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samedi 31 août 2019

A FLOCK OF SEAGULLS : I RAN 1982



Single du premier album "A Flock Of Seagulls" et standard de la New Wave.
Un son qui rappelle Echo And The Bunnymen.



vendredi 30 août 2019

AMERICA : VENTURA HIGHWAY 1972



Single de l'album "Homecoming" du groupe Britannique, surtout connu pour son "cheval sans nom".



jeudi 29 août 2019

CAROLE KING : IT'S TOO LATE 1971



Single de l'album "Tapestry", standard, classique des années 70, d'une musicienne/auteur/compositeur/interprète des plus douées de l'histoire.



mercredi 28 août 2019

PEUX-TU GOÛTER



Peux-tu goûter le miel des ténèbres ?
Les étoiles ont des abeilles,
La ruche est le sommeil.
Peux-tu préserver cette oasis funèbre ?
L'esprit est onde,
L'éréthisme du vieux monde.
Le souffle immense de la douleur
De minuit.
Danse sur le fil malingre
D'un regret enfui.



mardi 27 août 2019

LE COURAGE AUX TROUSSES



Le courage aux trousses,
Voici venu le temps
Où notre vigoureuse mère
Étale sa chevelure rousse
Contre les caprices d'autan
Et les levains éphémères.

Voici venu le temps
Où les volutes vertes
Se figent nonchalamment
Sur les marchants d'orviétans,
Les nuques ouvertes.

Voici venu le temps
De l'azur câlin,
Des noces du dieu opalin,
Du brun salin
Et de l'ictère malin.

Voici venu le temps
De l'émail chantant,
Des drames caniculaires,
Des passions séculaires
Et des philistins lenticulaires.


lundi 26 août 2019

ESCLAVES DU DIAMANT



Esclaves du diamant.
Ocre marine et aurorale.
Miroir de la passion.
Célébration de fièvres pastorales.
Cène des nations.

Des frissons sous le soleil opalin
Dansent pour la bravoure blanche,
Pour le labeur ô combien malin,
Pour les immortels dimanches.

dimanche 25 août 2019

ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA : EVIL WOMAN 1975



Single et classique des années 70 (avec "Don't Bring Me Down" et "Last Train To London" entre autre) du groupe progressif Britannique, de l'album "Face The Music".



dimanche 18 août 2019

ALICE IN CHAINS : LAST OF MY KIND 2009



Titre de "Black Gives Way To Blue".



STEVIE WONDER : VISIONS 1973



Titre du classique "Innervisions", disque phare de la Soul politique des années 70.



ADIEU AUX ORPHELINS



Adieu aux orphelins du soleil.
Adieu aux bannis du sein.
À tout les rêveurs sans sommeil,
À tout les effacés du dessein,
Aux larmes ésotériques
Aux yeux adhésifs et brûlants
Qui priaient hystériques,
Avec leur cœur et esprit hurlant
Le soleil, la lune et les blancs
De déterrer le spectre troublant
Des anciennes flammes homériques.

samedi 17 août 2019

À LA CROISÉE DES SEPT AVENUES



À la croisée des sept avenues enfantées des plus grands dieux,
Sommeille un domaine souriant, étreignant totalement les cieux
Et étalant sa faune, sa flore, sur des nuées de lieux.
Cet espace esseulé et aguerri remplit l'humain le plus pieux
De peintures folles, enjouées et de désirs plus vieux.
De fresques jouant des marches en colimaçon,
D'escargots verts et nonchalants, émouvants de mille façons,
De corridors vêtus de câlines et chaudes courtines
Amenant à la couche bénie des premières comptines,
Des berceuses mutines et prières enfantines.
À la croisée des sept avenues, je nourrirai mes tristesses éléphantines.

LONDRES ET LA LUMIÈRE



Évanescence d'un rêve
À peine effleuré.
Mon dieu ! Juste une trêve !
La lune de nos cœurs a pleuré.
Nous dévalions ces rues,
Confiants et nonchalants,
Et notre sève fut en crue,
Enrobant nos purs élans,
Nonobstant.

La lune fut ronde,
Tentatrice et intacte.
Ses incitations furent fécondes.
L'Idéal et l'Action, en un pacte.

Et la Tamise
Qui nous fumes promise
Fut une césure, un répit
Réduisant le jour en dépit.

Chaque édifice évoquait des sanctuaires.
Les fièvres nocturnes brûlaient nos suaires.
Londres est une matrice de la lumière.
Intransigeante, extravertie et fière.

Évanescence d'un rêve
À peine effleuré.
Mon dieu ! Juste une trêve !
La lune de nos cœurs a pleuré.
Nous dévalions ses rues,
Joyeux et noirs,
Et notre sève fut en crue,
Ravivant nos espoirs
Sans fard.


ALICE IN CHAINS : CHECK MY BRAIN 2009



Single de l'album "Black Gives Way To Blue".



vendredi 16 août 2019

LA MARÉE S'EST RETIRÉE



La marée s'est retirée tel la page couverture d'un florilège qu'on aurait tourné.
Les sillons sur le sable chantent alors et dansent aussi la vérité de minuit.
Je veux que mon sang versé écrive le point final de cette ode marine.
Je veux que ce sang pleuré soit bu par la lune des joies, entre deux pages, ou soit bu par le sable émouvant et affamé de vers.
La marée s'est retirée, laissant place aux désillusions du jour endormi mais encor endolori.
Et un petit prince, un cri dans ses yeux, trace le quatrain du crépuscule dans le sable d'or violé, sable étiolé encor et jusqu'à la prochaine marée du réveil.

LES GÉMISSEMENTS DU VENT



Les gémissements du vent
Déchirent l'âme.
Les lamentations du loup
Éteignent la flamme.
Les hurlements du vent
Habillent la nuit.
Les thrènes du loup
Étouffent le bruit.


Les chants mortuaires du loup-vent sont des sœurs siamoises tétant le sein de la réalité.


RÉVEILS OPALINS



Réveils opalins
Au seuil de la tombe.
Envols malins
Au sein d'une combe.
Le sage effeuille la nuit
Sans la toucher.
Le philistin effleure ce qui luit
Avant de se coucher.
Réveils opalins,
Envols malins.


jeudi 15 août 2019

RECOIL : FAITH HEALER 1992



Single de l'album "Bloodline" du projet d'Alan Wilder, ex-Depeche Mode.





L'ONDE FAIT PARFOIS



L'onde fait parfois des sourires aux arbres qui leur peignent leurs grimaces les plus réelles.
L'onde n'est que le sang de ces martyrs pétrifiés qui prennent les poses les plus belles.
L'onde leur fait parfois des sourires et pour les soulager un peu, bouge en des arabesques sensuelles.



RODER AUTOUR DE LA



Roder autour de la cité
Des saveurs interdites.
Caresser l’électricité
Des faveurs maudites.
 On a enté une vie
Sur cette lumière morte
Qui a rejeté l'envie
De souffrir de la sorte
Et de roder autour de la cité
Des saveurs interdites,
Des faveurs non dites.


mercredi 14 août 2019

GAMBADER SUR DES RYTHMES



Gambader sur des rythmes brisés et bannis.
À la recherche d'accords d'esprits usés et désunis.
Plonger dans l'océan des notes esseulées et souffrantes
Et jouer la mélodie de la nuit nue et mourante
Sur laquelle danse le cœur et l'âme de l'humain ;
Instant universellement unique du toujours lendemain.
Gambader sur des rythmes brisés et en flammes,
Tel le vent et le loup chantant le cœur et l'âme.


STEVIE WONDER : LIVING FOR THE CITY 1973



Single du classique "Innervisions".



SONIC YOUTH : STONE 2004



Titre de l'album "Sonic Nurse" du groupe alternatif culte.



mardi 13 août 2019

THE ROLLING STONES : BACK STREET GIRL 1967



Titre de l'album "Between The Buttons", une valse qui détonne.



LA NUIT A FAIT POUSSER



La nuit a fait pousser une rose.
C'est une fleur virginale qui peint un sourire sur l'étoffe d'ébène, invoquant ainsi la célébration de l'Idéal, le baptême de l'illusion morte-née et bornée.
Dans la rose dansent les voluptés de l'oliban nocturne jouant la sérénade iconoclaste des rêveurs ivres.


L'AUBE S'EST DÉSHABILLÉE



L'aube s'est déshabillée
Pour qu'on puisse la lire.
Le cauchemar s'est éparpillé
Et lors on peut prédire
Les élans de la rosée,
Les stases de la nausée.
Le miel du rayon vert
Au crépuscule découvert.
L'aube s'est déshabillée.
Au sol, le cauchemar éparpillé.
L'aube s'est déshabillée
Derrière les volutes de la nuit.
Les frissons éparpillés
Sur les sillons de l'ennui.
Dans les yeux pourpres de l'aurore enchantée
Dansent mille sourires bleus
Et arabesques de caresses enfantées
Lors du repos des leus.
L'aube s'est déshabillée.
Au sol, le cauchemar éparpillé.

lundi 12 août 2019

LES JOURS PASSENT TROP VITE



Les jours passent trop vite tandis que les nuits aiment à flâner ; sentiment d'éternité. 
L'éternité est une notion de temps statique ; temps immobile enrobant nos désirs.
Désirs se noyant dans les marécages du doute ; le doute est le plus fameux géniteur de nos interrogations.
Celles-ci sont sises dans le jour, et dans la nuit se trouve ...





CES ÂMES



Tu as en toi
La nuit dans le coma.
Tu as en toi
Le jour qui se marre.
Entre désespoir et colère,
Enfant de Baudelaire,
Entre beauté et réalité,
Parcours ta cellule
Sous des airs de probité.
Tu as en toi
De ton esprit la cellule.
Tu as en toi
De ton âme le sésame.


IL N'EST PARFOIS DE NAISSANCES



Il n'est parfois de naissances 
Que de mortes essences.
Nous évoluons dans un corridor dénué de mansuétude.
Nous rebondissons sur les roides parois parodiques que sont les aléas de l'existence, qui nous tance.
Nous évoluons en de lymphatiques élans.



dimanche 11 août 2019

LE SOLEIL EST UN ACTEUR TRISTE



Le soleil
Est un acteur triste
Chantant des mots joyeux
À un public
À jamais sinistre.



TU ES UN RÉCIPIENT



Tu es un récipient sous la nuit,
Récupère la pluie d'étoiles
Pour en faire un nectar.

Tu es un récipient sous la nuit,
Récupère les grappes d'étoiles,
Fais en un vin bâtard.

Nuit câline et maternelle,
Nuit liquide et éthylique,
louons la mort éternelle
En une prière mélancolique.

Il faut boire la nuit jusqu'à la dernière goutte.


SEPTEMBRE



Septembre, la conscience s'étale sur le lit du bonheur.
Mais il fait froid, elle n'a pas de pyjama d'espoir.
Rhume de cerveau.
La conscience s'étale et s'étiole, se noie dans les derniers mots d'une prière nocturne.
La conscience s'étale sur le lit du bonheur et elle met ses lunettes de sommeil, elle espère franchir la porte qu'on lui a promise.
Thy Land of happiness.

samedi 10 août 2019

INXS : LISTEN LIKE THIEVES 1985



Single de l'album éponyme du groupe Australien.




NOUS ÉVOLUONS



Nous évoluons à travers des paysages retrouvés par l'intermédiaire d'états de conscience altérés, de conscience poétique.
Nous offrons ainsi à la fatuité ce que nous volons à l'éveil mystique.
Et ainsi, 

Tu aurais aimé n'être
Plus tôt.
Tu aurais aimé n'être
Partout
Et nulle part.

La fille qui fréquentait la rue Pigalle a répandu son sang au cours du siècle dernier.

Il est temps de réinventer une nouvelle mystique.


PENSÉES DÉBRIDÉES



Battre l'enfer pendant qu'il est encore tôt.

Un voile de soucis et de doutes étouffe le ciel de France, qui peut avoir un joli regard quand Elle veut.

Le chat de l'incertitude joue avec la pelote emmêlée de mon esprit.
Le poison de mon cœur aura raison de lui.

Racailles : cette sous-France que je ne peux souffrir.

J'ai le cœur à découvert et la souffrance se paie des intérêts sur mon compte bon cœur.

Fais gaffe ! Tu as enfilé ton esprit à l'envers, on voit l'étiquette de ton éducation !





L’ÉTOFFE BLANCHE DE LA BRUME



L'étoffe blanche de la brume glisse doucement sur la paroi lisse de la nuit,
recouvrant ainsi son corps de la pudeur inhérente de l'hiver.
Sur cet écran lors offert, nous pouvons y projeter nos pensées, nos élans, nos rêves (Idéaux préservés par le frimas du doute) et les faire s'interagir selon le scénario instantané de nos peurs.




J'AI TES FLEURS



J'ai tes fleurs
Qui poussent dans mon cœur.
Je suis une marée
Dansant au gré 
De ta lune,
Passion nocturne.
Nous avons pris
Le même ascenseur,
Écorché penseur,
Au revenir de l'enfer
Pour notre âme parfaire.



NOCTURNE ESTIVAL



Nocturne estival,
La lueur des étoiles évoque
Des clins d’œil taquins ;
Élans qui se moquent 
Et s'adonnent au coquin.
Clignotement sur le tempo
Du rythme latent
Du brûlant jais sans oripeaux,
Étendard de Satan.


jeudi 8 août 2019

FABLE INNÉE



Ainsi que le vent,
Tu es partout et donc nulle part.
Nous sentons ta présence,
Mais nous ne pouvons pas t'attraper.
Ainsi que le vent,
Tu épouses les formes (spirituelles)
Sans en acquérir.
Tu n'as pas de début ni de fin.
Tu es un cercle, symbole de vie.
Ainsi que le vent,
Tu peux caresser ou faire mal
(Fatal ou fœtal ?)
C'est la même chose, d'ailleurs.
On entend le destin souffler
Mais on ne peut le saisir.


LA NUIT DIGITALE





La nuit digitale
Lisse les esprits
De son nectar épris.
Les platines
Sont autant de cœurs
Battant pour les corps.
Les beautiful people
Se fondent dans la nuit
Et l'action s'enfuit.
Nuit digitale,
Les désirs s'étalent,
La honte détale
En un élan orbital.



HEV



Les cimetières sont autant de bibliothèques.
Les tombes sont autant de volumes.
Les pleurs sont autant de plumes.
Miroir du souvenir,
Reflets du passé,
Passé à venir.
Cimetières,
Ces domaines ont la surface d'un siècle.



mercredi 7 août 2019

DAN REED NETWORK : TIGER IN A DRESS 1989



Single de l'album "Slam", produit par Nile Rogers, de ce groupe fusion assez méconnu.



THE ART OF NOISE : PARANOIMIA 1986



Single de l'album "In Visible Silence", avec la participation de Max Headroom (journaliste virtuel de la série éponyme américaine).



mardi 6 août 2019

GREAT WHITE : SHOT IN THE DARK 1986



Titre de l'album éponyme du Grand Blanc, groupe Californien de Hard Blues.



SFERE : WATERFALL 1999



Projet parallèle de Kerri Chandler et Dennis Ferrer, titre de l'album "First Steps".



TREIZE



Treize.
Pas très
À l'aise
Au zèle,
Aux ailes
Du zèle.
Treize,
Mais très
Au fraises
Dans ces yeux
De braises.




dimanche 4 août 2019

BLACKWAY : FOLLOW ME 1982



Blackway était le projet de Stefano Zito (aussi du projet B.W.H.), "Follow Me " est la face B du single "New Life".




Et le premier single de Blackway avec Helene (la femme de Zito) au chant:



ART OF LOVE : LOOKING TROUGH THE NIGHT 1983



Classique de l'Italo Disco, ce one shot a été écrit par Aldo De Scalzi et Claudio Guidetti.



VIVRE L'INSTANT



Vivre l'instant,
C'est se faufiler
Sous une couette
Pour se protéger
Du froid cadavérique
De la veille famélique.

Le silence est un leurre.
Les fleuves de désespoir
Se jettent dans un océan de révolte.
Le silence est une peur.
Les hyènes finissent par dévorer
Les pigeons rampants.
Le silence est puanteur.
Faire le mur ou faire le mort.

L'entropie est-elle soluble dans la foi ?
L'entropie est-elle itérative ?
Peut-on croire sans décroître ?

samedi 3 août 2019

GARY MOORE / PHIL LYNOTT : OUT IN THE FIELDS 1985



Single du très bon album de Gary, "Run For Cover", en collaboration avec son ami Phil Lynott.



AQUA BASSINO : I'M A BELIEVER 2006



Ce petit bijou Deep House extatique qui n'est jamais sorti en single est un titre de l'album "Rue De Paris" sur le label Français F Com (aujourd'hui fermé) de Laurent Garnier et Eric Morand.
Aqua Bassino est un artiste Écossais de grand talent qui évolue plus habituellement dans un style Ambient/Lounge/Smooth Jazz.




vendredi 2 août 2019

JOHN MARTYN : DON'T YOU GO 1981



Titre de l'album "Glorious Fool" de l'artiste Folk britannique relativement méconnu hors de son pays.



EVERYTHING BUT THE GIRL : ON MY MIND 1983



Reprise d'un titre des Marine Girls (un des groupes préférés de feu  Kurt Cobain) qui comportait en son sein Tracey Thorn ... la chanteuse compositrice d'Everything But The Girl.

Un titre folk très mélancolique et désespéré  à la Nick Drake et plutôt rare.



DEGIVRANT


Le whisky
Est un hôte
Rarement ponctuel.
Ses félicités 
Sont le miroir 
Du bonheur.
Sensation brute
À l'instant présent.
Puis la saveur se love
Et s'étend
Pour un long sommeil
Enivrant,
Dégivrant...

...et le mauvais temps s'arrêta à la recherche sur nos têtes ; car ainsi il put se délecter de la vision de femmes à la démarche féline (un félin en chasse et ses pas délicats).
Enivré et hypnotisé par le balancement de leurs jambes, il se mit à déverser ses doléances liquides dans le but de les faire éventuellement pousser, toutes ces belles plantes, les faire pousser jusqu'à lui, les faire grandir, brandir et ainsi fut découvert les secrets, le pourquoi de la pluie.

Il plut
Jusqu'en qu'il n'en puisse plus
Il ne plut plus
À personne.