Translate

dimanche 30 avril 2023

FALSCH DE JEAN-PIERRE ET LUC DARDENNE 1986

 





Synopsis :

Joseph Falsch atterrit dans un petit aéroport et s'écroule au pied de l'avion. Il est transporté à l'intérieur de l'aérogare et a la surprise d'être accueilli par ses parents, frères, belle famille et autre, tout ce beau monde étant en fait mort dont la plupart dans les camps nazis…









Si on doit évoquer des hérauts du socialisme, l'Italie a les frères Taviani ou Pasolini (liste non exhaustive s'il en faut), Marseille a Guédiguian, l'Angleterre à Ken Loach (ou Mike Leigh dans une moindre mesure politique) et la Belgique a les frères Dardenne.
Premier long métrage des frangins après moults documentaires/tracts de propagande sur entre autre la grève de 1960 en Wallonie qui s'attaquent à la fiction en adaptant une pièce de Kalisky.
Une esthétique qui rappelle tout de suite les deux premiers Carax, voir la nouvelle vague française des années 1980, l'utilisation parfois à l'excès du traveling et une photographie clipesque typique de la décennie, tout cela au service d'un huis clos séant à toute adaptation de pièce de théâtre.
Une œuvre un peu brouillonne, qui a ses bons moments et ses pièces de bravoure de la part de certains comédiens dont Crémer est le plus connu.





















samedi 29 avril 2023

EVERYTHING BUT THE GIRL : RUN A RED LIGHT 2023

 


Le duo de Hull revient (enfin !) après 23 ans de sommeil et son disque "Temperamental" pour nous offrir l'album "Fuse", plutôt mélancolique et introspectif.
"Run A Red Light" est le troisième single et un de mes titres préférés du disque.







lundi 24 avril 2023

LA CALIFFA DE ALBERTO BEVILACQUA 1970

 





Synopsis :

La Califfa a vu son mari tué lors d'une grève et est depuis, l'icone de la lutte sociale.
Une grève est justement en cours dans l'usine de Doberdò dans laquelle travaille la Califfa.
Doberdò est un patron cynique et sans principes comme le sont souvent les parvenus car il a commencé ouvrier.
Les deux font se confronter, puis s'apprivoiser, puis s'aimer, ce qui ne va guère plaire à chaque camp…











Ce premier film de Bevilacqua, qui aura une carrière modeste, est presque plus connu pour la musique du Maestro Morricone que pour son impact à l'époque où les films sociaux et socialistes sortaient à foison dans ces années de plomb en Italie.
On y trouve Tognazzi dans un rôle globalement antipathique et la Romy entre deux Sautet, au summum de sa beauté et de son Art.
Le scénario (adapté du roman du réalisateur) ainsi que la narration peuvent parfois dérouter autant que la photographie, les zooms, floutages et autres effets typiques du cinéma Italien qui sont bien présent dans cette œuvre un peu maladroite mais qui reste d'une certaine manière plutôt touchante dans l'ensemble.




















dimanche 23 avril 2023

LE CHÂTEAU DE MA MERE DE YVES ROBERT 1990

 





Synopsis :

Le deuxième volume des souvenirs d'enfance de Pagnol adapté par Yves Robert, incluant la partie "Isabelle" du "Temps Des Secrets".
La découverte du sexe faible par l'auteur, puis les raccourcis empruntés le long du canal pour accéder à la maison de vacances jusqu'au saut en avant jusqu'aux années 1930.










Le deuxième volume bénéficie de la présence de Rochefort (en versificateur symboliste de seconde zone), de Carmet (en garde mesquin) et de George Wilson.
Une des meilleures parties est celle d'Isabelle, garce prépubère de compétition finement jouée par la relativement méconnue Julie Timmerman dont c'était les début.
Le récit est une déclaration à toutes les mères et à la brièveté de la vie comme Pagnol le souligne à la fin.
Une œuvre aussi attachante que "La Gloire De Mon Père" et c'est normal de la part d'Yves Robert qu'on regrette beaucoup.



















samedi 22 avril 2023

LA GLOIRE DE MON PERE DE YVES ROBERT 1990

 





Synopsis :

Les souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol, l'école primaire à Marseille et surtout les grandes vacances sur les hauteurs d'Aubagne où Marcel et son père découvrent le plaisir de la chasse...







Yves Robert adapte le roman de souvenir d'enfance de Pagnol, à la saveur de Pèbre d'ai et mis en musique par les cigales.
Une ambiance chaleureuse du Marseille et de la Provence de la Belle Epoque, la poésie de Pagnol dont les meilleurs moments sont bien restitués par la voix-off de Jean-Pierre Darras.
Un film familial loin de la dramaturgie du diptyque Jean De Florette/Manon Des Sources mais du bon travail de la part du talentueux Robert.