BLUEY : NOBODY KNOWS, UNAWARE ET TINTED SKY 2020

 

Quelques extraits du troisième album solo de Jean-Paul 'Bluey" Maunick, l'âme d'Incognito, le fondateur, guitariste rythmique, compositeur, producteur et seul membre constant du groupe depuis 1981.

Dans l'ensemble, ça reste assez proche d'Incognito, en un peu moins Jazz et avec Maunick au chant, bref du bon boulot pour gourmets.

Ce disque m'avait échappé à l'époque de sa sortie, en plein COVID.

INCOGNITO : CLOSE TO MIDNIGHT ET BACK ON THE BEACH 2023

 

Titres du tout nouvel album d'Incognito, un des meilleurs groupes de ces 30 dernières années et probablement le meilleur dans le genre Acid Jazz/Funk Jazz.

Le disque s'appelle "Into You", le 19ième du groupe de Jean-Paul Maunick et à part quelques titres contenants des chants autotunés ou trafiqués comme c'est la mode depuis une dizaine d'années et qui m'horripilent toujours autant, on a droit à ce qui ce fait de mieux dans le genre.

 

LES MYSTERES DE L'OUEST 1965/1969

 

Synopsis :

Son nom est West, James West et il est agent secret.

Sous la présidence d'Ulysses Grant (le héros de la Guerre De Sécession) dans les années 1870, West et son acolyte Artemus Gordon combattent renégats de l'armée, scientifiques fous et bien d'autres gredins grâce à des gadgets ingénieux.

Et à la fin, il y a les jolies filles…

"Les Mystères De L'Ouest" ("Wild Wild West" en VO) était une série populaire dans les années 1970, qui passait en parallèle aux "Têtes Brûlées" avec le même Robert Conrad qui était alors une des grandes stars du petit écran avec Michael Landon et Lee majors.

Cette série a la construction de la plupart des séries d'actions américaines des années 1960/70 et 80, c'est-à-dire invraisemblances poussées à l'extrême, des vilains qui capturent les gentils mais ne les tuent pas, leur expliquent leurs plans en laissant le temps aux héros de s'organiser et ensuite de le payer cher.

La première saison en noir et blanc est assez bonne, le vilain récurent joué par Michael Dunn, qui est peut-être le meilleur acteur nain que j'ai jamais vu (rien que pour lui il faut voir certains épisodes), est une très bonne idée et aurait dû être encore plus exploité, ce qui vaut aussi pour Victor Buono.

La deuxième saison en couleur est assez catastrophique dans l'ensemble, on dirait que les scénarios ont été écrits par des gars sous acide avec encore plus d'invraisemblances que d'habitude, ce qui fait que l'adulte quinquagénaire que je suis décroche au bout de quelques épisodes (même les épisodes avec Dunn sont y moins bon).

La troisième saison est plus raisonnable et assez agréable dans l'ensemble, moins de fantastique et un peu plus de réalisme, des histoires plus sobres et quelques inventivités.

La dernière saison comporte de bons épisodes, le personnage d'Artemus Gordon est moins présent pour cause de graves problèmes de santé de Ross Martin qui décèdera en 1980.

Ross Martin, par ailleurs est un élément important du succès de la série, étant un très bon acteur, polyforme, polyglotte (il y interprète beaucoup de personnages français d'ailleurs) et musicien.

Deux téléfilms seront tournés en 1979 et 1980, plus tournés vers la comédie et franchement mauvais.

 

LES GRANDES PERSONNES DE JEAN VALERE 1961

 

Synopsis :

Michèle travaille dans un grand magasin parisien, un soir elle tente de se suicider.

Elle est soignée par Ann, une jeune américaine et petit à petit, les deux femmes se rapprochent et deviennent amies.

Michèle lui parle de Philippe, un amant passager passionné de voitures qui est une des raisons de sa tentative d'en finir et la met en garde.

Ann rencontre le dandy et bien sur ce qui devait arriver arriva, elle est séduit par Philippe…

Jean Valère n'est pas vraiment le plus réputé des cinéaste (son œuvre la plus connue est peut-être "La Femme Ecarlate" avec Ronet et Vitti), il a d'ailleurs réalisé très peu de films.

Cette sorte de triangle amoureux, adaptation du roman "Histoire D'un Amour" de Roger Nimier est en fait l'apprentissage d'une jeune femme un peu naïve des duretés et déceptions en ce qui concerne les  relations entre hommes et femmes, bref l'apprentissage de la vie.

Les dialogues sont admirables et le film techniquement brillant, en ce qui concerne l'interprétation, les trois interprètes sont parfaites.

Jean Seberg arrive même ici à m'émouvoir, ce qui est une première je dois le confesser.

Maurice Ronet est parfait comme d'habitude dans un rôle qu'on dirait écrit pour lui : séducteur, fêtard, amateur de voitures de courses.

Une agréable découverte qui ressemble un peu à du Bresson en moins austère.

L'AIR DE PARIS DE MARCEL CARNE 1954

 

Synopsis :

André travaille à la SNCF pour un salaire de misère.

Victor est un ancien boxeur qui tient une salle et est comme un père pour ses boxeurs qui ont souvent faim.

Les deux vont se rencontrer, André ayant montré certaines dispositions pour le noble art qu'il a vaguement pratiqué il y a quelques années, au grand désespoir de Blanche, l'épouse de Victor.

Les ennuis commencent surtout quand André rencontre Corinne, une femme belle qui aime les belles choses…

Les films français sur la boxe sont plutôt rare, c'est ce que nous propose Carné dans cette production franco-italienne avec un couple mythique du réalisme poétique des années 1930 qui est celui de Arletty et du dabe Gabin.

Roland Lesaffre et son jeu un peu trop académique joue le poulain tiraillé entre deux amours : la boxe et une grue de compétition.

Un Carné plutôt bien fait, de bonne tenue, c'est toujours un plaisir de retrouver Arletty et Gabin, des second rôles issus du cinéma italien dont Folco Lulli et la petite du "Umberto D" de De Sica.

Le jeu maniéré (disons manquant parfois de subtilité) de Lesaffre plombe un tantinet l'œuvre mais Arletty est là pour tenir malgré tout la barre et puis il faut reconnaitre le travail physique du protégé (et un peu plus) du réalisateur.

Gabin récoltera quelques lauriers pour son interprétation.

MARILLION : THE GREAT ESCAPE/THE LAST OF YOU/FALLING FROM THE MOON 1994

 

Avant dernier titre de l'album "Brave" de 1994, plus long et progressif que les albums précédents du groupe.

127 HEURES DE DANNY BOYLE 2010

 

Synopsis :

En 2003, Aaron décide de partir en randonnée dans le parc des Canyonlands sans prévenir personne.

Il rencontre deux filles perdues avec lesquelles il passe un moment puis continue son périple.

En descendant une crevasse il glisse et dans sa chute un rocher se détache et vient se coincer entre son bras et la paroisse.

Aaron se retrouve avec une gourde d'eau, très peu de nourriture, une caméra, une corde d'alpinisme, un couteau.

Au bout de quelques jours, près avoir essayé de tailler le rocher puis de le soulever avec sa corde, déshydraté et sujet à des hallucinations, il décide de se trancher le bras avec son couteau qui ne coupe pas (car fabriqué en Chine)…

 

Le réalisateur de "Petits Meurtres Entre Amis", "Trainspotting" et "La Plage", le britannique Danny Boyle, adapte le livre de Aaron Ralston qui décrit son accident.

On pense à "Gerry" de Gus Van Sant pour le sujet et le cadre, et les premiers films du réalisateur pour le style un peu punk, génération X  de la réalisation.

Un assez bon travail dans l'ensemble, il est quand même cynique de constater que le film est "tout public" alors que le passage de l'amputation est plutôt graphique comme on dit.

MARQUIS DE SADE : RUE DE SIAM/SUBMARINES 1981

 

Le groupe rennais le plus culte de tout les temps, dernier morceau du dernier album du groupe "Rue De Siam" entre The Cure "Seventeen Seconds", Joy Division "Closer" et surtout le "Remain In Light" des Talking Heads tous sortis en 1980.

Un album de très bonne qualité qui promettait de glorieux jours, les tensions en ont décidé autrement.