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dimanche 28 mars 2021

UN NOMME CABLE HOGUE DE SAM PECKINPAH 1970

 





Synopsis :

Au début du XXème, Cable Hogue est abandonné par ses deux compagnons en plein désert et sans eau et c'est de justesse qu'il découvre une source qui va lui sauver la vie et même la lui faire gagner, une route de diligence passant juste à côté.
Il rencontrera au fil du temps un prêcheur qui préfère baptiser avec autre chose que de l'eau bénite et une jolie prostituée qui va s'enticher de lui.
Installé dans le relai routier qu'il a bâtit grâce à la source, Cable Hogue pense également à se venger de ceux qui l'ont trahi…









Après le chef d'œuvre "La Horde Sauvage", Peckinpah continue sa déconstruction du western d'une autre manière en nous présentant les aventures et les réflexions de ce "Cable Hogue" plutôt comique, contemplatif et un peu polisson.
Contemplatif oui, comme le seront certaines œuvres du Nouvel Hollywood de l'après Woodstock qui nous présenteront des personnages mystiques du même calibre que ce Cable joué par Jason Robards, aussi cool que son personnage de "Cheyenne" dans "Il Était Une Fois Dans L'Ouest".
La façon dont finit le héros est aussi une parabole sur l'ancien monde "écrasé" par le nouveau.
Un autre classique qui est aussi le préféré de son réalisateur et un film assez accessible.

















samedi 27 mars 2021

LA HORDE SAUVAGE DE SAM PEKINPAH 1969

 





Synopsis :

Au début du XXème, un groupe de bandits mené par le vétéran Bishop braquent une banque dans une ville à la frontière du Mexique.
Ils se font tirer dessus par des chasseurs de primes mené par une vieille connaissance de Pike, d'ailleurs c'était un guet-apens et les sacs ne contenaient que des rondelles.
Ils en réchappent et s'enfuient au Mexique où ils tombent sur le général Mapache à la tête d'une armée de révolutionnaire et voulant prendre le pouvoir pour devenir le nouveau dictateur du pays.
Malpache engage la bande pour subtiliser des armes dans un train et dans le même temps les chasseurs de primes continuent leur chasse…








Le troisième Peckinpah est son œuvre de maturité, du générique innovant à la fusillade d'ouverture jusqu'au massacre final, en passant par un anarchisme revendiqué et du fait qu'aucun personnage ne soit vraiment sympathique. 
Cet opéra de la violence a influencé des dizaines de réalisateurs dans le monde entier.
"La horde Sauvage", dans sa perfection tout au long de ses 135 minutes et sa déconstruction du western qui renvoie aux œuvres des trois Sergio est le genre de film à voir au moins une fois dans sa vie et un des meilleurs du genre, ainsi qu'un classique Américain anti-Hollywoodien.


















COUPS DE FEU DANS LA SIERRA DE SAM PECKINPAH 1962

 





Synopsis :

Californie, au début du XXème siècle, l'ancien sheriff Steve Judd essaie de survivre dans ce monde qui n'est plus le sien avec des petits boulots.
Il compte postuler comme convoyeur d'or et recrute deux aides dont son vieil ami et associé Gill qui compte bien piquer l'or quand l'occasion se présentera.
Les trois rencontrerons sur leur chemin une fille de bigot qui veut s'échapper de son sort et épouser un homme là où l'or doit être récupéré …








Pour son deuxième western et premier vrai succès, le cinéaste culte pose les jalons de ce qui sera la rhétorique Peckinpah : Les hommes de l'ancien monde déconcertés et inadaptés aux changements du nouveau, la dualité des personnages et le refus du manichéisme (les bons d'un côté, les méchants de l'autre), la violence crue et réaliste et enfin un certain humour décalé.
On pense aux westerns spaghettis qui existaient à peine à l'époque et certains films de John Huston.
Un divertissement qui se suit agréablement et même plus, malgré certaines situations prévisibles et la fin qui manque un peu de "cojones" due aux libertés que le réalisateur n'avait pas à l'époque.





 










STEVIE WONDER : ALL I DO 1980

 


Deuxième titre de l'album "Hotter Than July", qui aurait mérité de sortir en single.





jeudi 25 mars 2021

STEVIE WONDER : CONTUSION, BLACK MAN ET ANOTHER STAR 1976

 

Quelques douceurs de ce qui est considéré comme le chef-d'œuvre de Wonder, le double "Songs In The Key Of Life" de 1976.
Le premier est un instrumental Jazz-Funk.
Le deuxième est un Funk dansant.
Le dernier est un hit en puissance, sorti en single, avec George Benson à la guitare et un solo de flûte de Bobbi Humphrey.
















mercredi 24 mars 2021

STEVIE WONDER : CREEPIN' 1974

 


Titre de "Fulfillingness First Finale", un disque un peu en dessous de ses classiques de l'époque mais avec de bons moments comme celui-ci avec la regrettée Minnie Riperton aux chœurs





dimanche 21 mars 2021

ZELIG DE WOODY ALLEN 1983

 





Synopsis :

L'auteur nous propose de nous narrer l'histoire de Leonard Zelig qui a été célèbre aux Etats-Unis dans les années 1920 et 30, à coup d'interview de ceux qui l'ont côtoyé et d'images d'archives.
Zelig, ou l'homme caméléon, prenait l'apparence d'une personne sis à côté de lui, devenant noir à côté d'un noir, obèse à côté d'un obèse etc...





 
 

Allen retrouve le style du faux documentaire sur un personnage de fiction, teinté de fantastique et rappelant parfois "Eléphant Man" de David Lynch.
Le cinéaste s'amuse avec les effets spéciaux pour s'inclure dans divers actualités de l'époque avec Pie XI ou Hitler et le résultat est étonnant.
Peut-être le film le plus étrange, sinon original du binoclard et une réflexion sur le conformisme, le personnage de Zelig pouvant être vu comme le conformiste ultime.

















samedi 20 mars 2021

RADIO DAYS DE WOODY ALLEN 1987

 





Synopsis :

Joe nous raconte son enfance au début des années 40, à Rockaway Beach, Brooklyn à travers les différentes émissions que sa famille écoutait à la radio…








Une comédie envolée et assez drôle, autobiographique à la gloire de la radio qui occupait à l'époque la place qu'a la télévision aujourd'hui dans les foyers.
Julie Kavner est très convaincante dans le rôle de la mère.
Le cinéaste reprendra certains éléments de ce film pour son "Wonder Wheel" 30 ans après.
C'est doux et on en reprend volontiers comme un bon cheesecake.

















INTERIEURS DE WOODY ALLEN 1978

 





Synopsis :

Eve est mariée à Arthur et a trois grandes filles : la poétesse à succès Renatta, l'actrice de seconds rôle mais sympathique Flynn et Joey qui a des ambitions artistiques mais qui n'arrive pas à percer, c'est aussi celle qui est la plus proche de sa mère.
Eve est du genre a tout contrôler, en recherche perpétuelle de perfection et d'harmonie et c'est pour cela, entre autre, qu'Arthur décide de quitter le foyer ce qui va provoquer la lente destruction de la mère de famille…










Après le triomphe de "Annie Hall", le cinéaste décide de faire tapis avec ce drame intimiste, sorte de croisement entre "Cri Et Chuchotements" de Bergman et "Femme Sous Influence de Cassavetes" et ce sera un autre succès.
De la réalisation, et certaines idées de plans inédits alors chez Allen, jusqu'à l'interprétation plutôt exigeante du quatuor d'interprètes (les trois filles et la mère), tout est en place pour prendre le spectateur dans un des sujets les plus inépuisables de l'histoire de l'Art : l'enfer de la famille.
"Intérieurs" est le genre d'œuvre qui marque le spectateur car chacun pourra se reconnaître dans l'une ou l'autre des filles ou de leur compagnons, voire des parents.
"Intérieurs" est peut-être le premier vrai chef d'œuvre d'Allen et un classique à regarder dans un calme d'introspection.







 


 

vendredi 19 mars 2021

HANNAH ET SES SOEURS DE WOODY ALLEN 1986

 






Synopsis :

Sue une période de deux ans, la vie et les amours de trois sœurs, Hannah mariée à Eliott qui est amoureux de la deuxième Lee, en couple avec un artiste misanthrope.
Holly quant-à-elle, cherche l'amour et un sens à sa vie, allant de petits boulots en déceptions.
Et il y a aussi Mickey, premier mari d'Hannah, qui est en pleine période mystique après avoir cru avoir une tumeur…








Le cinéaste revient à ses fondamentaux avec cette comédie sous fond de psychanalyse, de batifolage amoureux et de cynisme avec toujours une très bonne distribution (dont la sous-employée Barbara Hershey et Carrie Fisher dans un petit rôle) qui sert le style narratif particulier du New-Yorkais.
Un retour au sources donc, dans le style de "Manhattan", et un très bon cru. 


















NINO FERRER : L'INNEXPRESSIBLE 1977

 


Chanson de l'album "Véritables Variétés Verdâtres" que Nino a enregistré par dépit mais qui contient quelques bon moments comme ce morceau Folk ou "Ouessant" ou encore "Valentin".






jeudi 18 mars 2021

NINO FERRER : MINT JULEP ET HOT TODDY 1974

 


Deux titres de l'excellent album "Nino And Radiah", un disque très américain et de styles très variés, typique des années 70.
L'album, en collaboration avec Radiah Frye, un mannequin Américain qui fera quelques films érotiques et nous produira sa fille Mia, contient la version originale du "Sud" en Anglais.
Un très bon disque, varié et inspiré, influencé surtout par la Soul et le Rock Psychédélique, qui se vendra pauvrement à comparé du "Sud" Français.
Nino fera une suite à  ce disque, "Suite En Œuf", de qualité moindre mais qui contient quelques bon titres comme "Blues Des Chiens".











lundi 15 mars 2021

HERBIE HANCOCK : SPIRALISM ET JUST AROUND THE CORNER 1982

 


Deux titres d'un album très éclectique du Jazzman, "Mr Hands" de 1982.
Le premier est un titre atmosphérique et Quiet Storm plutôt reposant.
Le deuxième est un Jazz-Funk endiablé.










dimanche 14 mars 2021

OMBRES ET BROUILLARD DE WOODY ALLEN 1991

 






Synopsis :

Dans un pays inconnu, probablement fin XIXème, un tueur rôde dans la nuit glacée et embrumée. Des milices se forment et c'est ainsi que Kleinman est réveillé en pleine nuit pour aider à pincer l'assassin.
Au même moment, l'avaleuse de sabre Irmy quitte son clown de petit ami et le cirque qui l'emploie pour errer avec sa valise dans les rues sombres et menaçantes…









Adaptation de la propre pièce d'Allen, "Death", filmé dans un style expressionniste qui rappelle "M Le Maudit" ou "Nosferatu" et bénéficiant d'un casting de qualité.
J'ai longtemps considéré ce film comme le plus mauvais Allen des années 90 mais en le revoyant il faut reconnaitre les qualités photographiques, l'ironie de certaines situations et l'étrangeté, voire le fantastique propre aux deux premiers Lynch ou certains récits de Kafka.








 







samedi 13 mars 2021

MANHATTAN DE WOODY ALLEN 1979

 





Synopsis :

Isaac a 42 ans, travaille pour la télévision, sort avec une fille de 17 ans et son ex-femme devenue lesbienne va sortir un livre confession qui l'inquiète un peu.
Son meilleur ami est un professeur marié qui a une liaison avec Mary, une journaliste d'art.
Isaac et Mary se détestent à leur première rencontre mais au fil du temps vont commencer à approuver des sentiments l'un pour l'autre…








Allen filme sa ville en noir et blanc et nous livre une variation de "Annie Hall" et des scènes devenues légendaires.
Le cinéaste commence a maîtriser son art depuis ses deux derniers films ("Annie Hall" et "Intérieurs") et prends petit à petit ses aises, ses repères et impose sa marque de fabrique qui est un mélange d'humour juif et de psychanalyse.
"Manhattan" est véritablement le deuxième classique d'Allen, un de mes préférés même si curieusement son auteur l'a renié au moment de sa sortie.

















LA ROSE POURPRE DU CAIRE DE WOODY ALLEN 1985

 





Synopsis :

Dans les années 30,, Cecilia tente de faire vivre son couple en travaillant comme serveuse dans un restaurant.
Son seul loisir et plaisir sont les films qui passent dans le cinéma de son quartier, voyant certains d'entre eux plusieurs fois.
En regardant "La Rose Pourpre Du Caire" pour la énième fois, un jour où elle vient de se faire renvoyer du boulot, le héros s'arrête de jouer et traverse l'écran, bouleversé par la détresse de Cecilia…









Un scénario qui semble être écrit comme un fantasme de cinéphile et qui est plutôt original dans son surréalisme (Bertrand Blier aurait bien pu nous proposer quelque chose dans la même veine).
Ce film est considéré comme un des sommet d'Allen et est d'ailleurs l'œuvre préférée de son auteur.
"La Rose Pourpre" est beaucoup trop Hollywoodien et pas assez New-Yorkais pour me plaire, mais à n'en pas douter satisfera un large public amateur de contes de Noël.











vendredi 12 mars 2021

BROADWAY DANNY ROSE DE WOODY ALLEN 1984

 





Synopsis :

L'histoire de Danny Rose, racontée par des artistes dans un restaurant.
Danny est un manager d'artistes médiocres qui, à force de travail, réussit à imposer un chanteur Italien has-been à la faveur d'un retour en grâce de la nostalgie.
Durant un spectacle important pour le crooner, Danny doit accompagner la nouvelle conquête de son poulain de manière à faire couverture vis à vis de l'épouse légitime qui sera présente.
À la suite de divers quiproquos, Danny et la femme en question vont avoir maille à partir avec la mafia, entre autres réjouissances…








Une petite comédie sans prétention sur le rôle parfois méconnu de manager ou agent d'artistes, tourné en noir et blanc, se déroulant dans les années 70.
Le film est considéré comme un des meilleurs Allen alors que je considère pour ma part que "Broadway Danny Rose" est juste une œuvre moyenne du binoclard.

















HERBIE HANCOCK : GETTIN' TO THE GOOD PART 1982

 


Titre de l'album "Lite Me Up" du pianiste, sorti en 1982 et très influencé par le son de Quincy Jones, d'ailleurs les musiciens du disques sont les musiciens du "Dude", c'est à dire les musiciens de Toto et une bonne partie des titres, dont celui-ci, sont écrits par Rob Temperton.
Très bon disque, un des plus accessibles du Jazzman, mais l'usage systématique du vocoder (sur tout les titres) est un peu pénible quand même à la longue.






lundi 8 mars 2021

HERBIE HANCOCK : TFS ET EARTH BEAT 1983

 


Deux titres de l'album "Future Shock" qui a vu le jazzman s'essayer à l'Electro Funk et au Hip Hop instrumental et qui se vendra très bien.

Les plus anciens se souviennent de la vidéo de "Rockit" assez impressionnante, voir flippante avec ses moitiés d'hommes ou femmes robotiques.








dimanche 7 mars 2021

COMÉDIE ÉROTIQUE D'UNE NUIT D'ÉTÉ DE WOODY ALLEN 1982

 





Synopsis :

Au début du vingtième, le professeur émérite Léopold va se marier avec Ariel, une femme libérée.
Le couple décide de passer le week-end de noce dans la propriété de Adrian, la cousine d'Ariel et son mari Andrew, un inventeur loufoque.
Les rejoignent le Docteur Maxwell (et ami d'Andrew), coureur de jupons et sa nouvelle conquête qui n'est d'autre que sa secrétaire.
Andrew connaît très bien Ariel et est même toujours un peu amoureux d'elle ainsi que le docteur qui tombe instantanément sous le charme de la future mariée.
La secrétaire et le professeur sexagénaire, quant à eux se rapprochent...








Une histoire de marivaudage et d'occasions manquées, le tout sous deux nuits étoilées dans la campagne près de New York et qui nous présente pour la première fois la nouvelle muse du binoclard, Mia Farrow.
L'interprétation est superbe et les situations pleines de quiproquos sont assez amusantes. 
Cette comédie en costume est aussi réussie que son modèle Bergmanien, plus drôle également.
Un de mes Woody préférés.

















samedi 6 mars 2021

UNE AUTRE FEMME DE WOODY ALLEN 1988

 





Synopsis :

Marion est une professeur de philo de tout juste 50 ans qui a pris du temps à elle pour commencer un roman.Elle est mariée à Ken et a une belle-fille avec qui elle s'entend bien.
Dans l'appartement qu'elle a louée pour être au calme pour pouvoir travailler, elle surprend les conversations de séances de son voisin psychanalyste par l'aération mitoyenne et notamment celle d'une femme désespérée qui va la bouleverser...






  


À la fin des années 80, le cinéaste est retourné au genre dramatique avec le correct "September" et nous proposera aussi le sublime "Crimes Et Délits" en 1989.
Entre les deux, il emploie pour "Une Autre Femme" une des plus grandes actrices de l'histoire, Gena Rowlands et bien entendu le résultat est merveilleux.
La Rowlands donc, mais aussi Gene Hackman, Ian Holm et bien sûr Mia Farrow dans le rôle de la femme suicidaire qui va révéler l'héroïne en train de sombrer dans la crise de la cinquantaine.
On pense un peu aux "Fraises Sauvages" de Bergman et aussi à d'autres films du binoclard comme "Harry", "September" ou "Alice".
Une oeuvre marquante que je recommande.