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dimanche 26 septembre 2021

vendredi 24 septembre 2021

ON ACHEVE BIEN LES CHEVAUX DE SYDNEY POLLACK 1969

 





Synopsis :

En 1932, des pauvres gens tentaient leur chances dans des marathons de danse qui duraient des semaines : les couples devaient danser sans discontinuer avec seulement 10 minutes de pause toutes les deux heures et devaient de temps à autre participer à des derbies qui consistaient à courir autour de la piste pour ne pas finir dans les trois derniers couples qui se trouvaient alors éliminés sous la clameur d'une foule de spectateurs constitué de notables.
Tout ce cirque pour un prix de 1500  dollars...c'est ce que vont tenter Gloria au caractère bien trempé, Robert son partenaire, Alice l'actrice ratée et fragile et un couple dont la femme est enceinte…











Cette adaptation d'une nouvelle d'Horace McCoy est d'une cruauté rare et le genre de film qu'on n'oublie pas.
Parabole sur l'industrie Hollywoodienne ou critique sociale des miséreux de La Grande Dépression, chacun y trouvera sa propre interprétation, le spectateur étant convié à un cauchemar éprouvant et bouleversant, porté surtout par Jane Fonda et Susannah York qui abattent un travail impressionnant.
L'emploi du flashforward, une nouveauté à l'époque, est un atout supplémentaire pour ce désormais classique qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie.
























dimanche 19 septembre 2021

À CAUSE D'UN ASSASSINAT DE ALAN J. PAKULA 1974

 






Synopsis :

En 1971 à Seattle, un sénateur se fait assassiner par un serveur lors d'une réception en haut du Space Needle, lors de l'interpellation le tireur fait une chute mortelle.
Six mois après une commission d'enquête conclue logiquement au tireur isolé.
Trois ans plus tard, une journaliste qui était présente le jour même prévient son ex, un autre journaliste du nom de Joe Frady qu'elle est surement en danger et que six témoins de l'assassinat sont depuis mort et effectivement, peu de temps après elle est retrouvée morte.
Frady est alors convaincu que l'hypothèse du tireur isolé a du plomb dans l'aile et décide d'enquêter…










Deuxième épisode de ce qu'on appelle désormais "la trilogie de la paranoïa" de Pakula, avec la star Warren Beatty.
Un thriller finement filmé, au suspens constant et ses rebondissements qui vont avec, qui feront les délices des adeptes du grand complot mondial (l'assassinat de Kennedy étant la référence principale).
Du grand art, très proche de la maestria d'un "Klute" et bien meilleur que "Les Hommes Du Président" selon moi.





















samedi 18 septembre 2021

EVE DE JOSEPH MANKIEWICZ 1950

 





Synopsis :

Margo Channing, une des plus grandes comédiennes de théâtre, triomphe une fois de plus dans une pièce à Broadway.
Lors d'une représentation, l'épouse d'un auteur renommé et meilleure amie de Margo, remarque une jeune femme aux airs de chien battu qui est présente à toutes les représentations de la star.
Apitoyé par son sort, elle présente la femme, Eve Harrington, à son idole qui est de plus en plus insécure à cause de ses 40 ans passées et de son fiancé de 32 ans qui doit partir à Hollywood le soir même.
Eve se raconte en un récit larmoyant et Margo, sensible à la détresse de la petite et surtout flattée d'une telle idolâtrie, la prend sous son aile en l'engageant comme concierge, c'est-à-dire femme à tout faire.
Eve fait des miracles, aimée de tout le monde...mais Eve a un plan…










Tout d'abord, le scénario est une merveille, écrit par Mankiewicz, et qui casse tout les codes Hollywoodiens : des personnages complexes, ni blanc ni noir, une intrigue qui rappelle une partie d'échec, une immersion sans fard du monde du théâtre et des comédiens en particulier et en général un mode d'emploi idéal pour tout arriviste déterminé et affamé.
L'interprétation, surtout celle des deux stars féminines principales (Anne Baxter et la sublime Bette Davis dont le rôle semble être écrit pour elle), est au-delà du sublime.
Ce classique Américain qui remportera 6 Oscars est sorti la même année que "Boulevard Du Crépuscule" qui pourrait presque être une suite en ce qui concerne l'histoire.
Si vous détestez les niaiseries Hollywoodiennes aux happy ends qui donnent la nausée, ce chef-d'œuvre est fait pour vous.





















vendredi 17 septembre 2021

LA BONNE FORTUNE DE MIKE NICHOLS 1975

 





Synopsis :

Dans les années 1920, aux Etats-Unis, une loi était en cours qui interdisait le déplacement des femmes seules et célibataires.
Freddie a des parents riches et est en relation avec Oscar, un bellâtre en instance de divorce qui n'est qu'avec elle que pour l'argent qu'il pourrait en tirer.
Oscar demande à son ami Nicky, pas plus honnête que lui, de contracter un mariage blanc avec Freddie afin de partir en Californie…










Nichols réunit deux stars de l'époque, Beatty et Nicholson, et donne sa chance à une presque verte Stockard Channing pour cette comédie des Années Folles, d'un ton très noir.
Les mimiques des deux acteurs rappellent les films muets, le cabotinage est de mise (surtout Nicholson qui s'amuse beaucoup) et miss Channing fait ce qu'il faut pour se faire remarquer.
De très bon moments pour ce film burlesque au style plus posé et académique que d'habitude pour Mike Nichols.

















mercredi 15 septembre 2021

PETE RANN : LOOSE CONTROL 2004

 


Un titre de Deep Jungle extrait de l'EP "Runner's Anthology" sorti sur le label OMNI Music...et une petite merveille.







dimanche 12 septembre 2021

THE KING OF MARVIN GARDENS DE BOB RAFELSON 1972

 





Synopsis :

David a une émission sur une radio de Philadelphie où il s'invente une vie parallèle.
Son frère l'appelle de toute urgence à Atlantic City (ville alors fantôme), où il est emprisonné, pour lui reparler d'un vieux projet d'acheter une île dans l'archipel d'Hawaï.
David va faire la connaissance des deux amantes de son frère, une femme de quarante ans et sa belle fille, de ses associés qui sont des malfrats blacks qui ne se laissent pas prendre aux baratins du frangin...tout ça entre autres choses…










Ce deuxième film de Rafelson avec Jack Nicholson est un mélange de "8 1/2" de Fellini (quelques scènes surréalistes et poétiques) et du style libre d'un Cassavettes.
"The King" est le genre d'œuvre à laisser une impression différente à chaque vision, un film pas vraiment abouti mais avec un certain charme.
Le thème sous-jacent des deux frères qui chacun ne sont pas à leur place (David aurait fait un meilleur escroc tandis que son frangin est plus un artiste refoulé) est intéressant et Ellen Burstyn est comme toujours fantastique .





















samedi 11 septembre 2021

KLUTE DE ALAN J. PAKULA 1971

 






Synopsis :

John Klute est chargé par un homme d'affaire de retrouver un homme disparu que l'ancien flic a connu quand il était jeune.
Il débarque à New-York et commence à filer une prostituée, Bree Daniels, qui recevait régulièrement des lettres obscènes du disparu…







 

L'œuvre s'appelle "Klute" mais il est question ici de la prostituée qui est de pratiquement tout les plans, à la psychologie névrosée et détaillée par le réalisateur qui sort le grand jeu pour son deuxième métrage, comme Mike Nichols avec "Le Lauréat".
Un style qui rappelle les Gialli Italiens, d'ailleurs l'année1971 a vu énormément de classiques du genre sortir en Europe, mitonné avec une atmosphère typique du Nouvel Hollywood.
Jane Fonda est bouleversante, elle qui tient le film sur ses jolies épaules et qui gagnera un Oscar bien mérité.
"Klute" est un classique du néo-noir qui se laisse bien déguster.




















mardi 7 septembre 2021

LE CANARDEUR DE MICHAEL CIMINO 1974

 





Synopsis :

Un prêtre manque de se faire buter, il ne doit sa survie qu'à l'apparition improviste d'une voiture qui écrase le tueur.
Le prêtre, c'est en fait un braqueur chevronné spécialiste des armes lourdes.
Le conducteur est un jeune homme qui s'ennuie et qui vient de voler le véhicule en question.
Les deux, après avoir dompté leur poursuivants qui sont en fait les anciens associés du "canardeur" vont tenter se refaire la cerise…









Un "buddy movie" comme le Nouvel Hollywood aime à nous offrir ("L'Epouvantail", "Macadam Cowboy") pour ce premier film de Cimino produit par Eastwood.
Des scènes réussies, celle du redneck cinglé qui essaie de les intoxiquer étant la meilleure selon moi, une bonne alchimie entre les quatre protagonistes, une photographie léchée et une absurdité, un burlesque assumé.
"Le Canardeur" n'est pas le chef-d'œuvre que sera "Voyage Au Bout De L'Enfer" mais reste un divertissement qui fait le boulot et la première fois où Eastwood s'essaie à la comédie.


















dimanche 5 septembre 2021

CE PLAISIR QU'ON DIT CHARNEL DE MIKE NICHOLS 1971

 






Synopsis :

On suit deux amis, Sandy et Jonathan, de leur années à l'université jusqu'à leur 40 ans et ce, en trois parties.
Sandy est timide, romantique, naïf et a une idée un peu trop idéaliste de l'amour qui devrait être avant tout spirituel selon lui.
Jonathan, lui, a un cerceau beaucoup plus reptilien, faisant passer la carrosserie des femmes en premier.
Désillusions, disgressions et souffrance sont au menu de ce quatrième film de Nichols…










Une étude psychologique de mœurs, entre Bergman et Allen, filmée avec la maestria du "Lauréat" et qui sert Jack Nicholson et Ann-Margret dans une seconde partie de toute beauté.
On appréciera particulièrement les longs plans fixes sur les expressions faciales des deux interprètes cités précédemment.
Encore du caviar que nous sert le talentueux Mike Nichols.




















samedi 4 septembre 2021

LE KID DE CINCINNATI DE NORMAN JEWISON 1965

 






Synopsis :

Dans les années 1930 à la Nouvelle Orléans, le Kid est un as du poker, seulement dépassé par le vétéran Lancey Howard, dit "le man".
Il a enfin l'occasion de l'affronter grâce à leur ami commun, "le tueur" dans une partie marathon de plusieurs jours et nuits.
Le Kid va t-il prendre la place du "man", lui qui doit également faire avec un parieur revanchard qui a misé sur lui, la poule volatile du "tueur" et sa petite amie de la campagne folle de lui ?










On pense tout de suite à "L'Arnaqueur" de Robert Rossen, avec Newman et sorti en 1961.
On retrouve Edward Robinson, un des tauliers de la Warner, dans un des ses multiples rôles du "vilain", le solide Karl Malden et une Joan Blondell épatante.
La toute fin du film est un peu décevante, trop Hollywoodienne à mon goût mais on est quand même convié à une œuvre plaisante qui est susceptible de plaire à tout le monde et pas seulement aux fans de poker ou de McQueen.