Titres de l'excellent premier album éponyme du supergroupe.
dimanche 31 mars 2019
DAMN YANKEES : BAD REPUTATION ET PILEDRIVER 1990
Titres de l'excellent premier album éponyme du supergroupe.
ZZ TOP : FRANCINE 1972
Titre du deuxième et excellent album des texans, "Rio Grand Mud".
Et un autre, "Just Got Paid" :
ZATOICHI DE TAKESHI KITANO 2003
Synopsis :
Zatoïchi, un masseur aveugle et expert du sabre, vient en aide à une femme et son neveu, victimes du racket d'un gang local et de deux "sœurs" geichas qui cherchent à se venger du massacre de leur famille.
Il devra notamment affronter un Ronin sans pitié au service du gang.
Adulé dans le reste du monde, Kitano n'avait eu jusqu'à présent qu'un succès d'estime dans son propre pays.
En s'attaquant à une légende des histoires de samouraï comme Zatoïchi, il obtient enfin la reconnaissance de ses compatriotes nippons avec ce film mêlant action, humour et danse.
Pour la première fois Kitano se passe de Joe Hisaishi pour la musique.
Le réalisateur impressionne dans l'interprétation du rôle titre ainsi que Tanadobu Asano (l'acteur japonais star à l'époque) dans le rôle du Ronin impitoyable.
Lion d'Or en 2003.
Ce film m'avait moyennement emballé quand je l'ai vu en salle à l'époque (j'était encore sous le charme de "Dolls" son précédent film vu en salle également), j'ai depuis appris à apprécier le métrage, (l'absence de la musique d'Hisaishi y était pour beaucoup).
samedi 30 mars 2019
JUDAS PRIEST : CAVIAR AND METHS 1974
Dernier titre du premier album du groupe "Rocka Rolla", en version allongée comme le café.
FLEETWOOD MAC : ALBATROSS 1968
Instrumental et succès pour le Fleetwood Mac première période avec Peter Green.
RITA LEE : LANCA PERFUME 1980
Titre le plus fameux de la plus célèbre rockeuse brésilienne, extrait de l'album "Rita Lee" (celui de 1980, pas celui de 1979).
CULTURE : TWO SEVENS CLASH 1977
Single mythique du Reggae et du groupe, qui a influencé beaucoup de monde en Angleterre et ailleurs.
Et puis l'effet apocalyptique de 1977, on le subit de plein fouet 😆!
KID'S RETURN DE TAKESHI KITANO 1996
Synopsis :
Shinji et Masaru sont deux jeunes hommes adeptes de l'école buissonnière et du racket de leur collègues étudiants.
Un jour, l'ami d'une de leurs victimes corrige Masaru.
Ils décident alors de commencer des cours de boxe.
Si Shinji va poursuivre studieusement une carrière dans le Noble Art, Masaru prendra la voie des Yakuzas.
Mais peut-on vraiment échapper à son destin ?
Un film que Kitano a tourné pendant sa convalescence après un accident de moto qui l'a laissé avec des séquelles.
Cette histoire de deux adolescents (et brièvement de certains de leur collègues) est particulièrement prenante, très rythmée et portée par la narration typique de Kitano (le film se termine comme il a commencé).
La musique de Joe Hisaishi est magnifique une fois de plus.
Et comme dans la plupart des chroniques du Kitano de la grande époque, deux extraits de la bande son :
vendredi 29 mars 2019
MAD SEASON : WAKE UP 1995
Morceau d'ouverture de "Above", seul album de ce "supergroupe" de Seattle.
JUGATSU (BOILING POINT) DE TAKESHI KITANO 1990
Synopsis :
Masaki est un jeune homme timide, de peu de mot, employé dans une station service et jouant dans l'équipe de baseball locale.
Un jour, un yakuza humilie Masaki, qui répond.
Désormais menacé, Masaki fait appel à un ami et ancien membre du clan, qui lui conseille de se procurer des armes à Okinawa, auprès d'un yakuza un peu fêlé...
Premier "vrai" film de Kitano et déjà impressionnant de maîtrise, tout y est déjà dans ce film : les plans fixes sur les visages, la plage, les yakusas un peu cons et machistes, les ellipses, l'humour typiquement japonais entrecoupés de scènes de violence froide.
Seul manque la musique d'Hisaishi, ce qui sera fait avec le film suivant.
mercredi 27 mars 2019
L'ARC DE KIM KI-DUK 2005
Synopsis :
Un vieux propriétaire d'un bateau vit en pleine mer avec une jeune fille qu'il a "recueilli" il y a 10 ans.
Pour subvenir à ses besoins, il loue des banquettes sur son navire à des pécheurs venus du continent.
Le vieil homme compte se marier avec la jeune fille très prochainement, à son 17ème anniversaire, mais voilà que débarque un beau jeune homme venu pécher avec son père...
Un film poétique, métaphysique et qui vire au symbolisme sur la fin (particulièrement remarquable).
Deux êtres coupés du monde qu'on n'entendra jamais parler de tout le métrage (un lieu commun du cinéma asiatique et de celui de Kim Ki-duk en particulier) avec l'interprète qui jouait Jae-yeong dans "Samaria".
Un film parfois dérangeant mais une vision particulière de l'amour, un très beau film en tout cas.
mardi 26 mars 2019
BAD GUY DE KIM KI DUK 2001
Synopsis :
Han-gi, un voyou silencieux qui travaille pour un réseau de prostitution, aperçoit dans la rue Sun-hwa, jeune fille innocente qui attend son petit ami.
Il l'embrasse de force et se fait humilier par la fille, son copain et des policiers qui passaient.
Pour se venger il monte une machination pour forcer Sun-hwa à se prostituer et une fois fait, il va se mettre à épier l'objet de son désir.
Un film à la fois violent et iconoclaste, qu'on ne pourrait pas faire en Europe (la France, on en parle même pas), à la fois immoral et romantique et qui est une sorte de croisement entre "Locataires" et "Samaria" du même auteur.
Ce n'est pas mon Kim préféré mais un métrage qui ne laissera personne indifférent.
dimanche 24 mars 2019
VINNIE VINCENT INVASION : SHOOT U FULL OF LOVE ET ANIMAL 1986
Extraits du premier album éponyme du groupe de Vinnie Vincent, guitariste de Kiss de 1982 à 1984 (lors du deuxième souffle du groupe).
A l'époque on soupçonnait Vinnie Vincent d'accélérer les bandes de ses solos.
vendredi 15 mars 2019
THE COAST GUARD DE KIM KI-DUK 2002
Synopsis :
Kang est un soldat des gardes-côtes dans le sud de la Corée.
Particulièrement déterminé à tuer un espion Nord-Coréen, il tue par méprise un civil venu passer du bon temps avec sa petite amie.
La femme va sombrer rapidement dans la folie, prenant chaque soldat pour son petit ami décédé et s'offrant à eux.
Quand à Kang, réformé pour instabilité, va lui aussi sombrer dans la folie, mais meurtrière...
Un film anti-militariste qui joue sur l'absurdité de certaines situations et qui peut rappeler "Platoon" d'Oliver Stone, ou "Outrages" de Brian De Palma sur l'emprise psychologique en milieu militaire.
Le métrage bascule vers la fin vers une sorte de conte fantastique.
Pas le meilleur Kim, mais un film solide quand même.
jeudi 14 mars 2019
mercredi 13 mars 2019
SAMARIA DE KIM KI-DUK 2004
Synopsis :
Jae-yeong veut s'envoler pour l'Europe avec son amie Yeo-jin.
Pour gagner l'argent nécessaire, elle décide de se prostituer avec l'aide de Yeo-jin qui prend les rendez-vous et fait le guet.
Jae-yeong prend sa tâche comme un acte quasi-mystique au grand désespoir de son amie.
Un jour, l'affaire tourne mal et Jae-yeong, pour échapper à la police, saute d'une fenêtre et meurt à l'hôpital.
Yeo-jin décide de rendre l'argent aux clients de son amie, tout en couchant avec eux, mais un jour, son père la voit...
Encore un film poignant, surtout dans sa dernière moitié, qui dépeint les relations père/fille et la place de la prostitution en Corée.
L'interprétation des trois protagonistes est admirable et une fin ouverte comme souvent avec le réalisateur.
mardi 12 mars 2019
ADRESSE INCONNUE DE KIM KI-DUK 2001
Synopsis :
Dans un village à côté d'une base américaine, Chang-kuk est un métis né d'un père américain, il vit avec sa mère dans un bus abandonné et travaille pour un éleveur de chiens destinés à la consommation.
Ji-heum est le fils d'un héros non reconnu de la guerre de Corée et est secrètement amoureux de Eun-wook, jeune fille qui souffre de cataracte après un accident.
Mitch est un soldat américain plutôt instable qui s'intéresse aussi à Eun-wook et lui propose de faire opérer l’œil à l'hôpital américain en échange de sa compagnie.
On suit tout ce beau monde dans ce qui va être leur déchéance dans la brutalité de la vie.
D'une violence, d'un nihilisme et d'un désespoir total, c'est ce que nous propose cette histoire qui s'inspire de faits qu'a vécu le réalisateur dans sa jeunesse.
Point d'espoir ici, tout n'est que meurtre, suicide ou mutilation, ce film aurait dû s'appeler "monde de chien" (le titre était déjà pris).
Certaines scènes (un bon quart du film) peuvent choquer les âmes sensibles (surtout ceux qui aiment les chiens) mais un film fort assurément et qui a eu un bon accueil dans les festivals.
lundi 11 mars 2019
L’ÎLE DE KIM KI-DUK 2000
Synopsis :
Hee-jin, muette, s'occupe de cabanes flottantes de pécheurs, fournissant nourriture, articles de pèche et parfois son corps aux locataires.
Un homme débarque, désespéré et sans but précis et qui va vite troubler la jeune femme.
Une histoire d'amour et de sang va bientôt s'installer...
Film de la consécration pour le prodige Coréen, dont certaines scènes ont choqué les spectateurs, avec une remarquable interprétation de l'actrice Suh Jung, tout en mystère et sensualité.
Un personnage muet ou qui ne parle pas, cela deviendra un classique dans la rhétorique de Kim.
Un film magnifique et émouvant, qui rappelle le "Printemps, Eté,..." du même auteur en 2003.
Attention aux scènes violentes cependant.
ALICE IN CHAINS : FACELIFT 1990
Premier album du groupe de Seattle et un des premiers succès du "Grunge", bien avant le "Ten" de Pearl Jam et le "Nevermind" de Nirvana.
Du Alice In Chains pur jus: sombre, lourd, dépressif, et des sujets comme la toxicomanie (que Layne Staley, le chanteur connait bien), la dépréciation de soi-même, la haine et le désespoir.
Les trois-quart du disque sont composés de chef-d'oeuvre qui sont :
OLD BOY DE PARK CHAN-WOOK 2003
Synopsis :
Dae-su est un père de famille un peu minable qui se fait enlever et enfermer dans une cellule/chambre d'hôtel et ce, pendant 15 ans.
Relâché après avoir été hypnotisé, il n'aura de cesse de chercher le qui et à comprendre le pourquoi.
Park Chan-wook signe ce thriller bien tordu avec les rebondissements qui vont avec et qui est devenu un des films Coréen les plus connu.
Un bon travail des acteurs et de Choi Min-sik en particulier, des scènes de bagarres assez originales, plus quelques moments choc et des tabous, un film que l'on n'oublie pas.
Il faut néanmoins bien être concentré lors de la dernière demi-heure pour suivre les subtilités et rebondissement de l'histoire.
dimanche 10 mars 2019
GUNS N' ROSES : APPETITE FOR DESTRUCTION 1987
Premier album du groupe de Los Angeles, un des meilleurs disques de Rock de l'histoire qui s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires.
Un disque aussi important qu'a pu l'être "Never Mind The Bollocks" des Sex Pistols ou "Pet Sounds" des Beach Boys précédemment ou "Nevermind" de Nirvana ensuite.
Production d'un groupe qui avait faim à l'époque, d'une cohésion et d'une urgence qui s'entend et surtout une homogénéité dans la qualité des titres (pas un seul mauvais morceau) qui deviendront quasiment tous des classiques du genre.
Pour les rares qui n'ont jamais entendu ces titres, voici une sélection :
THE MARTIAN : WINDWALKER 1995 ET SKYPAINTER 1994
"Skypainter" est extrait de l'EP "The Long Winter Of Mars" et "Windwalker" de l'EP "Ghostdancer".
samedi 9 mars 2019
MILLENNIUM MAMBO DE HOU HSIAO-HSIEN 2001
Synopsis :
A Taïpei, Vicky traîne sa jeunesse entre boîtes de nuit, son petit ami, un DJ du dimanche oisif et très jaloux et un ami plus âgé, Jack, un tenancier de bar et chef de gang.
Chef de file du cinéma Taïwanais, Hou Hsiao-hsien réalise ce succès inattendu en 2001, sorte de "Trainspotting" en moins nerveux, à la bande son Techno.
Film centré sur sa star Shu Qi, tout en finesse, qui incarne la jeunesse entre la génération X et Y abordant le XXIème siècle avec doutes et appréhensions.
A noter un montage et une narration parfois déroutante qui peut rendre la compréhension compliquée à la première vision.
Bon film assez original.
THE MARTIAN : STAR DANCER 1993
Planète du système Underground Resistance, face B du EP 4 du collectif.
De la bonne Techno de Detroit, dansante et spirituelle à la fois.
PAUL HARDCASTLE (JAZZMASTERS) : DESIRE 2002
Titre de "Hardcastle 3", un de ces morceaux les plus connus de sa période Smooth Jazz et un classique du genre.
OZZY OSBOURNE : DIARY OF A MADMAN 1981
Titre éponyme du deuxième album du Madman, ou Prince Des Ténèbres, c'est selon.
IN THE MOOD FOR LOVE DE WONG KAR-WAI 2000
Synopsis :
En 1962, Monsieur Chow et Madame Chan emménagent avec leur conjoints respectifs dans deux appartements mitoyens.
Ceux-ci, souvent absents, vont vite entretenir une liaison, ce que vont vite découvrir l'épouse et le mari délaissé.
A force de se rencontrer pour noyer leur chagrin , ils vont petit à petit avoir des sentiments l'un pour l'autre.
Film de la consécration pour le réalisateur, dans un style posé et sensuel, tout en arabesques, une histoire de relation qui grandit à tâtons, avec un parti pris de ne jamais révéler si le couple délaissé consomme sa relation platonique (le spectateur se fera son propre avis).
Un film adulte et élégant (ce qui vaut aussi pour la garde robe de Maggie Cheung encore bouleversante) à la photographie superbe.
vendredi 8 mars 2019
GREEN VELVET : LA LA LAND 2001
Single et titre de l'album "Whatever" de Curtis Jones, icone de la Tech/House de Chicago.
GEORGE BENSON : WHITE RABBIT 1971
Quelques titres de l'album "White Rabbit" du guitariste, toujours sur la label CTI.
Deux très bonnes reprises, du "White Rabbit" du Jefferson Airplane et "California Dreaming" des Mama's And Papa's et une reprise de l'Été 42 de Michel Legrand.
LES ANGES DÉCHUS DE WONG KAR-WAI 1995
Synopsis :
Chi-ming est un tueur à gages qui est "associé" avec une partenaire qu'il ne connait quasiment pas et qui est amoureuse de lui.
Il va rencontrer une femme blonde un peu excentrique.
Zhiwu est un jeune homme muet qui s'introduit dans les magasins la nuit pour y travailler illégalement (en forçant souvent les clients).
Il rencontre une jeune fille fantasque en peine de cœur.
Dans un style frénétique et stylistique assez proche de "Chungking Express" (les deux histoires devant être inclus à l'origine dans le film de 1994) qui en reprend certains lieux comme le Fast-Food "Midnight Express", un film de romance et de sang qui a été moyennement apprécié mais qui est encore (pour ma part) un bon cru de Wong Kar-wai.
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