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dimanche 26 novembre 2023

L'HERITAGE DE MAURO BOLOGNINI 1976

 





Synopsis :

À Rome en 1880, le vieux Ferramonti liquide sa boulangerie et décide de donner quelques lires à ses trois enfants qu'il déteste et c'est réciproque.
Le fils ainé est un coureur de jupon endetté, la fille est mariée à un fonctionnaire et le dernier essaie de mendier à son père de quoi racheter un commerce de quincaillerie.
Celui-ci finit par épouser Irène, la fille des anciens propriétaires.
Irène va être le personnage principal de l'histoire, intriguant habilement pour mettre la main sur le magot familial du patriarche misanthrope…










Bolognini adapte ici le roman de Chelli, dont l'histoire rappelle un peu celle du "Père Goriot".
Le récit est bien servi par un rythme et un intérêt constant servi par Dominique Sanda qui joue une garce de compétition et Anthony Quinn en misanthrope qui se fera avoir par une encore plus pourrie que son personnage.
C'est peut-être d'ailleurs le seul vrai défaut de ce film admirable, qui ne dépeint que des faibles ou des salauds, on ne se prend pas vraiment de sympathie pour un personnage au fond.
Une belle photographie d'une Rome d'époque souvent brumeuse et pluvieuse et enfin la musique délicate du Maestro Morricone finit d'emporter les suffrages.
Dominique Sanda sera récompensée à Cannes pour son travail impressionnant à tout point de vue.





















samedi 25 novembre 2023

LARMES DE JOIE DE MARIO MONICELLI 1960

 





Synopsis :

Un soir de la Saint -Sylvestre à Rome, une actrice de seconde zone  réduite à faire de la figuration, un ancien comédien vivant d'escroqueries et un pickpocket vont se rencontrer et partager leurs déconvenues jusqu'au petit matin…










Monicelli réunit deux stars du cinéma italien, pourtant plutôt assez éloignées dans leurs genres respectifs : la Magnani et Totò.
La star du néoréalisme, du cinéma d'auteur d'un côté et le Louis De Funès italien de l'autre. Ben Gazarra, quasi débutant au cinéma,  complète le trio principal dans ce film de Noël de Saint-Sylvestre.
Un assez bon rythme dans l'ensemble, la Magnani donne de sa personne comme d'habitude et Totò est plus dans la retenue ici, ce qui est appréciable.
Cette comédie évoque aussi la nouvelle époque du cinéma italien qui renaissait après la succès de "La Dolce Vita" avec des œuvres futures se voulant l'égal de la Nouvelle Vague française avec les films d'Antonioni et de Pasolini.
Après "Le Pigeon" et "La Grande Guerre" Monicelli continue de nous surprendre.



















vendredi 24 novembre 2023

MOI, MOI, MOI ET LES AUTRES DE ALESSANDRO BLASETTI 1966

 





Synopsis :

Le journaliste Sandro philosophe sur l'égoïsme en analysant les manies et travers de ses proches ou des gens qu'il rencontre.









L'avant-dernier film de Blasetti, réalisateur détesté par les critiques car pas de gauche, est un bizarre bazar. 
Sorte de film à sketches sans sketches, sans vraiment de liant qui rappelle un peu du Fellini ("La Strada" est d'ailleurs projeté à un moment) en moins bien réussi.
Le casting est impressionnant : la Lollobrigida, la Mangano, De Sica, Mastroianni, Manfredi et Walter Chiari dans le rôle principal de Sandro.
De bons moments néanmoins grâce surtout à Lollobrigida et Manfredi mais Blasetti a fait mieux, notamment avec le couple Mastroiani/Loren.
















jeudi 23 novembre 2023

THERESE RAQUIN DE MARCEL CARNE 1953

 





Synopsis :

À Lyon, Thérèse tient avec son mari et sa belle-mère acariâtre une échoppe de tissu. Elle n'éprouve rien pour celui-ci et mène une vie morose, sans plaisir.
Débarque Laurent, un italien et connaissance de son mari Camille et c'est le coup de foudre.
Thérèse demande le divorce mais Camille et sa mère refuse et inventent un stratagème pour séquestrer Thérèse près de Paris.
Dans le train qui transporte les époux, Laurent les rejoint et tente de plaider sa cause mais lors d'un affrontement, Camille tombe du train en marche et se tue.
Un matelot qui était présent dans la cabine avec le couple décide de faire chanter Thérèse…









Carné adapte ce roman de Zola pour le situer dans le vieux Lyon, qui est une ville peu utilisée par le cinéma et c'est un lyonnais d'origine qui le dit, en faisant appel à Simone Signoret, la plus grande actrice française de l'époque et Raf Vallone en poupe également en ces années 1950 mais de l'autre côté des Alpes.
L'histoire est assez banale, sorte de croisement entre "Madame Bovary" et "Le Facteur Sonne Toujours Deux Fois".
Le couple star est largement au-dessus du lot (même si Sylvie que je connait peu est convaincante dans le rôle de la vieille mégère) et Roland Lesaffre, qu'on verra dans presque tout les Carné futurs, fait un maître chanteur crédible.
Le coup de théâtre fait un peu forcé mais s'explique néanmoins dans la toute fin.
Un très bon Carné, peut-être son dernier film entièrement réussi, chacun jugera.

PS : dans les années 1950, on pouvait encore se balader sur les quais du Rhône ou de La Saône sans se faire agresser, o tempora o mores.



















mercredi 22 novembre 2023

LES SOPRANO 1999/2007

 






Synopsis :

Tony Soprano est le boss de la famille Di Meo, régnant sur Newark (New Jersey) et ses environs.
Comme dans toutes les histoires de mafia, il doit faire face aux trahisons, jalousies, enquêtes du F.B.I., entre autres choses, mais dans cette série le spectateur est invité dans sa famille, son couple dysfonctionnel, ses maîtresse et ses deux enfants sans compter ses crises de paniques qui lui obligent à consulter un psy…









À l'instar du "Shield" un peu plus tard, "Les Soprano" a redéfini le concept de série au début des années 2000, avec des personnages intéressants, évoluant dans une zone grise un peu plus nuancée que le manichéisme typique des produits américain moyen.
La série, qui est considérée comme la meilleure de toute l'histoire de la télé,  évolue entre le film de mafioso (violence et comédie à la Scorsese, Coen, Tarantino, Ferrara et Coppola dans une moindre mesure) et soap plus banal, avec des scénarios intelligents la plupart du temps, très peu d'épisodes faibles au long des 6 saisons et demi de ces "Soprano".
Comme dans la plupart des histoires de pègre, les différentes "familles" et clans se mélangent, s'éliminent en compliquant parfois la compréhension des tenants et aboutissant du récit mais une grande partie de celui-ci est consacré aux histoires couples, de gamins ou de fesse et reste dans une zone soap et familiale.
On passe beaucoup de temps à manger dans cette série, presque la moitié du temps, l'autre à jurer, tirer (des hommes ou des femmes) ou voler des camions, autos ou "collecter" de l'argent à des débiteurs.
Les femmes sont belles, surtout Drea de Matteo, Aida Turturro, Lorraine Bracco et Kathrine Narducci. Dans les acteurs on a une petite curiosité avec Steve Van Zandt, le guitariste de Springsteen, qui a un rôle un peu en retrait et qui vaut surtout pour ses imitations de Pacino dans "Le Parrain 3" parce que pour le reste il a tendance à faire toujours les mêmes mimiques et c'est vite ennuyeux.
On a aussi Tony Sirico, un ex mafioso reconverti en acteur dans le rôle de "Paulie" un des meilleurs personnages de la série, des gueules habituelles de mafioso qu'on a vu dans les films de réalisateurs cités plus haut et James Gandolfini dans le rôle du héros principal qui sera le rôle de sa vie.
Installer l'histoire dans le New Jersey est intéressante, ça change de la rivale et voisine New-York (qui se détestent dans la réalité) et les âmes de Sinatra, des Rascals, de Dion, des 4 Seasons, de Springsteen planent tout au long des épisodes.
Si les premières saisons nous permettent de rentrer dans l'intimité de ces mafieux, les humanisant et en faisant presque des victimes, à partir de la cinquième, qui bénéficie de la présence de Steve "Mister Pink" Buscemi et d'une bien trop courte présence de Robert Loggia dans un rôle de salaud dont il a l'habitude, remet l'église au milieu du visage en dévoilant par l'assassinat du personnage de Drea De Matteo puis de celui de Buscemi (peut-être le meilleur personnage de la série) ce que sont réellement les mafiosi : des sociopathes immatures, tartuffes et hypocrites, bref des gamins avec des flingues.
La sixième et dernière saison en deux parties nous raconte la chute de la famille Di Meo avec ses trahisons et assassinats en série.

Meilleure série de tout les temps ?

Elle est addictive sans aucun doute, avec des scénarios intelligents alternant passages intimistes dans la sphère familiale et d'autres plus traditionnels aux œuvres du genre, une bande-son variée et une photographie qui ne fait pas trop télé.
Le problème néanmoins c'est qu'à partir de l'avant dernière saison 'la cinquième), je me suis détaché petit à petit des mafieux tant leur violence et leur bêtise rebutent de plus en plus, le clou étant l'assassinat des personnages de Buscemi et de De Matteo qui faisait contrepoids dans la psychologie des protagonistes.

"Les Sopranos" restent tout de même un spectacle de tout premier ordre, adulte et pas vraiment familial, un marqueur de ce début de siècle.







 











dimanche 19 novembre 2023

SHAZZ :CARRY ON (MATTHIAS II DEEP CLUB MIX) 1999

 


Titre du EP "Carry On" sorti en 1999.
Le titre dans sa version originale se trouve sur l'excellent premier album du havrais et pionnier de la House française que je tient en très haute estime.







dimanche 12 novembre 2023

LES VISITEURS DU SOIR DE MARCEL CARNE 1942/1945

 





Synopsis : 

En 1485, un couple de voyageur s'arrête dans un château où le propriétaire festoie en l'honneur de sa fille qui va se marier.
L'homme s'appelle Gilles et la femme Dominique, ils sont en fait des envoyés du malin pour répandre le malheur et le désespoir.
Gilles séduit la fiancée, Anne et Dominique séduit le père de celle-ci et le fiancée de la promise.
Gilles et Anne vont tomber réellement amoureux, ce qui ne plait pas au diable qui décide d'intervenir pour remettre du désordre dans cette histoire...








Tourné et sorti en même temps que "Les Enfants Du Paradis", avec également Arletty et Marcel Herrand, ce conte médiéval poétique et fantastique dialogué par Prévert a ses moments de grâce comme un passage entre le personnage de Alain Cuny et celui de Marie Déa très réussi, qui fait penser à la scène mythique du "Quai Des Brumes" entre Gabin et Morgan.
La distribution est de toute beauté avec Fernand Ledoux (qui ressemble à Prévert par ailleurs), Herrand dans un rôle de salaud cynique qu'on lui connait bien et Jules Berry dans le rôle du marionnettiste démoniaque et puis Arletty qui est une raison même de l'existence de l'humanité.
Chacun interprétera l'œuvre à sa façon, son symbolisme réel ou non pendant la période de l'occupation, c'est le choix du spectateur.
"Les Visiteurs Du Soir" n'atteint pas la grâce miraculeuse des "Enfants Du Paradis", du "Jour Se Lève" ou de "L'hôtel Du Nord"  mais reste une réussite perdurant la suite de classiques de Carné (la période Prévert) qui n'a d'équivalent peut-être que chez De Sica, Kubrick ou Hitchcock.





















samedi 11 novembre 2023

TWIN PEAKS 1990/1991

 








Synopsis :

Dans une ville de Washington, près de la frontière canadienne.
Laura Palmer est retrouvée morte dans un sac plastique, toute la ville de Twin Peaks en est bouleversée.
L'agent du FBI Dave Cooper, fétichiste du café noir, de la tarte à la cerise et du Tibet, débarque pour enquêter, il devra compter avec certains habitants de Twin Peaks qui ont ou un grain ou un secret tordu…








David Lynch, qui est en quelque sorte un Kubrick sous acide, nous introduit sa série par le visage parfait de Joan Chen, une des plus belles femmes qui soit...ça commence plutôt pas mal.
"Twin Peaks", écrit par Lynch et Mark Frost, est un OVNI devenu culte, mélangeant comédie, horreur, mystère, fantastique et policier, le tout lié avec le surnaturel très personnel de Lynch qui nous rappelle l'atmosphère de la "Quatrième Dimension" et qu'il sublimera avec "Lost Highway" et "Mulholland Drive".
L'image est froide, clinique, sans aspérité, distillant un sentiment de malaise souligné par la musique synthétique de Balamenti qui deviendra culte également.
L'action se passe au tout début des années 1990 mais certains décors ou costumes rappellent les années 1950, à la "Happy Days".
La prestation de MacLachlan est sans aspérités et Sherilyn Fenn est une révélation dans un rôle sensuel et mystérieux.
Différents personnages décalés ou fantastiques sont distillés ci et là : une femme et sa bûche nous introduisant chaque épisode par de la philosophie, un géant qui sait tout (un peu comme le vieux qui sait tout dans les films d'horreur) et un nain à l'élocution bizarre dans une pièce aux rideaux rouges qui est une des marques du réalisateur (Blue Velvet).
Ce mélange des style est parfois un peu lourd, comme certains effets comiques dignes d'un soap pour ménagères ou de certaines séquences redondantes mais les nombreuses intrigues de l'histoire (la plupart des personnages complotant quelque chose de pas catholique) font avancer le train tant bien que mal et serviront pour meubler dans la deuxième saison.
"Twin Peaks" se divise en deux saisons dont la première assez courte et une seconde plus longue, plus un film "préquelle" en 1992 qui raconte la vie du personnage de "Laura Palmer" avant son meurtre.
Le pilote de la première saison est un film à lui tout seul, 90 minutes, réalisé par Lynch et présentant ce que sera l'ADN de l'œuvre. 
La première saison est assez réussie, avec très peu de déchets, l'intrigue étant amenée progressivement jusqu'au cliffhanger obligatoire.
La deuxième saison est du même tonneau jusqu'au septième épisode ou le "meurtrier" de Laura Palmer est révélé à la surprise générale.
Les quatre ou cinq épisodes suivant sont d'un ennui et d'une médiocrité de compétition (Lynch et Frost étaient occupés ailleurs) avec des personnages inutiles comme la rousse Nadine ou le crétin bellâtre vendeur de vêtement.
Les derniers épisodes nous présente le personnage de Windom Earle, nouveau méchant démoniaque de la série qui reprend du coup son efficacité du début.
Le tout dernier, réalisé par Lynch, est une œuvre d'art et probablement un des meilleurs épisodes de l'histoire de la télévision, encore meilleur que le pilote de la première saison.
On utilise souvent le mot "culte" pour tout et n'importe quoi mais cette série est devenue une vraie religion pour certains, remplie de symboles et de mystères.

Lynch à réalisé un long un 1992, "Fire Walk With Me", narrant les derniers jours de Laura Palmer, culminant par une dernière demi-heure de haute volée où Sheryl Lee donne de sa personne (travail impressionnant et éprouvant).
Les réalisations de Lynch demandent une participation active du spectateur, devant créer souvent sa propre œuvre comme dans "Lost Highway" (son film le plus radical) ou "Mulholland Drive".
En quelque sorte, le spectateur est invité à terminer l'œuvre.























vendredi 10 novembre 2023

VINCE WATSON : PERPETUAL 2023

 


Titre de l'album éponyme du génie écossais de la Deep Techno, très prolifique cette année.










Et un autre, "Method Of Emotion".







lundi 6 novembre 2023

CURTIS MAYFIELD : CANNOT FIND A WAY 1974

 


Titre de l'album "Got To Find A Way" d'un des maîtres de la Soul/Funk, toujours accompagné d'une orchestration recherchée comme il est de coutume avec sa musique.







dimanche 5 novembre 2023

THE SHIELD 2002/2008

 







Synopsis :

"The Shield" nous propose de suivre la vie d'un poste de police dans le quartier malfamé fictif de Farmington de Los Angeles, théâtre d'affrontements entre gangs latino, noirs, arméniens ou coréens sous fond de trafic divers et de prostitution.
On suit particulièrement la vie de la brigade de choc emmené par Vic Mackey et constituée du redneck du sud Shane, du gars tranquille et baraqué Lem et d'un autre plus discret et spécialiste d'informatique Ronnie.
Cette brigade pratique l'extorsion, le racket, le chantage, utilise des méthodes violentes pour arriver à ses fins et en croque au maximum, bref…des ripoux de compétitions.
On suit aussi les enquêtes de Claudette, chef à poigne mais d'une honnêteté rare, de Dutch, spécialiste de meurtres et viols en série et profileur assez habile, de l'officier Danny à l'histoire compliquée, de Julien, policier débutant tenant de refouler ses pulsions homosexuelles et enfin du chef Aceveda, aux ambitions politiques importantes.
La brigade de ripoux va notamment mettre la main sur un magot important appartenant à la pègre arménienne mais malheureusement le chef Aceveda, certains collègues et les arméniens vont finir par se douter de quelque chose et mettre une pression de plus en plus constante sur le groupe de flics de choc qui en croquent…









Quand cette série a débarqué sur le câble américain, puis français, ce fut un véritable choc de par sa violence, sa réalisation plutôt énergique, son style documentaire et surtout pour ses personnages gris et nuancés (une rareté dans les produits américains plutôt manichéens et simplistes destinés aux simplets bouffeurs de pop corn).
"The Shield" sent l'urine, les seringues et préservatifs usagées, la crasse et la tequila, est destiné à un public adulte et sort clairement des sentiers battus, ce qu'avait essayé de faire une série comme "Starsky Et Hutch" dans ses deux premières saisons dans les années 1970.
On remarque aussi dans cette série ce que la société américaine va devenir avec les prémices de ses obsessions racialistes et égalitaires, sa "discrimination positive" qui ne fait que niveler sa société vers le bas et donc sa chute, en témoigne le personnage de Julien, policier noir homosexuel qui sera en quelque sorte le moule de beaucoup de personnages à venir dans les années qui suivront jusqu'à aujourd'hui.
La première saison nous présente les personnages dans des enquêtes présentées assez sommairement au début (la série exige une concentration et une disponibilité assez importante de la part du spectateur), des personnages qui sont au début secondaires deviennent parfois principaux dans les saisons suivantes, dans le style choral. Vic Mackey nous est présenté de manière plutôt sympathique dans l'ensemble au début malgré ses tendances à molester les gredins mais la dernière scène de la saison où il bute froidement un collègue pose un peu plus le personnage assez compliqué à définir, de premier abord, et très bien écrit.
La deuxième saison est celui du "money train" des arméniens qui finira par détruire la brigade dans les suivantes.
La troisième saison se concentre sur l'enquête pour retrouver le fric des arméniens, les difficultés à planquer les billets qui sont marqués et traçables et aussi l'agression et le viol d'Aceveda qui cherchera à se venger de manière expéditive.
La quatrième saison voit arriver le personnage de Rawling, interprété par Glenn Close, qui instaurera la politique des saisies de biens de délinquants qui finira aussi par causer sa perte.
La cinquième saison nous propose d'assister à une véritable partie d'échec entre un inspecteur de la police des polices interprété par l'excellent Forest Whitaker et la bande de ripoux.
La sixième et septième saison raconte la chute de la brigade de choc, l'assassinat d'un de ses membres par un autre qui finira par se suicider et tuer sa famille et aussi (et peut-être surtout) par le personnage principal qui va se révéler être un des plus grands salopards jamais écrits dans l'histoire de la télévision.
Les trois ou quatre derniers épisodes frôlent d'ailleurs la perfection, on est cloué à notre canapé, un sourire discret aux lèvres jusqu'à la fin ouverte.

The Shield est une série qui ne nous prend pas pour des idiots et une des meilleures depuis "Columbo" ou "Chapeau Melon", à voir et à penser.