Translate

dimanche 31 janvier 2021

MARIS ET FEMMES DE WOODY ALLEN 1992

 





Synopsis :

Deux couples d'amis, mariés, se retrouvent pour un restaurant.
L'un des couples annonce qu'ils vont se séparer, mais cette nouvelle va provoquer une déflagration dans l'autre couple...








Tournée en une époque de grande inspiration pour Allen, cette danse à plusieurs partenaires est remarquablement écrite et interprétée, filmée tel un documentaire avec certaines scènes caméra à l'épaule.
Judy Davis joue un rôle qu'elle connaît à la perfection : celle de la "fêlée" névrotique capable de péter un plomb à tout moment, elle en sera d'ailleurs récompensée à de multiples reprises.
Une saveur supplémentaire, et qui ajoute au style documentaire, est de savoir ce qui se passait dans la vie du couple Farrow/Allen.
La présence de Sidney Pollack nous rappelle "Eyes Wide Shut" de Kubrick qui renvoie en partie à cette histoire.
Un excellent cru il va sans dire, du Allen d'école comme il nous en offrira de plus en plus rarement dans les décennies suivantes.


















samedi 30 janvier 2021

STARDUST MEMORIES DE WOODY ALLEN 1980

 





Synopsis :

Sandy Bates est un réalisateur de films comiques adulé, en pleine production de sa nouvelle oeuvre plus sérieuse, psychanalytique, Fellinienne ce qui ne plaît pas à ses producteurs.
Invité à un festival rétrospectif de ses films dans le New Jersey, il va faire des rencontres peu communes mais peut-être que tout cela est dans sa tête et inversement...








Poser un synopsis de cet OVNI qu'est "Stardust Memories" n'est pas une mince affaire...Hommage à Fellini ("Huit Et Demi" bien sûr) mais aussi au cinéma Italien Néoréaliste.
On pense aussi à "Eraserhead" de Lynch pour la scène d'introduction dans le train et la scène de "l'assassinat" du cinéaste par un fan est troublante quand on pense à ce qui est arrivé à Lennon trois mois après la sortie du film.
J'ai longtemps méprisé ce film, puis en le revoyant pour la quatrième ou cinquième fois, j'ai entrevu une certaine lumière dans l'obscurité folle des images et du récit.
Une oeuvre à part, assez clivante mais au fond fascinante.
Les actrices, surtout Jessica Harper, sont remarquables comme d'habitude dans le cinéma d'Allen.

















SEPTEMBER DE WOODY ALLEN 1987

 





Synopsis :

Lane passe les derniers jours du mois d'août dans la maison familiale qu'elle a décidée de mettre en vendre.
Quelques mois auparavant elle a tenté de se suicider et semble remonter doucement la pente en compagnie d'un écrivain dont elle est tombée amoureuse, qui lui, est attiré par sa meilleure amie Stephanie, mariée avec des enfants.
Pour couronner le tout, la mère de Lane est présente avec son compagnon, exubérante, avec une vie et des expériences longues comme un jour d'été.
Un soir d'orage tout va voler en éclat...






 


Un huis clos dramatique, ascétique et psychologique qui fait penser à du Bergman mais en fait ressemble plus à du Cassavetes.
Film théâtral et choral qui suit les protagonistes au plus près en de longues séquences nous montrant les fêlures de chacun.
Mia Farrow donne de sa personne et impressionne ainsi que Dianne Wiest.
Un Allen qui clive, certains le détestent, les autres l'adorent...je pense simplement qu'il mérite d'être découvert.


















vendredi 29 janvier 2021

COUPS DE FEU SUR BROADWAY DE WOODY ALLEN 1994

 





Synopsis :

En 1928, David est un auteur de théâtre intègre donc fauché car plus personne ne veut produire ses "chef d'oeuvres" qui ennuient tout le monde.
Il réussit pourtant à trouver un nabab qui s'avère un gangster qui exige un grand rôle pour sa cruche de petite amie.
Les problèmes continuent quand le garde du corps de "l'actrice" décide de réécrire la pièce...








Un succès pour ce Allen d'époque sur le monde théâtral, merveilleusement écrit et interprété par le casting dans son ensemble.
On peut remarquer un petit clin d'oeil à "Boulevard Du Crépuscule" dans le rôle de Helen Sinclair interprété par Dianne Wiest (qui lui vaudra un Oscar), ainsi qu'aux films de gangsters de Scorsese ou Coppola.





  










jeudi 28 janvier 2021

LE SENS DE LA FÊTE DE ERIC TOLEDANO ET OLIVIER NAKACHE 2017

 





Synopsis :

Max livre des mariages clés en main et pour cela il a une équipe assez bigarrée et plus ou moins expérimentée comme le film nous propose de le montrer sur une période de 24 heures lors d'une noce dans un chateau Parisien.








Un film choral au rythme plutôt soutenu centré sur le talent de Bacri et quelques bon moments d'interprètes faisant alors leur preuves, Eye Haïdara notamment.
Quelques répliques et passages devenues cultes pour cette réussite pas trop bobo, ce qui est appréciable.

















dimanche 24 janvier 2021

GUERRE ET AMOUR DE WOODY ALLEN 1975

 






Synopsis :

La mère Russie, au début du XIXème, Boris est un trentenaire intello qui est amoureux de sa cousine Sonja, intellectuelle également autant qu'idéaliste.
C'est alors qu'un Empereur Corse court sur pattes décide d'envahir le pays et que les fils de la nation sont mobilisés.
Défiant tout pronostiques, Boris devient un héros de guerre...













Un film de transition, comme on dit, entre les comédies burlesques du début et les oeuvres matures comme le classique à suivre "Annie Hall".
De bonnes séquences et des parodies de certains Bergman (certaines sont réussies, d'autres néanmoins sont les principaux points faibles du métrage).
Je n'ai jamais été un grand fan de ce film, surtout quand on pense au chef d'oeuvre que sera "Annie Hall" et "Manhattan" mais certains adoreront.












samedi 23 janvier 2021

WOODY ET LES ROBOTS DE WOODY ALLEN 1973

 





Synopsis :

Miles, un gars de 1973 qui a été cryogénisé, est réveillé 200 ans plus tard dans une société aseptisée et ressemblant à une dictature sanitaire, un peu comme en 2021 en fait mais passons...
Ceux qui l'ont réveillé sont des résistants dont le but est de renverser le dictateur et comptent bien se servir du malheureux pour arriver à leur desseins.
Il arrive à s'échapper et, déguisé en robot domestique, trouve refuge dans l'appartement d'une bourgeoise frigide et versificatrice...









Allen compose une comédie entre science-fiction (un clin d'oeil à "2001" de Kubrick que l'humoriste appréciait particulièrement) et hommage aux films comiques muets Américains.
Premier film où le cinéaste dirige sa muse d'alors, Diane Keaton, qui sera pour beaucoup dans le processus de maturité du cinéma d'Allen qui prendra acte avec "Guerre Et Amour".
"Sleepers" est considéré comme le meilleur Woody Allen première période, ce qui n'est pas mon avis, lui préférant les trois premières bouffonneries mais certaines scènes sont devenues cultes.
















vendredi 22 janvier 2021

TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE SEXE DE WOODY ALLEN 1972

 





Synopsis :

Est-ce que les aphrodisiaques fonctionnent ?
Qu'est-ce que la sodomie ?
Est-ce que des femmes ont du mal à atteindre l'orgasme ?
Est-ce que les travestis sont homosexuels ?
Que sont les pervers ?
Est-ce que les expériences sur la sexualité servent à quelque chose ?
Qu'est-ce qui arrive lors d'une éjaculation ?
À toutes ces questions existentielles qui nous empêchent de dormir, Woody y répond avec sa malice d'adolescent prépubère.








Le film le plus connu de la première période d'Allen, une comédie à sketches (spécialité Italienne) qui est l'adaptation d'un succès littéraire.
La plupart des segments sont excellents (je ne suis pas fan de celui du jeu télévisé) , certains sont très osés et drôles (le sujet sur la zoophilie et celui sur le travestisme) et le cinéaste nous offre un hommage à Antonioni sur un segment entièrement en Italien (et Louise Lasser en double de Monica Vitti) et au cinéma fantastique avec une parodie de "Frankenstein", "L'île Du Docteur Moreau" et du "Blob".


















BANANAS DE WOODY ALLEN 1971

 






Synopsis :

Fielding est cobaye pour une entreprise et a le physique de Woody Allen, ce qui n'est pas un avantage dans la vie.
Il rencontre Nancy, activiste féministe gauchiste et les deux se fréquentent brièvement avant d'être largué car faible, sans conviction et non viril.
Par désespoir, Fielding part au San Marcos, dirigé par un dictateur mis au pouvoir par les States (comme il était coutume à l'époque) et que Nancy combattait politiquement, se fera kidnapper par les rebelles communistes pour ensuite devenir le héros puis le président fictif du pays...








Pour sa deuxième bouffonnerie originale, Allen insuffle une réflexion politique à cette succession de gags très inspirés qui sera le premier vrai succès du cinéaste avant le plus aléatoire film à sketches "Tout Ce Que Vous Avez Toujours Voulu...".
Louise Lasser, humoriste de grand talent et épouse de Allen à l'époque livre une bonne prestation dans le rôle de Nancy.
Bref du caviar comme le premier film.

















TANGERINE DREAM : HORIZON (PART 1&2)REMIX 2019

 


Réinterprétation contemporaine du titre sorti sur le live "Poland" de 1983, extrait de l'album de remix "Recurring Dreams" du groupe Allemand.











La version originale :





mardi 19 janvier 2021

NAKED EYES : PROMISES PROMISES 1983

 


Single, extrait du premier album "Burning Bridges", de ce groupe Britannique relativement méconnu, dans la lignée d'un Duran Duran, ABC ou Spandau Ballet.






LA-BAULE-LES-PINS DE DIANE KURYS 1990

 





Synopsis :

En 1958, deux jeune soeurs passent leurs vacances à La Baule avec leur tante et cousins alors que leur parents se déchirent chez eux à Lyon.
Les farces, les amourettes et la baignade tuent le temps mais l'absence des parents se fait sentir...





 


Ce film estival et/ou familial dans la lignée du "Diabolo Menthe" de la même réalisatrice ou du surestimé "L'Hôtel De La Plage" de Michel Lang.
Un très bon cru de la Lyonnaise avec une interprétation des enfants qui font tout le sel (marin) de l'oeuvre et son principal intérêt.
Bacri et Valéria Bruni Tedeschi sont excellent également dans cette douceur que je recommande.


















dimanche 17 janvier 2021

PRENDS L'OSEILLE ET TIRE TOI DE WOODY ALLEN 1969

 





Synopsis :

Virgil est petit, roux, myope et maladroit et pourtant il décide de faire carrière dans le crime.
Après moults arrestations et séjours en prison il rencontre Louise, une belle et jeune blanchisseuse mais peut-on échapper à son destin ?










Premier vrai film réalisé par Allen, un mockumentaire dans le style des comédies qu'il nous proposera jusqu'à "Guerre Et Amour" en 1975.
Le Allen que je préfère de cette première période, peu de moments faibles dans ces 80 minutes de délire de grande inspiration.
Il fera un film très similaire trente ans après avec "Escrocs Mais Pas Trop".
Un excellent film pour se familiariser avec l'humour Juif New-Yorkais de l'auteur-cinéaste.

















TARIKA BLUE : TRUTH IS THE KEY ET DREAMFLOWER 1977

 


Tarika Blue était un groupe New-Yorkais de Jazz Funk qui a réalisé seulement deux disques, l'entièrement instrumental "The Blue Path" en 1976 et "Tarika Blue" qui comporte des titres chantés de très haute qualité comme ce "Truth Is The Key" qui ressemble à de l'intelligent Drum And Bass qui n'aurait pas encore été inventée ou l'instrumental "Dreamflower" tout aussi envoûtant.
Ce groupe était de la qualité d'un Steely Dan époque "Aja".
Le guitariste du groupe était le japonais Ryo Kawasaki qui a sorti des albums solos de très bonne facture.









SPIN : YELLOW KITES 1977

 


Spin était un groupe Hollandais de Jazz Rock/Funk qui n'a réalisé que deux albums de très haute qualité, un disque éponyme en 1976 et  "Whirlwind" l'année suivante où se trouve ce titre entraînant qui aurait pu devenir un hit.

À découvrir...





PHAROAH SANDERS : LOVE WILL FIND A WAY 1979

 


Titre éponyme de l'album du saxophoniste, sorti en 1979, dans le genre cool jazz, Quiet Storm.






MAX ET JÉRÉMIE DE CLAIRE DEVERS 1992

 





Synopsis :

Jérémie est un truand minable qui n'arrive pas à avoir la confiance de ses employeurs.
Après une énième jérémiade, ceux-ci lui confient la mission d'effacer Max, un retraité aisé, qui est en fait un ancien tueur à gage d'excellente réputation...








Un polar comique dans lequel Lambert joue ce qu'il est dans la vie (les cinéphiles auront compris) et dont le principal intérêt sont les scènes entre les deux grands ducs, magiques comme d'habitude et le personnage plutôt bien écrit de Max, complexe et donc très intéressant.
Marielle n'aura toujours pas son César, qu'il n'a jamais eu, ce qui est un scandale bien entendu.

















samedi 16 janvier 2021

LA VIE ET RIEN D'AUTRE DE BERTRAND TAVERNIER 1989

 





Synopsis :

En 1920, le commandant Delaplane est chargé de mettre des noms sur les corps de soldats inconnus.
C'est ainsi qu'il croise le chemin des deux femmes, l'une bourgeoise, l'autre plus modeste, à la recherche de leur hommes qui s'avérera le même en fin de compte.
Au même moment, l'état somme de rechercher et de sélectionner ce qui sera le soldat inconnu...








Cette époque de notre histoire a été peu traitée au cinéma, celle du grand ménage qui a eu lieu après ce grand foutoir (et grande boucherie) que fut la Grande Guerre.
Tavernier, avec toujours cette arrière pensée-politique qui l'anime, nous fait découvrir ces moments avec une grande minutie et donc un  souci du détail assez poussé.
Une fresque qui a reçu moults éloges et que je trouve pour ma part légèrement surestimée bien qu'elle reste un spectacle plutôt correct et d'une valeur éducative certaine.