CELEBRITY DE WOODY ALLEN 1998

 

Synopsis :

Lee a été un écrivain médiocre, puis un journaliste touristique et fait maintenant dans la chronique mondaine, "les peoples" comme on le disait déjà à l'époque.

Son ex-femme Robin, professeur, essaie tant bien que mal de remonter la pente après la séparation.

Elle rencontre un producteur télé d'origine Italienne. qui va tomber fou d'elle.

Le film nous propose d'être témoin de la chute de l'un et de la réussite de l'autre...

Allen nous propose quant à lui un "Dolce Vita" à la sauce Big Apple avec ce "Celebrity" et sa distribution prestigieuse et ses plans d'orgies et de décadence.

Judy Davis est de beaucoup dans la qualité du film qui bénéficie de plus d'une photographie pertinente pour l'ambition artistique qu'a voulu mettre le cinéaste binoclard.

Le sujet traité préfigure ce que sera le siècle suivant et ses "stars" dont le produit est eux-même et qui sont célèbres simplement parce qu'on les a vus à la télévision non parce qu'elles ont un quelconque talent.

Un bon film qui ne fait pourtant pas partie des Allen que l'on regarde quand on veut "s'en faire un".

LE SORTILÈGE DU SCORPION DE JADE DE WOODY ALLEN 2001

 

Synopsis :

En 1940, CW Briggs, détective d'assurances, a maille à partir avec sa supérieure, Ann Fitzgerald qui le considère comme obsolète, stupide et macho en d'autres choses.

Lors d'une soirée ils sont tout les deux hypnotisés par un magicien qui les fait tomber amoureux l'un de l'autre sous les rires de l'assistance composée des collègues de la boîte.

Le soir même, CW reçoit un coup de fil qui le plonge en trance et lui ordonne d'aller voler des bijoux chez un client de l'agence...

Une comédie policière d'époque plutôt réussie mais que le cinéaste a renié, à tord selon moi, le scénario et les quiproquos qui en composent l'essence étant assez bien vus.

Helen Hunt et Allen ont une certaine complicité dans la detestation qui ajoute un plus également.

À réévaluer.

RETURN TO FOREVER : SORCERESS 1976

 

Extrait de l'album "Romantic Warrior", le plus acclamé des disques de ce supergroupe culte du Jazz Rock, sorti en 1976.

Avec Chick Corea aux claviers, Lenny White (qui a écrit le morceau) à la batterie, Stanley Clarke à la basse et Al Di Meola aux guitares.

Un titre à la fois dynamique et atmosphérique.

FREDDIE JACKSON :I DON'T WANNA LOSE YOUR LOVE 1986

 

Single Soul de ce chanteur qui a eu une notoriété assez brève, tiré de son deuxième album "Just Like The First Time".

TOUT LE MONDE DIT I LOVE YOU DE WOODY ALLEN 1997

 

Synopsis :

Les amours et peines de coeur d'une famille New-Yorkaise démocrate aisée (pléonasme) sous fond de chansons et de danses...et à la fin une morale : il est plus tard que vous ne le pensez !

Une petite comédie musicale très années 50 et tournée partiellement en Italie et en France qui nous offre de bons moments sans prétentions...quant à la partie danse et musique, je laisse les amateurs du genre en convenir par eux-mêmes. 

HARRY DANS TOUS SES ÉTATS DE WOODY ALLEN 1997

 

Synopsis :

Harry Block est un écrivain névrosé dont le dernier livre, qui est un succès, plaît modérément à certaines de ses connaissances qui se sont reconnues dans le texte.

Il est convié à une cérémonie organisée par son ancienne école pour l'honorer mais ne sait qui emmener avec lui : ses anciennes compagnes et/ou épouses, son fils, les prostituées qu'il fréquente, les rares amis célibataires qui lui reste...de plus, les personnages de ses romans vont bientôt envahir la vie de Harry...

Un synopsis brouillon et flou, comme certains personnages du film, où Allen se fait plaisir visuellement en appelant les fantômes de Bergman et Fellini dans une de ses meilleures comédies digne de ses classiques comme "Annie Hall" ou "Manhattan".

Un casting époustouflant est au service du cinéaste inspiré comme il l'a souvent été dans ces années 90.

Si vous aimez Allen allez y, ce film est du pur caviar.

MARVIN GAYE : TROUBLE MAN OST 1972

 

En 1972, on demande au maître Marvin de composer la musique du film de blacksploitation "Trouble Man".

Si l'oeuvre, que je n'ai pas vue et que l'on dit médiocre, n'est pas devenue un classique, la BO quant-à-elle est proprement légendaire comme tout ce que nous a proposé Marvin dans les années 70.

Voici un florilège :

"T" Plays It Cool

Trouble Man

"T" Stands For Trouble

CURTIS MAYFIELD : MAKE ME BELIEVE IN YOU 1974

 

Dernier titre du quatrième album, "Sweet Exorcist", d'un des maîtres de la Soul, aux arrangements léchés.

ACCORDS ET DESACCORDS DE WOODY ALLEN 1999

 

Synopsis :

La vie de Emmet Ray, le deuxième meilleur guitariste de Jazz dans les années 30, après ce gitan français à trois doigts peut-être.

Egocentrique, macho, cleptomane, ivrogne, maquereau et dont les deux passions étaient le tir sur des rats dans les décharges et regarder passer les trains, tout cela et plus est raconté dans un documentaire agrémenté de témoignages de spécialistes.

Allen utilise ici un style qu'il affectionne, le faux documentaire, pour cette comédie d'époque très Jazzy qui emploie la versatilité de Sean Penn pour incarner ce guitariste lunatique qui n'a donc jamais existé.

Un film qui peut faire un peu penser à "Honkytonk Man" d'Eastwood et qui se regarde en tapant des pieds.

MAUDITE APHRODITE DE WOODY ALLEN 1995

 

Synopsis :

Lenny est journaliste sportif et marié à Amanda qui tient la culotte dans le couple.

Elle convainc Lenny, d'abord réticent, d'adopter et c'est ainsi que Max arrive dans le couple pour leur grand bonheur car il se révèle brillant et gentil au fur et à mesure qu'il grandit.

Mais Lenny commence à avoir une obsession qui est celle de rencontrer la mère naturelle du rejeton mais il découvre que celle-ci est une actrice porno et call-girl...

Allen est ici toujours produit par Miramax, la maison dans le vent à l'époque, et élabore un style qu'il développera plus avec son prochain "Tout Le Monde Dit I Love You" c'est à dire introduire des éléments de comédie musicale.

Une très bonne comédie qui nous présente Mira Sorvino qui irradie l'écran de sa beauté et de son naturel comique qui lui vaudra un Oscar.

ESCROCS MAIS PAS TROP DE WOODY ALLEN 2000

 

Synopsis :

Ray est un truand minable, un peu comme Vigil de "Prends L'Oseille Et Tire Toi", en couple avec Frenchy, une nana aussi intelligente que lui mais qui fait de délicieux cookies.

Ray décide de louer un local, avec deux complices, pour servir de couverture au creusement d'un tunnel devant mener au coffre d'une banque située tout près.

Le coup finira par échouer, les truands ayant mal lu le plan des travaux, mais le magasin de cookies servant de couverture est plein à craquer et bien vite le couple décide de se franchiser et devient millionnaire...

Une comédie qui pourrait être une suite à "Prends L'Oseille..." et qui est influencée par des films comme "Le Pigeon" de Monicelli ou "Larceny, Inc" de Lloyd Bacon.

Très bien écrit, avec des dialogues cultes propre à toute comédie qui se respecte et interprété brillamment, le cinéaste retourne à sa première période avec ce parfait divertissement qui est un de mes préférés du binoclard.

À consommer sans modération (comme les cookies de Frenchy).

HOLLYWOOD ENDING DE WOODY ALLEN 2002

 

Synopsis :

Val est un réalisateur qui a vu sa promettante carrière fauchée par son hypocondrie et ses caprices parfois délirants.

Son ex-épouse, en couple avec un producteur Hollywoodien, fait pression pour imposer Val pour le tournage d'un film à New-York et fini par obtenir gain de cause.

Mais Val, qui a encore du mal à se remettre de la rupture et encore plus à travailler avec celui qui lui "a piqué sa femme" devient soudainement aveugle la veille du tournage.

La production va quand-même débuter sans que l'équipe ne soit au courant...

L'auteur nous livre d'excellentes tirades dans cette comédie basée sur les quiproquos et nous offre une fin cynique sur la différence entre l'industrie Hollywoodienne et le marché Européen.

Un agréable film qui fait le boulot et qui pourtant s'est fait descendre par la critique, ce que je trouve injuste car il est du très bon niveau des films d'Allen depuis "Maris Et Femmes" en 1992.

MAYDAY : WIGGIN (STACEY PULLEN MIX) 1992

 

Remix de "Wiggin" de Derrick May sous son pseudo Mayday que l'on peut trouver sur le EP "Long Ago/Mayday" sorti sur Transmat (le label de May) en 1992.

De la Deep Techno de très haute qualité.

DONALD BYRD : THE EMPEROR 1971

 

Titre d'ouverture très dansant de l'album "Ethiopian Knight" du trompettiste Byrd dans sa période Jazz Funk.

VOUS ALLEZ RENCONTRER UN BEL ET SOMBRE INCONNU DE WOODY ALLEN 2010

 

Synopsis :

À Londres, Helena s'est fait plaquer par son mari Alfie après 40 ans de mariage, le malotru voulant se découvrir une seconde jeunesse s'étant mis en couple avec une escort girl dont il est tombé amoureux.

Leur fille Sally est mariée à un écrivain en panne d'inspiration qui est obnubilé par sa voisine Indienne à tomber par terre, et commence à éprouver des sentiments pour son patron.

Helena, désespérée fréquente de plus en plus une "voyante" très compréhensive...

Cette quatrième offre d'Allen tournée à Londres, avec un casting de stars, est une comédie sans prétention qui aurait pu être agréable si on avait pas l'impression de voir un film non terminé tant les destins des protagonistes (sauf en ce qui concerne le personnage d'Helena) sont laissés en suspens en une fin qui n'en est pas une.

Reste l'interprétation toujours excellente (Naomi Watts surtout) dans les films du New-Yorkais et Freida Pinto (la voisine) qui est magnifique.

Un des (le) plus mauvais Woody Allen.

MATCH POINT DE WOODY ALLEN 2005

 

Synopsis :

À Londres, Chris est un ancien tennisman qui n'a jamais réussi, de milieu modeste, qui vivote en donnant des cours de tennis dans un club sélect.

C'est là qu'il rencontre Tom, un jeune homme de la Haute venu prendre des leçons, et les deux ne tardent pas à sympathiser.

Tom va lui faire découvrir son monde, sa soeur qui va tomber amoureuse de lui et Nola, sa petite amie modeste comme lui dont il va tomber amoureux.

Chris sait que la vie est aussi une question de chance et celle-ci semble lui sourire...à moins qu'il ne fasse tout foirer...

Le premier film Britannique d'Allen le New-Yorkais qui nous pond un scénario qui rappelle son "Crimes Et Délits" (le thème de la culpabilité) ou certains films de Danny Boyle, dont le succès critique et commercial tient aussi de la fin nihiliste, pas vraiment Hollywoodienne.

Le casting est aux petits oignons et la grisaille de la City est le décors idéal pour ce théâtre macabre sur le sujet de la part de chance dans l'existence.

Un très bon Woody oui, même si "Match Point" n'est peut-être pas le chef d'oeuvre loué en tant que tel, il est du niveau d'un "Vicky Cristina Barcelona" ou du "Rêve De Cassandre" certainement.

 

ANYTHING ELSE DE WOODY ALLEN 2003

 

Synopsis :

Jerry essaie de percer dans l'écriture de sketches mais a des problèmes avec sa magnifique copine qui ne peut plus faire l'amour avec lui, son agent minable qui veut lui faire resigner un contrat et Dobel, sorte de muse lunatique et parfois violent...

Comédie romantique sympathique qui fait penser parfois aux fulgurances des meilleures douceurs d'Allen et qui bénéficie de Jason  Biggs qui fait le boulot, DeVito excellent comme toujours et le plus important, Christina Ricci qui irradie l'écran de sa beauté et de son talent comique rarement exploité à l'époque.

SCOOP DE WOODY ALLEN 2006

 

Synopsis :

Un grand journaliste meurt et lors de son voyage vers l'au-delà se fait révéler un scoop sur l'identité du "tueur au tarot" qui sévit dans Londres.

Il passe l'information (via diverses apparitions) à une apprentie journaliste qui saute sur l'aubaine et part enquêter, avec l'aide d'un malingre prestidigitateur dans les hautes sphères de la bourgeoisie Londonienne... 

Après le dramatique et triomphal "Match Point", le cinéaste dirige Scarlett Johansson pour la deuxième fois dans cette comédie en roue libre sans vraiment de grand suspense.

Coincé entre le film précédemment cité et "Le Rêve De Cassandre" qui sont deux excellents drames, ce métrage fait plutôt office d'un travail de commande un peu bâclé, pas désagréable mais vite oublié.

MELINDA ET MELINDA DE WOODY ALLEN 2004

 

Synopsis :

Un groupe d'amis scénaristes dînent et débattent sur une question : la vie est-elle tragique ou comique ?

Pour trancher, deux protagonistes décident d'échafauder une histoire sur une femme Melinda, en grande détresse, qui viendrait sonner à la porte d'un appartement où se déroule un dîner et narrer ce récit, l'un de manière comique et l'autre dramatique... 

Dernier film du cinéaste avant sa première escapade Européenne, où il y  trouvera un second souffle, qui nous propose un scénario plutôt original qui est donc traité de deux manières différentes.

Will Ferrell joue ici les mots de l'auteur et Radha Mitchell trouve ici un rôle exigeant et intéressant dans celui de la Melinda en question.

Un Allen moyen néanmoins, du travail correct mais pas le genre de film qu'on se repasse sans arrêt.