Synopsis :
Au début du XXème, un groupe de bandits mené par le vétéran Bishop braquent une banque dans une ville à la frontière du Mexique.
Ils se font tirer dessus par des chasseurs de primes mené par une vieille connaissance de Pike, d'ailleurs c'était un guet-apens et les sacs ne contenaient que des rondelles.
Ils en réchappent et s'enfuient au Mexique où ils tombent sur le général Mapache à la tête d'une armée de révolutionnaire et voulant prendre le pouvoir pour devenir le nouveau dictateur du pays.
Malpache engage la bande pour subtiliser des armes dans un train et dans le même temps les chasseurs de primes continuent leur chasse…
Le troisième Peckinpah est son œuvre de maturité, voire son magnum opus, du générique innovant à la fusillade d'ouverture jusqu'au massacre final, en passant par un anarchisme revendiqué et du fait qu'aucun personnage ne soit vraiment sympathique (gris mais tirant vers le noir).
Cet opéra de la violence a influencé des dizaines de réalisateurs dans le monde entier et est lui-même influencé par le western italien (ici dès le début, on comprend vite qu'on ne verra pas des cowboys au brushing impeccable et rasés de près même après une bataille).
C'est aussi l'histoire d'un siècle et d'un monde qui se terminait, ainsi peut-être de certaines valeurs.
Le seul point noir est peut-être ces gens qui dansent comme Fred Astaire en se faisant canarder ou qui reculent de cinq mètres après un coup de fusil, tout ça n'est pas du tout crédible même si ici, c'est une façon de ridiculiser la violence et aussi de la rendre sale.
"La Horde Sauvage", dans sa presque perfection tout au long de ses 135 minutes et sa déconstruction du western qui renvoie aux œuvres des trois Sergio est le genre de film à voir au moins une fois dans sa vie et un des meilleurs du genre, ainsi qu'un classique américain anti-Hollywoodien.
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