Synopsis :
Au moyen-âge, dans une région volcanique, un homme en fuite se livre au cannibalisme, il est bientôt rejoint par un autre, puis des femmes qu'ils ont enlevées, et d'autres hommes.
Dans les années 1960, en Allemagne, dans un château où vivent un riche industriel nostalgique du führer, son épouse et son étrange fils.
Le jeune homme s'avérera passionné par les porcs, jusqu'à éprouver de l'amour physique pour eux.
Le concurrent, et ami de l'industriel, aussi pourri que son rival va se servir des déviances du jeune homme pour forcer le père à faire une fusion entre leurs groupes industriels.
"Porcherie" ressemble beaucoup au précédent "Théorème" du cinéaste, mais en beaucoup moins réussi.
Deux histoires racontées en parallèle : la médiévale étant quasi sans dialogue, sauf la toute fin, et faisant penser à la famille Manson dans le dernier tiers.
La seconde, est plus politique est une critique de la bourgeoisie, du national-socialisme et d'autres poncifs des œuvres de gauche par un Pasolini qui s'est montré plus pertinent et inspiré.
Dans celle-ci, on retrouve Jean-Pierre Léaud qui est en roue libre et qui fait du Léaud.
"Porcherie" n'est pas un mauvais film en soi mais réservé à un public d'esthètes, d'œuvres expérimentales et des fans du cinéaste avant tout.
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