Synopsis :
Hélène a 39 ans et a beaucoup gagné d'argent dans la mode, seulement elle vient de se faire plaquer par son amant pour une femme plus jeune.
Voulant se ressourcer, elle décide de suivre une cure dans un institut privé à Belle-Île, tenu par le mystérieux docteur Devilers.
Les curistes, des habitués formant presque une famille, accueillent chaleureusement la nouvelle. Le personnel est composé de jeunes Portugais.
Son traitement consiste notamment à de curieuses injections, sensées rendre plus jeune.
Petit à petit, les Portugais, l'un après l'autre, se trouvent mal et finissent par disparaître. L'ami d'Hélène, qui l'a accompagné et qui est un habitué finit même par se "suicider".
Hélène finit par trouver ça bizarre et décide de mener son enquête, bien mal lui en a pris...
"Traitement De Choc" est un bien curieux film, presque plus célèbre par sa séquence ou on voit la distribution complète dans le plus simple appareil (Girardot et Delon compris) batifolant dans l'Atlantique, son final horrifique et sanglant (tourné à l'époque où le Giallo triomphait) que pour sa qualité purement cinématographique.
On est ici en présence d'un film de genre, le thriller horrifique, presque une histoire de vampire, un pur produit d'exploitation mais avec une distribution prestigieuse : La Girardot, Delon et son service trois pièces de compétition (voir la fameuse scène) dans le rôle du docteur maboule Devilers, Michel Duchaussoy dans le rôle de l'assistant et Robert Hirsch dans celui de l'ami homosexuel d'Hélène qui finira dans un ravin.
Le pire dans tout ça, c'est que le film est en fait plutôt pas mal, avec d'autres acteurs, ça aurait surement tourné au navet (au pire), au nanar au mieux mais, et surtout, grâce à la prestation de la grande Annie qui réussit à donner ici une certaine colonne vertébrale à ce récit loufoque, enfant déformé de l'imagination du réalisateur..
Jessua a finalement réussi son coup en douce avec ce thriller iodé et ses popols et nénés aérés, sans parler de tripes.