Synopsis :
Antonio Ricci est un père de famille au chômage depuis deux ans.
Une place de colleur d'affiche se libère, à la condition de posséder une bicyclette.
Ayant récupéré la sienne au mont-de-piété contre quelques draps, il peut envisager ce qu'il espère comme un nouveau départ, mais lors du premier jour de travail, il se fait voler sa bicyclette.
Une longue recherche commence pour retrouver son bien.
Première collaboration entre De Sica et Cesare Zavattini, tourné avec des acteurs non professionnels comme il est coutume dans le cinéma Néo-réaliste italien, ce récit bouleversera le monde entier, obtenant l'oscar du meilleur film étranger et considéré depuis comme un des meilleurs films de tout les temps.
Dans ce film on suit donc le père de famille et son fils à la recherche de sa bicyclette volée et du voleur dans la Rome d'après guerre ou tout n'est que misère (sauf pour quelques privilégiés).
D'espoir en désillusion, le spectateur est témoin de cette descente vers l'irrémédiable qu'est le réel de l'existence, la fin du métrage est d'une vérité rare dans le Septième Art.
Un point, tout personnel, me chagrine quand même, c'est la naïveté du père de famille qu'on dirait sorti des jupes de sa mère (ou d'un film Hollywoodien de l'époque) qui me freine dans l'identification au personnage.
Ceci dit, ça reste objectivement un très bon film très bien interprété, qui marque (quelle fin déchirante !) et qui fait réfléchir.
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