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mercredi 14 novembre 2018

LES COMMUNIANTS D'INGMAR BERGMAN 1962






Synopsis :

Tomas, un pasteur, a perdu la foi depuis la mort de sa femme.
On le voit donner un office dominical pour les quelques fidèles qu'il lui reste, parmi ceux-ci Ingrid, une institutrice athée amoureuse d'un Tomas indifférent et Jonas, un pêcheur au bord du suicide et cherchant un sens à sa vie.







Deuxième film de la trilogie de Dieu, d'une noirceur et d'un désespoir total et qui narre les questions existentielles d'un trio composé d'une femme qui n'est qu'amour et incapable de renoncer, d'un pasteur incapable de croire et d'un fidèle incapable de vivre.
Beaucoup de questions restent en suspens à la fin de ce film (qui fait penser au film de Robert Bresson, Journal D'un Curé De Campagne) plutôt nihiliste, ce qui est généralement bon signe.
Encore une interprétation remarquable d'Ingrid Thulin et un grand Gunnar Björnstrand qui interprète une sorte de prêtre négatif déserté de dieu (qui est une araignée comme dans le précédent "À travers Le Miroir").
Bergman insère deux séquences de solistes, plan fixe face caméra, des deux protagonistes principaux dont la plus longue est celle d'Ingrid Thulin
"Les Communiants" est le type même de l'idée que se font les gens d'un film de Bergman, ascétique, d'une lenteur étirée à l'extrême malgré ses 80 minutes, d'un pessimisme plein, bref une œuvre pour cinéphiles en premier lieu. 










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