Synopsis :
Une étude d'huissier parisien est débordée de travail, les personnes y étant employés n'étant pas des flèches, comme on dit.
L'huissier en chef ayant fait paraître une annonce d'embauche, un homme se présente, peu prolixe, et qui se fait appeler Bartleby.
Au départ abattant une quantité énorme d'un travail ingrat de copiste, sans se plaindre et sans aucune pause, l'homme quasi-muet et d'une solitude extrême va commencer à refuser les taches qu'on lui donne...
D'abord un téléfilm diffusé en 1976, cette réalisation de l'acteur Ronet, adaptation d'une nouvelle d'Herman Melville, est une des oeuvres les plus bouleversantes que j'ai jamais vu.
Une histoire un peu Kafkaïenne de cet homme d'une solitude et détresse extrême que l'on ne peut s’empêcher de rapprocher d'Alain Leroy, le personnage du "Feu Follet" incarné par...Maurice Ronet.
Maxence Mailfort incarne un être "qui a renoncé à vivre" et dont on ne sait rien et qui va profondément toucher et bouleverser son employeur (joué par Michael Londasle excellent comme souvent), désemparé devant la détresse de Bartleby.
C'est le genre de film qui marque le spectateur d'une trace indélébile, comme "Le Feu Follet", telle une cicatrice ou un tatouage, rare, précieux, sur un être de fiction hors-normes tel un Holden Caulfield de Salinger par exemple.
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