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jeudi 13 février 2020

THEMROC DE CLAUDE FARALDO 1973







Synopsis :

Themroc vit avec sa mère et sa soeur, il est peintre en bâtiment dans une grande entreprise et tout les jours c'est métro boulot dodo dans une société où tout est organisé pour ne point penser.
Il voit un jour son patron draguer une secrétaire, se fait prendre et est convoqué pour une remontrance et des explications.
Themroc pète soudainement un cable et commence à pousser des grognements et se comporter de manière sauvage.
À partir de là Themroc va retourner à l'état primitif (manger et baiser en gros) casser le mur extérieur de sa chambre, grogner, chasser et manger du flic entre autres réjouissances.
D'abord éberlués devant tant de non-conformisme, les voisins de Themroc commencent à se rallier à sa cause...




Oeuvre expérimentale, iconoclaste et politique, que l'on peut rapprocher d'un film comme "What A Flash !" de Jean-Michel Barjol sorti l'année d'avant.
Joué par la troupe du Café De La Gare (Coluche, Dewaere, Miou Miou, Romain Bouteille, Henri Guybet)  et Picolli (acteur communiste) dans le rôle titre.
Les acteurs de la troupe jouent plusieurs rôles (des flics, des patrons, des ouvriers, des voisins) comme la parabole d'une société où les gens sont interchangeables.
Aucun dialogue, les personnages s'exprimant avec des onomatopées, des grognements ou des hurlements et l'évocations de tabous dans le but de choquer le bourgeois (l'inceste et le cannibalisme).
Pour ma part je pense que cette oeuvre est beaucoup plus choquante pour les générations d'aujourd'hui, la société décrite dans l'histoire ressemblant trait pour trait à celle de 2020.
Un film qui marque qu'elle que soit l'opinion que l'on a à la fin du visionnage.








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