Synopsis :
Shukichi travaille dans une banque et vit avec ses deux filles, qu'il a élevé seul.
L'aîné, mariée, avec une fille en bas âge, est revenue vivre avec lui après une dispute avec son mari.
La cadette est étudiante et s'est fait mettre enceinte par un jeune homme qui ne l'aime pas.
La mère des deux filles, qu'elle a abandonnées quand elles étaient jeune pour partir avec un collègue de Shukichi, rencontre par hasard la cadette qui ne sait pas qu'elle est sa mère.
À partir de là, tout va aller de mal en pis pour la famille de Shuchiki...
Le dernier film en noir et blanc d'Ozu est peut-être le plus noir et désespéré de son auteur.
Une photographie de film noir qui sied à perfection avec la narration ascétique et lente typique du cinéaste, un sujet sociétal idéal pour installer le drame qui va se nouer.
Une fois de plus les interprètes féminines (Setsuko Hara comme d'habitude et Ineko Arima dans un rôle difficile) sont pour beaucoup dans la qualité de l'œuvre.
Il y a quelque chose de beau dans ce mélodrame réalisé par Ozu qui était au sommet de son art dans cette décennie des années 1950 (comme Hitchcock en occident), de poignant et d'inoubliable qui curieusement n'est pas le plus connu du cinéaste et est rarement projeté.
Une pépite.
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