Synopsis :
Tranches de vies dans un bidonville du Japon où règne l'alcoolisme, la consanguinité et la folie qui va avec :
Un jeune homme fou se prend pour un conducteur de tram et fera le lien entre tous les personnages.
Deux couples d'amis alcooliques pratiquent l'échangisme.
Un homme silencieux passe son temps à tisser des chiffons, il a chassé son épouse après une infidélité et refuse de lui pardonner.
Un oncle fait travailler sa nièce comme une esclave, il finira par la violer et la mettre enceinte.
Un homme handicapé et pourvu de tics est le souffre-douleur de son épouse suscitant l'indignation de ses collègues de travail.
Un clochard vit avec son jeune fils, passant ses journées à rêver de palaces majestueux, mais le gamin finira par mourir d'intoxication.
Au milieu de tous ces miséreux vit un vieux sage, qui tel celui des "Bas-Fonds" va essayer de changer la vie de certains de ses voisins…
"Dodes'Kaden" fait partie de ces œuvres telles "Affreux, Sales Et Méchants" de Ettore Scola, "Visitor Q" de Takashi Miike, ou "Adresse Inconnue" de Kim Ki-duk nous plongeant dans la misère humaine la plus totale et qui sont généralement de très bons films.
C'est le cas ici, aussi dans cette comédie dramatique traitée avec la poésie d'un Fellini où on nous présente une parade de personnages hauts en couleur, autant qu'en douleurs.
"Dodes'Kaden" est un manifeste hors du commun qui fait partie des meilleures œuvres de Kurosawa.
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