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dimanche 10 novembre 2024

JACO PASTORIUS : PORTRAIT OF TRACY 1976

 


Un des titres et solo de basse les plus connus, tout en toucher et harmoniques de l'album "Jaco Pastorius".
Tracy était le prénom de son épouse de l'époque.






jeudi 7 novembre 2024

SYMPHONIE POUR UN MASSACRE DE JACQUES DERAY 1963

 





Synopsis :

Cinq truands parisiens réunissent une somme d'argent pour ramener de la drogue de Marseille. C'est Moreau qui se charge du transport par un voyage en train de nuit.
L'un des comparses, Jabeke, décide de voler la valise d'argent en se fabriquant un alibi avec un séjour à Bruxelles.
Le vol se passe mal et Jabeke est obligé de tuer Moreau et de balancer son corps par la fenêtre du train.
Bon an mal an, il réussit son coup et planque la valise mais ce qu'il ne sait pas c'est que celle-ci contient des faux billets que l'un des associés, Clavet a fourni pendant la mise de fond parce qu'il était à sec question artiche.
Les soupçons vont tomber sur chacun des quatre survivants et le jeu de massacre va commencer...








Ce troisième film de Deray est tiré d'un roman de Reynaud-Fourton, adapté par Deray, Giovanni et Sautet, excusez du peu !
Rochefort, ici avec la lèvre supérieure glabre sauf quand il est déguisé, a le rôle le plus important dans celui de Jabeke, moteur de l'intrigue.
Voir Rochefort, qui m'a toujours fait penser à un paon mutique, dans un rôle ambigu est dépaysant.
Le reste du casting est dominé par Charles Vanel qui joue le chef du groupe de truands, on retrouve Giovanni dans le rôle de Moreau, la première victime et enfin Claude Dauphin et Michel Auclair.
L'actrice Daniela Rocca joue la maîtresse de Rochefort, elle est surtout connue pour avoir joué la femme moustachue de Marcello Mastroianni dans le classique "Divorce À l'Italienne" de Pietro Germi.
Michelle Mercier a un rôle assez effacé mais qui sera important à la toute fin.

L'atmosphère et la photographie fait penser au "Doulos" de Melville et l'histoire fait penser aux premiers Kubrick ("Le Baiser Du Tueur" et "L'ultime Razzia") et enfin le traitement ressemble à du Bresson, un certain dépouillement, voir ascétisme et une approche documentaire dans la partie Lyon/Bruxelles/train de nuit.


Cette symphonie se savoure sans ennui, le suspense est constant et on se demande si le personnage joué par Rochefort va s'en sortir (la fin ressemble à celle de la "Baie Sanglante" de Mario Bava).
Deray prouvait ici qu'il était voué à de beaux lendemains.

Merci à la chaîne Répliques Cultes sur YouTube pour m'avoir fait découvrir ce métrage.

















mardi 5 novembre 2024

THE CURE : SONGS OF A LOST WORLD 2024

 


Sorti le 1er novembre, le nouvel album tant attendu (16 ans) est très bon.
Je me rappelle avoir acheté "Bloodflowers" en 2000 et depuis je ne l'ai réécouté que deux fois tellement il est ennuyeux.
Celui-ci par contre, renvoie à la beauté sépulcrale de "Desintegration" de 1989, des titres à l'intro très longue amenant la voix désenchantée de Robert Smith.
Comme son ainé précité, les derniers morceaux sont les meilleurs.
De la vraie musique sans autotune et autres logiciels cache-misère, ces chansons d'un monde perdu sont hautement recommandables.


Le dernier titre du disque :





Et l'avant dernier :







Et celui d'avant :




dimanche 3 novembre 2024

LA LIGNE ROUGE DE TERRENCE MALICK 1998

 






Synopsis :

Evocation de la bataille de Guadalcanal en 1942, en rentrant dans la tête des protagonistes, les peurs, désespoirs, joies, le tout dans le jus de la guerre traité de manière philosophique et mystique...








Cette adaptation du roman de James Jones au casting impressionnant marque le retour de Malick derrière la caméra après 20 ans de disette et les classiques "Badlands" et "Days Of Heaven".
Les films de guerre me font chier la plupart du temps, moins que les comédies musicales mais pas loin quand même, et si ce n'avait pas été du Malick, je n'aurais probablement jamais vu ce film.
Malick décide de filmer la guerre à hauteur d'homme en faisant transpirer son œuvre d'une peur que chaque soldat peut ressentir dans l'antichambre de la mort qu'est un théâtre de combat.
Ici donc, la philosophie, les questions existentielles et spirituelles se font la part belle entre deux séquences sanglantes où le silence est brisé par quelqu'un qui crève.
La trouille sert de maquillage, que ce soit pour les américains ou les japonais, tous des pantins de la comédie humaine.
La guerre est une loterie où la mort est une récompense, ça marche parfois aussi pour la vie en général.
 et Pour en revenir à des critiques plus cinéphiliques, on se rapproche ici de l'expérience émotionnelle de "Apocalypse Now", mais on effleure seulement la perfection du film de Coppola, en partie grâce à sa longueur pas vraiment justifiée ici et de passages avec les indigènes qui n'apportent rien au propos.
Jim "Jésus" Caviezel est une sorte de pivot narratif qui finira d'ailleurs par vivre une sorte de "Passion", à égalité avec le personnage de soldat/avocat joué par Ben Chaplin.

On est loin des deux premiers Malick mais cette "Ligne Rouge" a quand même de cette maestria, cette liberté de ton qui a fait la réputation du Nouveau Hollywood dans les années 1960 et 70.



















vendredi 1 novembre 2024

PHIL COLLINS : LONG LONG WAY TO GO 1985

 


Ce titre délicat qu'on peut entendre dans un épisode des "Flics À Miami" est le deuxième titre du troisième album de Collins, "No Jacket Required", qui s'est vendu par millions.