Synopsis :
Jock est un jeune homme qui vient de repasser sa grue et son amant avec son flingue.
Thia a tout vu et recueille Jock qui a de la chance car Thia est un truand qui travaille avec son ami Murelli, un "monsieur" comme dit un autre truand Weiss.
Justement les trois sont sur un gros coup qui pourrait les mettre au vert définitivement et proposent à Jock de faire le chauffeur. Dans le même temps, le jeune homme tombe amoureux de la fille de Murelli, Célia.
Le coup tourne mal, Weiss et Murelli meurent et les deux jeunes se font emprisonner.
Seul Thia en réchappe mais doit se cacher...
Enrico apporte son savoir faire à cette histoire policière, qui, même si elle est bourrée d'invraisemblances (le casse, l'évasion collective de la prison) est assez séduisante au final.
L'histoire se concentre sur la fin sur le thème des marginaux en proie à la société, très à la mode à l'époque de "L'épouvantail", "Macadam Cowboy" et "La Ballade Sauvage".
Jean Bouise se voit offrir un rare rôle de premier plan, celui du dabe en chef, même si il se fait repasser assez vite.
Patrick Bouchitey trouve ici son premier et premier rôle dans celui de Jock, il y est déjà très bon.
Reggiani y est ici fidèle à ce qu'on attend de lui, pétri d'humanité et de dignité et Michel Constantin, dans le rôle de Weiss, fait penser à son rôle de Jo dans "Le Trou" dans la séquence du "tunnel".
"Les Caïds" sont 90 minutes qui passent sans déplaisir, même si Enrico a fait mieux.
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