Synopsis :
Victor Vauthier est un escroc de haut vol, incarnant divers personnages à volonté tel un transformiste ou alors Arsène Lupin, influence subliminale de l'histoire.
À une de ses sorties de violon, il doit se farcir une assistante sociale d'après peine, Marie-Charlotte, qui va vite percer à jour le gugusse et son "oncle" philosophe et tout aussi filou.
Les deux voyous vont bientôt lorgner un triptyque de Greco, exposé au musée de Senlis dont le conservateur n'est d'autre que le père de l'assistante au joli minois...
Bébel est ici en roue libre, d'aucuns diraient cabotin, dans cette comédie qui ne l'est pas moins, typique des œuvres comiques de Broca où certaines scènes s'enchainent sans fil conducteur.
Le début est un peu fouillis puis arrive le personnage de l'oncle joué par Julien Guiomar qui déclame les mots d'un Audiard assez en forme ici et là ça devient un peu plus passionnant.
L'héroïne et héroïne est jouée par la très mignonne actrice québécoise Geneviève Bujold que j'ai surtout pratiquée en anglais dans des thrillers (De Palma, Cronenberg ou "La Corde raide" avec Eastwood).
"L'incorrigible" n'est pas la comédie du siècle mais la Geneviève qui fait un lien, liant dans ce joyeux bazar puis les mots d'Audiard arrivent à remporter un certain suffrage de votre serviteur.




 
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