Synopsis :
À Narbonne, ville d'enfance de Jean Eustache, Daniel rêve de se payer un duffle coat mais est plutôt du genre à avoir un poil à la main.
Ses journées consistent à glander et draguer des filles.
Comme c'est la période de Noël, un photographe lui propose de se grimer en père Noël pour poser avec des enfants ou des femmes.
Ce moyen métrage de Noël marxiste (se revendiquer d'une classe sociale qu'en fait on déteste car appartenant à celle qui lui est supérieure, c'est-à-dire celle de la bourgeoisie), il en faut, donne l'occasion à Jean-Pierre Doinel de proposer une variation du personnage d'Antoine Léaud et inversement.
Notre Léaud national incarne ici une sorte de Jean-Claude Dusse occitan mais sans l'"assent" dans ce film typique de la Nouvelle Vague qui parle donc de la jeunesse, de la fête et des pépées comme dans la moitié des films des réalisateurs fétiches des Cahiers du Cinéma.
C'est du bon travail dans l'ensemble mais inférieur aux premiers Chabrol, on sent quand-même que Eustache est l'homme d'un film, celui qu'il fera avec le même Léaud, plus une maman et une putain également.



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