Synopsis :
Au Vatican, le conclave se réuni pour élire un nouveau pape. Après de nombreux scrutins, le cardinal Melville est élu à la surprise de tout le monde et surtout de l'intéressé en question.
Au moment de l'apparition au balcon, plus rien, plus personne, le blocage, l'incident.
Les cardinaux essaient tant bien que mal de noyer le poisson en disant que le pape s'est retiré pour méditer et prier, allant même jusqu'à appeler un psychologue de gauche et athée.
Au bout de quelques jours, le pape réussi à se faire la malle et déambule, hagard et en civil, dans Rome…
Moretti continue son excellent travail, après "La Chambre Du Fils" et "Le Caïman" avec cet "Habemus" qui traite d'un sujet assez rare au cinéma : le Vatican et l'élection du pape (on se souvient de "l'Audience" de Ferreri en 1972 s'y passant dans ce même lieu).
Piccoli, dans un de ces derniers rôle, est prodigieux dans le rôle du cardinal qui perd tout ses repères et se bloque, terrorisé par le poids de la charge qui vient de lui tomber dessus.
Moretti joue le rôle du psychologue, sorte d'éléphant dans un magasin de porcelaine et apporte l'élément comique dans le récit.
La rareté du sujet et le secret général entourant tout ce qui se passe au Vatican font que le spectateur est vite pris dans ce monde décalé et suranné qui nous est présenté.
Une réussite du cinéma italien contemporain, et elles sont rares.
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