Synopsis :
En 1943, dans les Cévennes,
Des maquisards attaquent une prison et réussissent à libérer des prisonniers résistants. Le problème est qu'au lieu de douze hommes, ils se retrouvent avec un homme en plus.
Ils identifient vite l'intrut mais hésitent à le tuer.
L'intrus, qui semble être un anarchiste, refuse de s'enfuir quand il en a la possibilité et aide même les maquisards si besoin.
Traqués et cachés dans un mas dans les Cévennes, ils arrivent à braquer une banque pour leur financement et à se faire livrer quelques armes lourdes.
Mais les allemands, la gestapo et la milice sont sur leur traces...
Costa-Gavras commence à s'intéresser à la politique avec ce film de guerre à la distribution impressionnante qui plonge le spectateur dans la résistance et les tensions qui y régnaient, deux ans avant "L'armée Des Ombres" de Melville.
Filmé dans les Cévennes, entre le Gard, la Lozère et le Cantal (le final bouleversant sur le viaduc de Gabarit), on peut voir les quasi débuts de Jacques Perrin, très bon, Michel Creton, Marc Porel dans un petit rôle et même Serge Sauvion difficilement reconnaissable.
Jean-Claude Brialy joue le chef des maquisards amateur de méthodes radicales en ce qui concerne le treizième homme tandis que Bruno Cremer, excellent ici joue, son pendant humaniste.
Piccoli joue le fameux homme, il y est bouleversant jusqu'à la dernière scène sur le viaduc. Rien que pour lui et pour Cremer, ce film mérite d'être vu mais aussi pour son suspense, sa dramaturgie et ces histoires d'hommes de peu qui risquaient leur vie pour la patrie.




Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire