Synopsis :
À San Francisco, la famille Macaluso contrôle le port et ses alentours. Don Macaluso est de plus en plus contesté, notamment par Garofalo qui voudrait bien prendre sa place.
Le filleul du don, le consigliore et avocat Thomas, sort de prison et est accueilli chaleureusement par le parrain.
Les choses se compliquent quand Thomas lui confie qu'il voudrait se retirer et vivre une vie honnête.
Don Macaluso, d'abord réticent finit par accepter mais Garofalo en profite pour lancer une attaque sur lui car "on ne quitte la Cosa Nostra que les pieds devant"...
Alberto De Martino n'est pas le plus connu des artisans du Bis Italien, ayant comme ses collègues touché à tout les genres, Westerns Spaghetti, Giallo, Péplum, Comédie Polissonne, Espionnage (c'est lui qui a commis "Opération Frère Cadet" avec...le frère cadet de Sean Connery) ou comme ici le Poliziottescho avec quelques têtes bien connues de l'époque comme l'américain Martin Basalm qui trouvait alors une deuxième jeunesse en Italie, l'espagnol Francesco Rabal dans le rôle du méchant mafioso et le cultissime Tomas Milian dans un rare rôle de "gentil", ici le consigliore du titre.
Riz Ortolani, qui constitue avec le Maestro Morricone et Nino Rota la sainte trinité des compositeurs du cinéma italien nous délivre une délicate partition, comme souvent avec lui.
San Francisco oblige, on pense parfois à "Bullitt" pendant les deux poursuites de bagnoles dans les rues pentues de la ville.
La dernière demi-heure se passe en Sicile dans la région de Palerme.
Le tout est assez bien fichu, avec le Bis Italien, c'est souvent la surprise : navet, nanar, ou pépite comme ici. On sent que le film a été fait avec un certain sérieux et professionnalisme, ce qui fait qu'on passe 100 bonnes minutes.




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