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dimanche 18 février 2024

LES CAMARADES DE MARIO MONICELLI 1963

 





Synopsis :

À Turin, à la fin du XIXème, des ouvriers travaillent 14 heures par jour dans une usine de textile.
Après un accident du travail dans lequel un ouvrier perd une main, ses collègues décident d'arrêter une heure avant en signe de protestation mais la fronde est vite réprimée par une amende collective.
Aidés par un professeur anarchiste recherché par la police, ils décident de faire une grève illimitée, quitte à se cotiser pour manger et à faire appel à la solidarité...








Monicelli, avec l'aide des maîtres scénaristes Age et Scarpelli, nous livre une œuvre qui se situe entre le néoréalisme et le naturalisme, le tout mâtiné de comédie.
L'histoire ressemble à "Germinal" de Zola, et pas seulement à cause de la relation temporelle. Elle nous est représentée par un casting international solide : Blier( qui a joué dans une dizaine de films du réalisateur), François Perrier dans le rôle d'un professeur d'école qui tente d'apprendre aux ouvriers illettrés à lire et à écrire, Annie Girardot dans un court rôle assez inutile dans l'histoire, Mastroianni et Salvatori pour les italiens, plus Folco Lulli dans le rôle d'une brute alcoolique.
Ce film éminemment politique et communiste comme l'était Monicelli et la plupart de ses collègues du cinéma italiens, à moitié réussi, le début et la fin sont intéressants mais le récit comporte un ventre mou au faux rythme un peu navrant selon moi.
Le problème principal étant que De Sica, Visconti et Rossellini avaient déjà fait mieux auparavant et que la comparaison est cruelle, ceci dit "Les Camarades" pave un peu le pas aux œuvres futures d'Elio Pétri d'autres films socialistes des années de plomb.



















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