Synopsis :
La petite Zazie débarque à Paris avec sa mère qui compte passer des moments à l'horizontale avec son Jules.
Pour être tranquille, elle confie la Zazie à son frère Gabriel, un colosse qui porte beau et qui exerce la profession d'artiste de nuit.
Le rêve de Zazie est de prendre le métro mais comme le film se passe à Paris, France, celui-ci se trouve en grève.
À partir de là, plus rien ne va plus…
Pour cette adaptation du roman de l'écrivain surréaliste Raymond Queneau que tout le monde connaît pour ses "Exercices De Style", Malle vire dans l'absurde onirique, le burlesque du temps du muet et une poésie de tout les instants.
On pense tout d'abord à "Tatie" dans le métro et surtout ses "Vacances De Monsieur Hulot" de 1953 et le récent "Mon Oncle" de 1958.
La jeune Catherine Demongeot, qui ne fera que trois films avant d'être enseignante, peut-être pour emmerder les enfants comme son personnage ici, crève l'écran avec sa petite frimousse un peu garçonne et son sourire communicatif.
Noiret installe le personnage qui lui collera à la peau ; tendre, rêveur, contemplatif, bonne pâte...bref le copain qu'on voudrait tous avoir.
La plupart des acteurs de second rôles reviennent régulièrement dans l'histoire, Vittorio Caprioli joue plusieurs rôles de méchants/fourbes dont une évocation de Mussolini.
Les dialogues sont un autre atout de l'œuvre, à la fois poétiques et argotiques, remplis de néologismes à la Queneau.
"Zazie" n'est clairement pas pour tout le monde et vire au bout d'une heure voire avant, au n'importe quoi, comme un chien qu'on aurait fait boire et qu'on aurait détaché ou un film sous acide avant l'heure.
Il faut prendre "Zazie" simplement comme une œuvre à part, une parenthèse onirique et esthétique sans pareille.
Aucun film ne ressemble à "Zazie" et c'est bien ça le principal.
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