Synopsis :
René, chauffeur de taxi le jour et tenancier d'un bouiboui de femmes légères la nuit rencontre dans le train Emile dont on ne sait pas trop ce qu'il fait à part que son pognon travaille tout seul grâce à la bourse.
René repère le pigeon et cherche à s'emparer de l'artiche d'Emile mais au fur et à mesure, nos deux héros vont se découvrir des affinités…
Ce Séria d'arrière saison fait un peu la synthèse des œuvres précédentes de son auteur : l'humour très grivois qui fait passer le film comme tabou à notre triste époque, l'obsession de la chair, des formes féminines rebondies et généreuses, la transgression, les gens de peu d'origine parfois consanguine et le grand duc Marielle, dans le rôle de magouilleur charmeur qui a fait sa gloire.
Ici notre Jean-Pierre préféré a le bénéfice d'être rejoint par Carmet, le bon vivant personnifié et autant le dire tout de suite, l'osmose est là et ça fonctionne.
Sans le talent des deux interprètes et de quelques autres, ainsi que les dialogues de Séria qui donneraient des crises d'apoplexie à certaines harpies écologistes et LFIstes, ce film (qui ressemble parfois à un western sous prozac) n'aurait aucun intérêt avec sa maigre intrigue et sa technique terne digne d'un téléfilm de milieu de journée mais n'est pas Séria qui veut, ombre d'une époque bénie avec Bertrand Blier ou on pouvait franchir un tant soit peu la ligne.
Pour les esprits ouverts à la gaudriole, qui ne se prennent pas au sérieux.
De plus, la fin est surprenante.
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