Synopsis :
Antonio est un ingénieur de 39 ans, il en a dans le pantalon autant que dans son portefeuille et préfère les relations éphémères.
Roulant dans sa décapotable sportive après une nuit de beuverie pour aller voir son fils en pension, il croise la route d'une bande de jeunes qui en panne sèche sur le bord de la route.
Il va s'arrêter les aider et remarquer la jeune et belle Francesca.
À partie de là, les merdeux vont faire vivre humiliation sur humiliation au vieux beau qui va vite moins la ramener…
Luciano Salce n'est pas le plus connu des réalisateurs italiens et Il Maestro Morricone débutait tout juste sa carrière de compositeur de musiques de films (colonna sonora en VO per favore).
Le troisième film de son auteur dépeint la jeunesse des babyboomers comme le faisait à l'époque Chabrol en France, ou Cassavetes à New York par exemple.
On pense un peu au "Fanfaron" de Risi sorti la même année, surtout au début, ensuite les calembours s'enchainent avec quelques chansons d'époque (des chachachas, twists) avec plus ou moins de réussite.
Même si l'œuvre aurait méritée d'être un peu plus concise, 20 minutes en moins dans la longue séquence sur la plage et que le héros n'est guère crédible (le gars/couillon se fait facilement avoir quand même et est peu rancunier), le talent de Tognazzi ainsi que de la débutante et ravissante Catherine Spaak font le travail dans l'ensemble.
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