Synopsis :
Un immeuble de la contrescarpe,
Un poète-tailleur qui n'a pas la lumière à tout les étages, un satyre qui s'envoie des pneumatiques pour se taper le facteur, une entraîneuse entichée d'un rital vénal, un couple de boucher dont le mari est entiché de l'entraineuse et dont l'épouse est entichée du commis yéyé, une vieille "handicapée" accrocs aux sucreries et le proprio amateur de piafs qui aime lever des pépées et conclure dans des clandés.
Un collègue du proprio est relâché de prison et cherche à le revoir parce qu'il lui doit de l'artiche.
Un beau jour, la vieille est retrouvée refroidie…
Un film choral (assez rare à l'époque) qui bénéficie d'excellents dialogues adaptés d'un roman de Simonin et d'une distribution intelligente mêlant des épées et des demi-sels.
Dans ce genre d'œuvre, mieux vaut avoir des personnages bien écrits et c'est le cas ici.
Dany Saval fait une gourde convaincante, Suzy Delair est un cadeau divin comme d'habitude, Accattone est de la partie, Meurisse à l'ambigüité du cynique qu'on lui connait, Dalban en policier à qui on ne l'a fait pas et Roland Lesaffre est en roue libre dans le rôle du gars qui a plusieurs araignées dans le plafond.
Une histoire de caves réjouissante emballé par le maître Carné alors toujours en forme.
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