Synopsis :
Jenny tient un cabaret où on peut jouer et rencontrer des pépées, réservé au beau monde principalement.
Sa seule fille débarque un jour de Londres, sans savoir ce que fait sa mère qui fait tout pour le lui cacher, allant même jusqu'à déménager pour brouiller les pistes.
Jenny entretient un gigolo et se retrouve plus ou moins sur la paille, ce qui énerve Benoît et sa clique, des truands qui l'ont aidé à s'installer.
La fille finit par se douter de quelque chose et arrive un soir dans la boîte de sa mère où elle rencontre le gigolo qui la défend face à un client entreprenant.
Le gigolo et la fille finissent par tomber amoureux et c'est le début des emmerdes…
Le premier long de Carné et première collaboration avec Prévert a déjà de grandes qualités, Françoise Rosay, Charles Vanel, Jean-Louis Barrault (dans le rôle du truand "Dromadaire") et Albert Préjean font tourner la maison comme il se doit.
L'actrice qui joue la fille (Lisette Lanvin) est plutôt mauvaise par contre, elle n'a pas beaucoup tourné et ce n'est pas étonnant.
Tout ce qui fait le réalisme poétique est déjà présent : le désespoir, la misère, l'argot parisien, les mots de Prévert, les voyous, les pépées…
Carné enchainera avec 7 chefs-d'œuvre et classiques consécutifs, ce que peu ont achevés dans leur carrière (peut-être le seul d'ailleurs ?)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire