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dimanche 26 octobre 2025

EO DE JERZY SKOLIMOWSKI 2022

 





Synopsis :

Eo travaille au début du film dans un cirque en Pologne, avec sa partenaire Kassandra, aux petits soins pour lui. Mais le cirque a des difficultés et bientôt Eo doit trouver un autre emploi.
Il travaille un temps dans une ferme qui accueille des enfants handicapés quand Kassandra vient lui rendre visite pour lui fêter son anniversaire. Bouleversé par ces retrouvailles, Eo s'enfuit à sa recherche et se retrouve à errer dans une forêt sinistre.
Eo se retrouve ensuite dans une ville inconnue pour ensuite être spectateur d'un match de foot...

J'ai oublié de dire que Eo était un âne, et pourtant il ne fait pas de politique.








Une version actualisée du film de Bresson, "Au Hasard Balthazar", l'ascétisme en moins mais dans un style plus artistique et inspiré visuellement, avec son utilisation de drones, de filtres et autres effets qui rendent assez bien.
Les dialogues sont peu nombreux, laissant place au travail du spectateur qui doit se faire alors sa propre idée du sens de l'œuvre, ici une dénonciation de la connerie humaine et la maltraitance des animaux.
Un film à découvrir, réalisé par un polonais qui a la politesse de ne pas avoir un nom compliqué à orthographier, avec ces successions de consonnes à n'en plus finir.
















samedi 25 octobre 2025

L ' HOMME À LA FERRARI DE DINO RISI 1967

 





Synopsis :

Francesco est un entrepreneur de 45 ans qui a réussi, mais quand sa fille le fait grand-père pour la première fois, il tombe soudainement dans la crise de la quarantaine.
Son fils tente de se suicider à cause d'une fille, Carolina. Francesco décide d'aller parler à la jeune femme et tombe amoureux d'elle.
Francesco se découvre alors une deuxième jeunesse avec Carolina mais va t-il oser tout quitter pour elle ?








Cette comédie bien de son temps, on pense parfois à "La Party", "Casino Royale" ou "Candy", surtout dans la première demi-heure, permet à Vittorio Gassman de nous faire les grimaces typiques de son jeu comique (voir "Il mattatore" du même Risi, qui deviendra le surnom de Gassman).
Quelques bon moments ci et là dans cette histoire parfois surréaliste, la dernière demi-heure est légèrement plus dramatique, disons moins comique.
Ann-Margret tient la dragée haute au monstre sacré de la Comédie à l'italienne et apporte un ton féministe pré-1968.
Une comédie honnête mais pas le meilleur Risi/Gassman, et ils en ont fait beaucoup.





 
 








dimanche 12 octobre 2025

DITES-LUI QUE JE L'AIME DE CLAUDE MILLER 1977

 





Synopsis :

David est comptable dans une ville de Savoie, il loue un appartement spartiate, a peu d'amis à part son collègue de bureau un peu con et est célibataire. Tout les weekends, il va dans un chalet dans la montagne, alors qu'il prétend rendre visite à ses parents malades dans une maison de retraite.
Sa voisine de palier, Juliette, est amoureuse de lui mais il n'en a cure.
Il est en fait amoureux fou d'une femme mariée, Lise, avec qui il a eu une aventure il y a quelques années.
David va harceler Lise et son mari, qui exaspéré va au chalet demander des explications à David. 
Le mari, alcoolisé, meurt d'un accident de la route sur le retour.
David voit une occasion de récupérer la fraiche veuve mais celle-ci est décidée a tourner la page, ce qui va lui faire perdre la raison...








Après "La Meilleure Façon De Marcher" avec Dewaere, Douchitey et Michel Blanc, Miller adapte un roman de Patricia Highsmith "Ce Mal Etrange".
Depardieu et Miou-Miou y trouvent un de leur premiers rôles dramatiques, ils y sont ici bouleversants.
Christian Clavier joue son rôle alors habituel de dragueur un peu concon et lourd.
Dominique Laffin incarne à merveille l'obsession du héros, avec sa beauté froide et triste se mariant bien avec la neige hivernale de la Savoie.
Ce film est un drame romantique d'amour et de mort de tout premier ordre : le spectateur a assez vite l'intuition que tout ça va mal se terminer et d'ailleurs la fin est remarquable.
Miller est un artiste, qui n'a raté que peu de films, celui-ci rappelle un peu "La Classe De Neige" qu'il fera 20 ans après, pour le cadre montagneux et enneigé et également l'étrangeté néanmoins envoutante du récit.
Un bijou et deux grandes performances d'acteurs.

















vendredi 10 octobre 2025

LA SEPTIEME CIBLE DE CLAUDE PINOTEAU 1984

 






Synopsis :

Bastien est un ancien journaliste devenu écrivain, il a une relation avec une femme mariée et a deux enfants.
Un soir, il se fait agresser par des individus sans raison. Les jours qui suivent, il reçoit des coups de fil anonymes et les agressions deviennent de plus en plus violentes. Bastien refuse de porter plainte au départ à cause de sa relation avec sa maîtresse mais un soir on lui tire dessus pendant qu'il est chez lui.
Un appel finit par lui demander une forte somme d'argent.
Avec l'aide de la police, qui ne le croit pas au départ, il va essayer de comprendre le pourquoi du comment...








Pinoteau remet le couvert avec Lino, 65 ans à l'époque, après "Le Silencieux", "La Gifle" et "L'homme En Colère" avec ce polar assez bien concocté dans l'ensemble, à part quelques scènes inutiles, toutes celles avec le gamin qui ne servent pas à grand chose par exemple.
Le réalisateur insère quelques moments comiques, en l'occurrence avec le personnage d'Esperanza joué par un Jean-Pierre Bacri remarquable.
Jean Poiret est également excellent dans le rôle de l'ami poivrot du héros.
Lino fait ce qu'on attend de lui, distribuant des beignes de temps en temps avec quelques beaux restes qu'il avait trois ans avant sa mort. Il est dans presque chaque plan et tient le gouvernail du récit avec la dignité qu'on lui connait.
Le savoir faire des polars à la française.
















samedi 4 octobre 2025

LE RAPACE DE JOSE GIOVANNI 1968

 





Synopsis :

En 1938, dans un pays d'Amérique Centrale,

Un étranger débarque dans une petite ciudad pour une mission particulière, celle de tuer le dictateur au pouvoir dans le but d'imposer celui des révolutionnaires.
On l'affuble d'un bourgeois censé être le héros de la révolution en endossant l'attentat, ce qui va profondément l'irriter.
L'étranger est méfiant et l'histoire lui donnera raison, la mission accomplie, il devient alors la cible...




 

Giovanni frappe fort avec son deuxième film, nihiliste et anarchiste où un Lino trouve ici un de ses meilleurs rôles.
L'étranger que joue le parmesan est un modèle de personnage, inlisible, gris, jusqu'à la fin on ne sais que penser du gars.
Un tel personnage rappelle celui de Grangil de 'La Traversée De Paris" de Marcel Aymé et de l'adaptation filmique.
Le futur dictateur et jeune bourgeois est joué par un sosie d'Anthony Perkins, Xavier Marc, qui est bilingue français/espagnol et qui est mexicain.
On retrouve aussi un personnage qui a marqué le cinéma : un mexicain habillé toujours pareil (en cuir beige, chemise rouge, bandana, mal rasé) joué par l'excellent acteur mexicain Enrique Lucero qu'on retrouvera dans "La Scoumoune" et dans de nombreux westerns dont certains Peckinpah.
On retrouve d'ailleurs la belle Aurora Clavel qui est apparue dans des Peckinpah.
Tout cela fait un excellent film d'aventure, avec un héros ambigu, des scènes de violences à la Peckinpah (encore lui), un Lino dépaysé et froissé (et froissable)...un des meilleurs du repris de justesse.















LES CONSPIRATEURS DE LUIGI MAGNI 1969

 





Synopsis :

En 1825, à Rome, des carbonaristes fomentent une révolution, essayant de soulever le peuple soumis à la rigueur de la Rome papale.
L'un d'entre eux à l'intention de dénoncer ses camarades, qui, en représailles le poignardent dans la rue.
Mais le félon a la mort lente et réussi à dénoncer ses agresseurs qui se voient arrêtés puis ensuite dans un procès expéditif condamnés à mort au ravissement du cardinal Rivarola.
Une juive, un prêtre et un cordonnier décident de s'en mêler...








Cette comédie historique réuni une distribution exceptionnelle : Manfredi, Tognazzi et Sordi (trois cinquième des grands acteurs de la Comédie à l'Italienne), la Cardinale et Britt Ekland (dans un petit rôle) et enfin Robert Hossein dans le rôle du carbonariste en chef.
L'Albertone (Sordi) se démarque particulièrement ici par son interprétation hallucinée d'un prêtre obsédé par le rachat des âmes des condamnés.
"Les Conspirateurs" est le genre même de film utilisant la comédie, l'humour, pour faire passer certains messages : ici l'oppression du catholicisme et la léthargie du peuple consentant.
Le film sera un succès inattendu et donnera à deux suites : "Au Nom du Pape Roi" et "Au Nom Du Peuple Souverain".













vendredi 3 octobre 2025

LE RUFFIAN DE JOSE GIOVANNI 1983

 






Synopsis :

Aldo est un français expatrié au Canada qui travaille dans une exploitation d'orpaillage dans les Rocheuses.
Un jour de paie, des bandits débarquent et repassent tout le monde, sauf Aldo qui y réchappe. Il réplique et tue les assaillants.
Avec l'aide de deux indiens, il brûle l'exploitation et s'en vont avec des caisses d'or. Mais les deux indiens essaient de lui faire à l'envers.
Aldo, malin arrive à les semer mais lors d'une descente de rivière, il perd les caisses au pied d'une cascade.
Il arrive tant bien que mal à retourner à Montréal où vit sa maîtresse, "la baronne" et son meilleur ami Gérard, coureur de course paraplégique, et sa femme.
Aldo compte bien retourner récupérer le magot, mais il n'est malheureusement pas le seul...








Après Lino en Amérique Centrale avec "Les Rapaces" en 1968, Giovanni noue propose Lino au Canada (il y fait sensiblement plus frisquet).
On a affaire à un pur film d'aventure, et d'amitié, avec un Lino, dans un de ses derniers films, un peu érodé par le temps mais qui a l'air de s'amuser.
Bernard Giraudeau, une des stars montantes de l'époque avec Lanvin, dans un rôle la plupart du temps assis du pote farceur du héros.
La Cardinale complète le trio, apportant sa beauté volcanique.
On a parfois l'impression de voir un direct to vidéo de la Cannon, boite de production pourvoyeur en nanar, (la séquence des assaillants) mais ces 100 minutes sont un bonheur.
Le film le plus familial de Giovanni.

















lundi 29 septembre 2025

L' AFFAIRE MORI DE PASQUALE SQUITIERI 1977

 





Synopsis :

En 1924, le préfet Mori est mandaté par le pouvoir fasciste, alors tout frais, pour mater la mafia en Sicile, qui ne s'appelait pas encore Cosa Nostra.
Aidé du major Spano, bon et idéaliste, Mori va creuser en profondeur dans les strates de la pègre, qui avait déjà imprégné toutes les couches de la société sicilienne, y compris la haute société et certains réseaux fascistes locaux.
Mori va également employer des méthodes brutales, proches des propres méthodes de ce qu'il combat, tel le siège de la ville de Gangi où il n'hésitera pas à assoiffer la population pour qu'elle se retourne contre ses mafieux...






Cette "Affaire Mori" ou "Le Préfet de Fer" en VO est une adaptation libre de la biographie de Arrigo Petacco sur Cesare Mori qui effectivement porta un coup sévère à la future Cosa Nostra.
Le film atténue la franche appartenance de Mori au parti mussolinien, il y est décrit ici comme un lointain sympathisant, pour se focaliser sur la droiture et l'obsession du préfet, qui ne se privait pas de se salir les mains et de tuer lui-même.
Squitieri arrive à nous emmener dans son histoire, franchement passionnante, sérieuse, avec des mafiosi inquiétants et de manière naturaliste où on se rend compte de l'imprégnation de la pègre en Sicile : là où l'état a abandonné le peuple.
Le Maestro Morricone parsème sa musique dans les moments clés et la Cardinale fait une apparition effacée, comme souvent dans les années 70, dans l'œuvre de son compagnon d'alors. 
Giuliano Gemma, un des acteur fétiches du "Spaghetti" avec Franco Nero et Lee Van Cleef, trouve ici un de ses rôles les plus remarquables.
La critique du fascisme (le vrai pas ce qu'on nomme ainsi aujourd'hui) est présente surtout à la fin, ce qui a fait polémique dans les années de plomb.
Un petit bijou, et surtout un des meilleurs films italiens sur la mafia.
















dimanche 28 septembre 2025

LA MAFIA FAIT LA LOI DE DAMIANO DAMIANI 1968

 





Synopsis :

En Sicile, un camionneur se fait tuer par "un chasseur".
Le fraichement refroidi était un patron du bâtiment qui devait participer à la construction d'une route.
Le jeune capitaine Bellodi est chargé de l'enquête, sachant pertinemment que la mafia est derrière tout ça.
Mais la loi du silence est de mise sur l'île, ainsi que dans la cité de Don Mariano Arena, le parrain du coin, alors le carabinier va utiliser des mesures radicales...








Adaptation d'un roman de Leonardo Sciascia, ce policier assemble une distribution internationale avec Lee J. Cobb dans le rôle du parrain, Franco "Django" Nero qui joue le policier entre deux westerns spaghetti et la Cardinale incarne presque son propre rôle de sicilienne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Le début (la scène de l'assassinat) ressemble à du western spaghetti.
Un bon polar dans l'ensemble, où le carabinier essaie de manipuler les mafiosi, en leur faisant croire qu'ils ont "parlé" et se sont balancé mutuellement.
Un point faible : le ton est globalement léger dans ce film, ce qui peut paraitre bizarre : à part le parrain, les autres mafiosi ne sont pas très impressionnants.
Une curiosité à voir pour la bonne prestation de Cobb et Nero...et pour Claudia aussi. 
















samedi 27 septembre 2025

MEURTRE À L'ITALIENNE DE PIETRO GERMI 1959

 





Synopsis :

Dans un immeuble cossu de Rome, un cambriolage est commis.
Le commissaire Ingravallo, que tout le monde prend pour un docteur, enquête ce qui semble être une affaire bizarre, avec une victime peu coopérative.
Une semaine après, la voisine du cambriolé est tuée, découverte par son cousin, moitié docteur moitié escroc.
Le commissaire va vite se rendre compte que tout le monde est suspect : la servante de la tuée, son fiancée, le mari de la décédée, entre autres...




 

Pietro Germi qui joue le commissaire et réalise, adapte le roman de Carlo Emilio Gadda pour ce film policier assez bien ficelé, nappé de touches de comédie notamment au début.
Le suspense n'est pourtant pas le fort du récit, on se doute que tout le monde y est pour quelque chose, que ce soit dans le cambriolage ou le meurtre mais l'intérêt réside surtout de savoir comment le commissaire va s'y prendre pour se dépêtrer de ce jeu de dominos.
Eleonora Drago, dans un rôle forcément court, joue la victime bigote, Franco Fabrizi joue le docteur/gigolo/escroc et la Cardinale continuait de faire ses armes.
Le dernier plan est typique du cinéma italien, le plan "Anna Magnani" dans "Rome Ville Ouverte" qui a beaucoup été décliné.
Un très bon polar de Germi, dommage pour le titre français pas vraiment original : on s'est tapé le mariage, le divorce, le hold-up, voici le meurtre transalpin...















LA SCOUMOUNE DE JOSE GIOVANNI 1972

 





Synopsis :

Marseille dans les années 1930,

Xavier a été emprisonné pour un crime qu'il n'a pas commis, alors qu'il en a commis bien d'autres, mais pas celui pour lequel il se retrouve au violon.
Son ami Roberto, dit la scoumoune, débarque pour régler quelques comptes, reprendre quelques clandés pour avoir de quoi faire libérer son pote.
Des américains débarquent et sèment la terreur dans les territoires de la scoumoune, qui réplique avec son pétard et fini au bagne, le même que son ami, dans les Pyrénées-Orientales...






Deuxième adaptation de "L'excommunié" de Giovanni où cette fois-ci l'auteur a décidé de prendre les manettes.
L'histoire n'est pas compliquée, il s'agit ici d'un certain code de l'honneur des truands, de l'histoire ancienne, et d'un long passage dans un bagne pendant la guerre, ce qu'a vécu l'auteur.
Bébel est là pour le financement, Michel Constantin a un rôle assez intéressant, un de ses meilleurs définitivement, enfin la Cardinale a un rôle assez effacé mais elle fait le boulot.
Certaines scènes marquantes comme celle du déminage ou de la descente des blacks pour intimider les autochtones (prémonition) sont restées dans les annales.
À noter l'apparition de Enrique Lucero, acteur mexicain habillé pareil dans presque chaque films dans lesquels il a tourné (dont beaucoup de westerns spaghetti), dans le rôle de l'ange gardien de Bébel.
Un film d'action qui se mire sans ennui, certainement une das meilleures réussites de Giovanni.

















vendredi 26 septembre 2025

LES DEUX RIVALES DE FRANCESCO MASELLI 1964

 





Synopsis :

Dans les années 1930 à Rome,

La riche veuve Maria Ardengo vit avec ses deux enfants adultes, le ténébreux Michele, qui a une liaison avec sa meilleure amie, et la belle Carla. Maria a une liaison avec le riche Merumeci qui a une hypothèque sur sa maison.
Merumeci convoite non seulement la maison, mais aussi Carla, qu'il va jusqu'à même demander en mariage.
Peu à peu, les secrets vont se révéler, entrainant le drame...








Cette adaptation du roman de Alberto Moravia ressemble au premier abord à une histoire de boulevard mais tout est ici noirceur, désespoir et renoncement.
La distribution, internationale, est impressionnante : Paulette Goddard dans le rôle de la matriarche, Rod Steiger dans le rôle du méchant véreux qui se tape la mère et la fille, Shelley Winters dans le rôle de la cougar amoureuse du fils joué par un Tomas Milian dans un rôle torturé et dramatique et la Cardinale, qui vient de nous quitter, dans le rôle de la ragazza objet du désir des hommes, et on les comprend.
Un drame finalement assez proche d'un Antonioni dans l'atmosphère de désolation qui s'en dégage et l'ascétisme de l'ensemble, on peut penser à du Bergman également. J'ai personnellement pensé à "Boulevard Du Crépuscule" notamment lors du long plan sur le visage de Paulette Goddard.
Un film pour cinéphiles, amoureux de jeux d'acteurs virant à la virtuosité : Tomas Milian est servi par un rôle digne de son talent et on voit les progrès qu'a fait la Cardinale depuis ses débuts dans "Le Pigeon".








Arrivederci Bella







LA BELLE DE ROME DE LUIGI COMENCINI

 





Synopsis :

Nannina est en couple avec Mario, un boxeur médiocre.
Un jour, celui-ci frappe un policier et va faire un peu de violon.
Pour gagner sa croute, elle se fait embaucher comme caissière dans un café. Bien vite son patron veuf va avoir des vues sur elle, ainsi que le tapissier d'à-côté, marié avec enfant.
Nannina rêve de posséder une trattoria avec son boxeur chéri, ses deux prétendants lui donnent alors des idées pour financer son restaurant...






Une petite comédie servie par un trio de comédiens dont l'Albertone, Alberto Sordi, qui a globalement ici le rôle principal, le vétéran Paolo Stoppa et Silvana Pampanini dans le rôle de la belle.
Un bon succès que cette comédie, qui se gausse un peu du Néoréalisme à un moment, cimentant un peu plus la carrière de Comencini.