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jeudi 15 mai 2025

WEEK-END À ZUYDCOOTE DE HENRI VERNEUIL 1964

 





Synopsis :

Lors de la débâcle de 1940, sur les plages françaises près de Dunkerque, le destin sur deux jours de quelques soldats : un prêtre pas motivé pour tuer, le souvent énervé Alexandre, le roi de la gâchette Pinot et surtout Julien Maillat, qui a perdu sa compagnie et qui cherche une combine pour s'embarquer avec les anglais tout autant en détresse.
Il va rencontrer Jeanne, jolie et donc une proie pour certains, faire face à la débrouille flirtant souvent avec l'illégalité, la rapine et le crime.
1940 : une guerre déjà finie avant même d'avoir commencée...








Verneuil adapte à grand frais, et ça se voit à l'écran, le roman de Robert Merle qui s'occupe des dialogues.
Les dialogues ressemblent d'ailleurs à du Audiard, surtout quand ils sont prononcés par Belmondo, d'autant plus que le récit a un côté "Taxi Pour Tobrouk" pour le contexte, le lieu ensablé et le portrait au plus près de la psychologie des personnages principaux.
Belmondo est l'astre autour duquel gravite les autres joués par son pote Marielle qui ne joue pas ici un mariole mais un ecclésiastique attachant, François Perrier qui joue Alexandre, Georges Géret qui joue le paysan Pinot, Pierre Mondy qui joue le débrouillard limite escroc Dhéry et Catherine Spaak qui fera la très grande partie de sa carrière en Italie, qui co-produit d'ailleurs le film.
Ce "Week-end" est le genre d'œuvre qui parle un peu à tout le monde, plaisant aux amateurs de films de guerre ou à ceux qui cherchent autre chose de plus profond, le message étant ici assez limpide : la guerre est une connerie décidée par des gens qui ne la font pas d'où la réplique : "Les anglais se battront jusqu'au dernier français".

Verneuil signait ici son quatrième chef-d'œuvre de suite, commencé avec "Un Singe En Hiver".















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