Synopsis :
Dans un village typique de la France rurale, Marie est la fille du bistrotier et projectionniste occasionnel Léopold Panneton, communiste extrémiste haïssant l'Amérique capitaliste.
Marie est belle, un peu amoureuse de Gabriel qui est l'instituteur musicien cycliste et poète.
Un américain milliardaire vient juste divorcer pour la énième fois et comme il est con, comme la plupart des américains, il ne pense qu'à recommencer encore son erreur en recherchant la prochaine qui va le dépouiller.
L'américain, qui s'appelle Mc Power (tout un programme), jette son dévolu sur Marie qui vient de remporter un concours de beauté minable.
La belle hésite, elle aime son Gabriel qui ne veut pas s'engager et son paternel fait presque une attaque en voyant ce fieffé capitaliste fasciste ...
De Broca nous sert cette comédie qui ne vaut guère que pour ces interprètes dont deux grands ducs, François Perrier dans un rôle assez modeste et Marthe Keller, actrice suisse à la carrière internationale et compagne d'alors du réalisateur.
Le meilleur de cette comédie, qui rappelle parfois Tati au début du film, mâtiné du surréalisme de "Zazie Dans Le Métro", se trouve dans le personnage et les dialogues de Marielle qui cabotine à mort, mais avec talent.
Noiret joue son rôle habituel d'ours rêveur un peu paresseux tel un bienheureux Alexandre.
Le film m'a un peu moins intéressé une fois que New York fait son apparition, seule l'idée de la réserve de français au cœur de big apple, du genre venez voir les sauvages à béret, est assez marrante ainsi qu'une sorte d'hommage au "Lauréat" à la fin.
À voir pour Marthe Keller et les grands ducs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire