Synopsis :
Joe Buck est un jeune Texan, grand et beau, qui décide de quitter sa ville pour gagner sa vie à New-York en tapinant de riches et vieilles femmes.
Arrivé dans la cité verticale, notre héros un peu naïf et inexpérimenté va vite découvrir ce qu'est la vie dans la jungle urbaine, et se retrouver sans domicile et sans le sou, un peu à cause de Rizzo, un petit estropié arnaqueur et voleur qui lui a piqué ses derniers billets.
Les deux vont pourtant unir leur misères…
Le thème de la différence entre le nord et le sud des Etats-Unis, la campagne et la ville, les loqueteux et les nantis, des marginaux et des rebelles, tout ça est traité dans ce qui est devenu le maître-étalon (et je ne parle pas du personnage du cowboy) de ce genre qu'on appellera le "Buddy Movie".
À la fois comédie et drame, assaisonné de scènes psychédéliques et underground se rapprochant d'un Paul Morrissey (qui apparait dans le film) ou d'un Warhol qui s'aurait filmer, ce film porté par un encore vert John Voight et Hoffman dans son époque dorée est devenu un classique.
Hoffman qui d'ailleurs compose un personnage à l'envers de son physique, celui d'un escroc qui voit dans le personnage du cowboy gigolo une sorte de complément, d'image renversée.
New York est le décor idéal pour distiller la menace de la jungle urbaine avec ses junkies, prostitués (de tout genre) et aliénés en général.
"Macadam Cowboy" a ouvert la voie à des films comme "L'épouvantail" de Schatzberg avec le fraichement parti Gene Hackman ou même "Panique À Needle Park" du même réalisateur.
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