Synopsis :
Jordan vient de vendre son cinéma à un promoteur qui va tout détruire à l'intérieur. Le "Splendor" était le cinéma de son père et pendant le déménagement et le démontage de celui-ci, il se remémore les grandes années du cinéma, de "Metropolis" quand il était petit, en passant par le Néoréalisme et la comédie à l'italienne, Bergman, Hitchcock, Truffaut entre autres…
Ce faux-frère jumeau de "Cinema Paradiso" sorti l'année d'avant est un sorte de complément de celui-ci.
À la fin des années 1980, le cinéma italien n'est que morne plaine, le désert des tartares (Buzzati), en totale décrépitude, comme le "Splendor" justement et Ettore Scola, le dernier des grands ducs de cet Art transalpin nous fait une rétrospective qui plaira avant tout aux cinéphiles car le scénario tient en une ligne et n'a finalement d'intérêt que pour les gourmets dont je fais partie.
Les scènes d'enfance, lors du cinéma ambulant du père de "Jordan" sont émouvantes, ainsi que les projection de nombreux classiques tout au long du récit.
Et qui d'autre que Mastroianni pour nous raconter son cinéma ?
Autre bon point : une fin ouverte nous est proposée, comme une sorte d'ellipse vers un avenir qui ne tient qu'aux spectateurs de s'accomplir.
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