Synopsis :
À Turin en 1969, Massimo a une relation fusionnelle avec sa mère mais en se réveillant un matin, elle n'est plus là.
Au début, on lui fait croire qu'elle est partie en voyage, puis un peu plus grand on lui dit qu'elle est morte d'une attaque cardiaque.
1999, devenu un journaliste à la Stampa il vient de vendre l'appartement familial après le décès de son père avec qui il s'était éloigné.
Au court de toutes ces années, il a vécu dans le souvenir et l'adoration de sa mère, se faisant de rares amis et ayant peu de relations amoureuses.
En rangeant de vieilles affaires dans l'appartement il découvre la vérité sur la mort de sa mère…
Adaptation du roman biographique de Massimo Gramellini, devenu vice-directeur de la Stampa puis du Corriere Della Sera.
C'est une œuvre touchante qui nous est présenté ici, comme souvent avec les histoires familiales s'étalant sur plusieurs décennies.
Les interprètes de Massimo jeune et surtout celui de 9 ans sont très convainquant et naturels.
Les spectateurs males qui ont vécus la perte de leur mère vivront cette histoire au plus profond de leur chair et chère.
C'est un peu une certaine histoire de Turin qui nous est narré avec ce stade omniprésent et la tragédie du Heysel avec la Juventus est évoqué.
Comme c'est une co-production, le film bénéficie de la présence d'Emmanuelle Devos et de Bérénice Bejo pour les français.
C'est enfin un des films les plus accessibles de Bellocchio du point de vue du style et de la narration un peu plus fluide, sans éllipses ou plongées dans l'onirisme ou bien le symbolisme comme le réalisateur a normalement l'habitude.
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