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vendredi 8 décembre 2023

MIAMI VICE 1984/1989

 






Synopsis :

À Miami, ville de la coke, des cubains, des prostituées et de Tony Montana, deux flics qui en ont dans le pantalon à pinces s'en vont rosser les gredins dans leurs Ferrari, vêtus de vestes à épaulettes et leur Ray Ban même la nuit.
Ils ont un chef, sosie de Carlos Santana mais qui fait tout le temps la gueule.
Comme c'est une série américaine les voitures explosent pour un rien, les gars font des sauts de 10 mètres en arrière quand ils se font tirer dessus ou font des danses à rendre jaloux Michael Jackson  quand on les canarde et enfin on est prié à ne pas trop réfléchir quand à la véracité ou vraisemblance de certaines histoires, la plupart recyclées d'autres séries précédentes.
La musique, de loin le meilleur de la série, est une véritable compilation des années 1980.









Miami Vice est LA série des années 1980, avec Dallas et Magnum, voire Dynastie.
Très ancrée dans son époque, typique des produits policiers américain avec tout leurs défauts (invraisemblances, erreurs de continuité, scénarios faciles, manichéisme entre autres) mais avec une certaine efficacité dans le rythme et l'esthétisme prompt à séduire la ménagère et le reste de sa famille.
Les deux héros principaux sont inintéressant, fades et ennuyeux, le meilleur personnage est de très loin le lieutenant Castillo, le sosie de Santana en question, suivi du personnage des deux policières pas assez exploité à mon avis.
Castillo, c'est cinq répliques maximum par épisodes, taciturne, discret, mystérieux, expert en arts martiaux, capable de calmer un individu sans même le regarder, ni lui adresser la parole, ni même le toucher. Castillo c'est la force tranquille incarnée.
La série est l'occasion d'être témoin des débuts de certains acteurs qui exploseront dans les années 1990 ou 2000 comme Steve Buscemi, John Tuturro, Liam Neeson, Benicio Del Toro, Julia roberts.
La deuxième saison est une succession d'apparition de musiciens dont Miles Davis, Phil Collins (très bon acteur en passant), Frank Zappa, Ted Nugent, Little Richard, Frankie Valli, Leonard Cohen.
Les meilleurs épisodes, pas plus de cinq ou six par saison les bonnes saisons, sont souvent ceux mettant en avant un des personnage de la Miami Vice c'est à dire les deux policières ou les deux autres collègues spécialistes en écoutes.
La troisième et quatrième saison alterne le pire (l'épisode avec James Brown ou celui avec le sperme de taureau) et le meilleur comme l'angle avec le vilain Calderone ou les épisodes avec Sheena Easton.
La cinquième saison voit la série se parodier et couler comme un yacht dans l'Atlantique, comme la plupart des séries américaines des années 1970 et 1980 (on se souvient du sabordage de "Starsky Et Hutch", "Drôles De Dames" ou des "Colombo" des années 1980/90).
Je dirais en fait que la série est morte au moment où on a vu Castillo sourire.



Cette série n'intéressera guère que les gens ayant été adolescent pendant cette période : les années collège et lycée, la New Wave, le Funk, le Punk, le Heavy Metal et la Pop, les vêtements fluos, les walkmans, les coiffures improbables au gel, l'acné et j'en passe.
Je fus un de ces gars-là, c'était le vingtième siècle et tout était encore possible.


















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