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mercredi 13 janvier 2021

L'ETOILE DU NORD DE PIERRE GRANIER-DEFERRE 1982

 






Synopsis :

En 1934, Edouard retourne en Europe après avoir été l'homme à tout faire et le confident d'une chanteuse Égyptienne qui vient de mourir.
Sur le bateau il rencontre Sylvie, une "chanteuse" Belge et Nemrod, un homme d'affaire Égyptien.
Edouard et Sylvie ont une relation et peu de temps après Nemrod est retrouvé assassiné et dépouillé d'une très grosse somme d'argent.
Edouard, qui est en possession du magot, sait qu'il va être soupçonné et trouve refuge à Charlerois dans une pension de famille tenue par la mère de Sylvie, la très stricte et prude Madame Baron...








Adaptation d'un roman de Simenon qui nous offre la rencontre entre Noiret et la taulière Signoret, une habituée des oeuvres du réalisateur, pour ce polar qui se situe dans une pension de famille, un lieu qui habituellement produit de bonnes choses ("Le Père Goriot", "L'Assassin Habite Au 31").
Noiret joue un personnage ambigu, mi-figue, mi-raisin comme celui de "Coup de Torchon" et Simone, qui n'a rien perdu de sa présence et de son charisme, joue ici un de ses derniers rôles.
Le dernier tiers du film est de très bonne qualité avec des interprètes qui donnent de leur personnes.
Un bon policier, aujourd'hui un peu oublié.


















mardi 12 janvier 2021

COUP DE TORCHON DE BERTRAND TAVERNIER 1981

 





Synopsis :

1938 au Sénégal colonisé, Cordier est policier d'un village très pauvre.
Plutôt laxiste et se laissant facilement marcher sur les pieds, sa femme le trompant avec son "frère" aussi con qu'elle et souffre-douleur de ses supérieurs dont Chavasson, un beauf comme on ne le disait pas encore à l'époque.
C'est d'ailleurs après une dernière humiliation de Chavasson que le policier va littéralement péter un cable et se prendre pour le Christ, éliminant un par un tout ses tourmenteurs...








Adaptation très libre d'un polar du très adapté Thompson (Série Noire" de Corneau, "Guet-Apens" de Peckinpah), entre "Voyage Au Bout De La Nuit", "Le Désert des Tartares", et l'univers d'un Bertrand Blier.
Le genre de  farce surréaliste à l'humour très noir, nihiliste et anarchiste qu'il serait impossible à produire (et reproduire) de nos jours et qui, entre autre, nous offre une scène divine entre Marielle et Noiret d'un dadaïsme mémorable.
On pourrait peut-être reprocher à l'oeuvre un certain rythme nonchalant et sa longueur mais, comme on dit, qu'importe le vin pourvu qu'on ait l'ivresse.




 










dimanche 10 janvier 2021

PHAROAH SANDERS : GREETINGS TO IDRIS 1980

 


Morceau d'ouverture de l'album "Journey To The One" du saxophoniste qui a continué le travail de John Coltrane.





samedi 9 janvier 2021

PILE OU FACE DE ROBERT ENRICO 1980

 





Synopsis :

À Bordeaux, la femme d'un bureaucrate est retrouvée défenestrée.
L'enquête est vite classée mais l'inspecteur Baroni ne l'entend pas e cette oreille et va harceler le néo-veuf.
Au même moment, une affaire de drogue impliquant des notables mobilise toutes les forces de police de la ville...








On pense à "Garde À Vue" à cause de Serrault et d'Audiard et au milieu du film à Chabrol pour le contexte criminel entourant la petite bourgeoisie, ici Bordelaise.
Quelques bon mots du grand Audiard même si le coq avait perdu la plupart de ses plumes à l'époque et mademoiselle Hoschedé termine ici sa très courte carrière cinématographique.
Pas le meilleur Enrico mais un bon polar typique des années 80.

















vendredi 8 janvier 2021

UNE FEMME À SA FENÊTRE DE PIERRE GRANIER-DEFERRE

 





Synopsis :

1936 en Grèce, Margot est mariée à Rico, un gigolo et diplomate Italien dilettant et est courtisée par Raoul, un bourgeois qu'elle n'aime pas plus que son mari coureur et pas jaloux pour un sou.
Elle trouve une nuit un homme à sa fenêtre, Michel Boutros, qui est un activiste communiste recherché par la dictature grecque de l'époque.
Les deux vont tomber amoureux et Margot va cacher et organiser la fuite de Boutros...









Après "Le Train", Romy et Granier-Deferre remettent le couvert avec cette histoire romantique sous fond de politique.
L'influence du cinéma Italien est très présente, le quatuor d'acteurs principaux est très bon (même Lanoux que je n'apprécie guère) dont bien sûr Romy qui y met de sa personne, comme d'habitude, ce qui lui vaudra d'ailleurs un César.
Un Granier-Deferre de bon niveau même si c'est pas son meilleur travail.
















LE JUGE ET L'ASSASSIN DE BERTRAND TAVERNIER 1976

 






Synopsis :

À la fin du Dix-Neuvième Siècle, Joseph Bouvier, un sergent réformé, erre dans les campagnes de France, violant et tuant bergers et bergères au gré de sa folie.
À la fois mystique et anarchiste et en pleine période de troubles à l'époque de l'affaire Dreyfus, le toqué (au propre comme au figuré) est une source d'embarras pour les autorités et en particulier pour le juge Rousseau, arriviste et opportuniste...









Une histoire qui se concentre d'abord sur la personne du tueur pour ensuite se concentrer sur le personnage du juge et ensuite devenir une succession de messages politiques à la gloire du socialisme.
Galabru incarne ce Bouvier (le tueur Isérois Joseph Vacher à peu de choses près) et trouve son rôle à la "Tchao Pantin", nous bluffant littéralement.
Noiret incarne ici un juge plutôt trouble, pas vraiment bon ni mauvais non plus même si les auteurs du scénario chargent grandement le personnage à la fin.
À voir pour Galabru surtout, le film devenant un peu trop bas du front après l'exécution du tueur.
















jeudi 7 janvier 2021

QUE LA FÊTE COMMENCE... DE BERTRAND TAVERNIER 1975

 





Synopsis :

Sous la régence de Philippe d'Orléans pendant la période de la conspiration de Pontcallec, les aventures du Régent, de l'Abbé Dubois (le Richelieu de l'époque) et du fameux Pontcallec, marquis Breton sans sous et révolutionnaire avant l'heure.








Une sorte de comédie acide et politique se basant sur des faits historiques réels mais réécrits pour seoir à l'époque, réunissant les trois Grand Ducs et une flopée de seconds rôles, parfois dans de brefs caméos.
Le casting féminin n'est pas en reste, Marina Vlady et Christine Pascale surtout, mais aussi Nicole Garcia qui joue avec Rochefort qui n'est pas encore son compagnon.
Beaucoups de répliques mémorables, la plupart dites par Rochefort, sinon par un Marielle déchaîné font de ce film un excellent spectacle qui sera récompensé lors des premiers Césars.