Synopsis :
Violette et François habitent ensemble en une sorte de couple libre et ont un bébé ensemble.
Ils passent de petits boulots en petits boulots, Violette étant la plus responsable des deux. François est cleptomane, étant assez doué dans son domaine.
Face aux galères financières, François affranchi sa belle sur sa passion du vol et finissent par passer leur temps libre dans les grands magasins.
Au début, c'est comme au casino, on gagne on continue à jouer et puis...
Dans ce Rouffio qui rappelle Sautet (le titre/Dutronc/Reggiani/Léa Massari/le style/Philippe Sarde/la France Giscardienne), Adjani a une fois de plus l'occasion de décliner son rôle de toquée dans quelques scènes de pétage de plomb.
Dutronc est ici lui-même : cigare, anar, guitare, il joue ici un homme qui ne veut pas grandir, ayant élevé l'art du cleptomane au rang de la prestidigitation. C'est intéressant de voir qu'à partir du moment où le personnage a décidé de se marier/foutre en l'air, tout ira de mal en pis pour lui. Le mariage est un lent suicide, une sorte de sédation profonde.
Le film comporte certains plans assez inspirés, surtout au début, qui rappelle encore Sautet dans sa narration.
"Violette Et François" sert aussi de carte postale d'une France qui n'existe plus, à mon grand regret : les commerces dans les villages, les journalistes de gauche qui mangent des sandwichs sociflard avec une bière et en général une certaine idée de la vie.
Presque aussi bien qu'une séance de diapositives.
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