Synopsis :
Pendant la Grande Dépression, Owen Legate débarque en train dans la bourgade de Dobson dans le Mississippi.
Il prend une chambre dans une pension de cheminots et quand on lui demande si il cherche du travail, il répond qu'il en a un.
On apprendra plus tard que son travail est de faire en sorte que les autres n'en aient plus, en l'occurrence virer ici les cheminots du coin.
Dans la pension se trouve la belle Alva, fille de la patronne, qui fait tourner toutes les têtes des hommes.
Entre Alva, rêveuse, idéaliste et pas farouche et Owen, froid, réaliste, qui sera vite détesté par tout le monde devenu chômeur par sa faute va se nouer une étrange relation.
Tout ça raconté par la jeune soeur d'Alva, bien des années après...
Pollack adapte la pièce de Tennessee Williams, qui reniera le film, et fait tourner pour la première fois de nombreuses autres Robert Redford, alors même pas la trentaine.
Pour lui donner du répondant, la fascinante Nathalie Wood, qui est un monde à elle seule.
À vrai dire, sans ces deux têtes d'affiches, le métrage serait insignifiant : le début (les vingt premières minutes) est consternant de niaiserie, Hollywood dans toute sa splendeur, mais quand la réalité sociale de l'époque en question se met en place, c'est tout autre chose.
D'ailleurs, le rôle de Nathalie Wood représente le vieil Hollywood, un peu concon, les oiseaux qui chantent, le soleil qui brille et tout le monde s'embrasse tandis que celui de Redford représente le Nouvel Hollywood, plus réaliste, ancré dans la crasse et l'urine (ici le cambouis et le charbon).
Un film moyen, pas franchement le meilleur des Pollack/Redford, avec un bon quatuor de comédiens néanmoins.




 
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