Synopsis :
Dans un monde dystopique, le divertissement le plus populaire est une chasse à l'homme autorisée et organisé comme suit :
Les participants sont tour à tour chasseur et proie, le chasseur a l'avantage de connaître sa proie sans réciprocité et le vainqueur (et survivant) de dix chasses gagne une forte somme d'argent.
Caroline en est à 9 victoires et à l'avantage d'être chasseur pour sa dixième manche.
Marcello a 6 victoires à son crédit et sera la proie de Caroline.
L'américaine décide de filmer et de monétiser sa chasse en faisant des placements produit et utilisera une tactique de séduction pour attirer sa proie.
Marcello, lui, est méfiant, désabusé et ruiné par son ex-femme.
La chasse est ouverte…
Elio Petri, encore relativement vert en 1965, adapte une nouvelle de Robert Scheckley qui avait écrit "Le Prix Du Danger" qui raconte peu ou prou la même histoire.
On pourrait penser à une dénonciation du progrès et du fascisme, comme souvent avec les récits dystopiques, alors que là nous avons plutôt à faire à une comédie romantique pop, psychédélique et esthétique, mâtiné d'action et tourné dans Rome.
Marcello Mastroianni est ici peroxydé, jouant une variation de certains de ses rôles précédents comme dans la "Dolce Vita" ou "La Nuit".
Ursula Andress, la BB suisse, joue la chasseresse qui tentera de séduire le héros pour mieux l'achever.
Un film assez agréable à regarder, recherché esthétiquement quoique parfois un peu kitch comme souvent avec les œuvres de SF des années 1960/1970 (le problème est que l'époque évoquée est celle que nous vivons actuellement et forcément…).
Petri trouvera le succès dans la décennie suivante avec "Enquête Sur Un Citoyen" et "La Classe Ouvrière" tous deux avec Gian Maria Volonté.
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