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dimanche 28 janvier 2024

ELEPHANT MAN DE DAVID LYNCH 1980

 





Synopsis :

L'évocation de la vie de Joseph Merrick, atteint de difformités, ayant vécu à la fin du XIXème siècle en Angleterre et mort à 27 ans.
Il est découvert et recueilli par le docteur Frederick Treves qui va découvrir en lui un homme sensible, intelligent et cultivé.
De monstre de foire, il finira par être la sensation du tout Londres.









Vendu parfois comme un film fantastique, voir un film d'horreur (il a d'ailleurs reçu le Grand Prix du festival d'Avoriaz d'alors), ce "Elephant Man" est en fait un des plus célèbres mélodrames de l'histoire du cinéma.
Pour son deuxième long métrage, Lynch nous fait un film presque traditionnel car à part le début (un peu raté au bout de la troisième vision), la scène de rêve du protagoniste et la séquence du théâtre, on a droit à une narration linéaire, compréhensible par tous et (presque) familial.
La retranscription du Londres Victorien de l'époque de Jack L'éventreur est un des atouts du film, que ce soit ^pour les décors ou la photographie, on est dans le sublime.
De la vie de Joseph Merrick, rebaptisé "John" ici pour il me semble des problèmes juridiques, adapté du récit du vrai Frederick Treves, on en a la plupart des grandes lignes.
Anthony Hopkins trouvera ici le rôle qui le révélera au plus grand nombre, à 43 ans et John Hurt arrive à transcrire toute la palette des émotions humaines sous un maquillage et des prothèses qui prenait 8 heures à poser.
Dans ce film, tout est fait pour faire pleurer le spectateur et certaines scènes y arrivent assez, surtout celles arrivant après la découverte de l'intelligence du héros et particulièrement dans celle de la première visite chez le domicile du docteur Treves avec son épouse ou enfin la dernière scène à coup de "Adagio For Strings" de Samuel Barber qui fait toujours son petit effet.
"Elephant Man " est aussi connu pour son message humaniste "la vrai monstruosité se trouve à l'intérieur des hommes" et certains personnages sont d'ailleurs bien chargés, un peu trop de manière manichéenne peut-être, c'est à chacun de voir.
Le profane qui veut s'essayer à Lynch peut commencer par ce film, ou "Une Histoire Vraie" ou "Sailor Et Lula" à la rigueur.
Le fan de mélodrame à la "Love Story" sera ravi une fois qu'il se sera habitué aux maquillages du héros.


















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