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mardi 26 octobre 2021

AMICALEMENT VÔTRE 1970/1971

 





Synopsis :

Danny est américain et a fait fortune dans le pétrole.
Brett est un Lord.
Tout deux ont la jeune quarantaine, sont célibataire et ne savent quoi faire de leur argent ainsi que de leur temps.
Ils sont convoqués à Monaco par un juge à la retraite pour une mission à la base assez simple.
Durant 24 épisodes, les deux don juans vont s'apprécier, devenir amis et vivre pleins d'aventures en France, en Italie, en Espagne, en Suède et surtout dans le pays de Lord Sinclair.










Cette série policière d'une seule saison basée sur le principe du "Buddy Movie", deux personnages assez différents devant cohabiter, est devenue culte et pas seulement pour son générique mythique dont la musique est signée John Barry :

Des histoires utilisant le comique Britannique comme ressort, ce qui fait souvent mouche, donnant l'occasion d'admirer de somptueuses garde-robes (conçues par Moore), de superbes bolides et des actrices à la carrosserie qui n'a rien à envier aux précédents. 
Beaucoup d'épisodes utilisent le quiproquo (beaucoup de personnages n'étant pas ce que l'on croit au début) comme autre ressort narratif.
La différence entre les personnages et les comédiens respectifs est utilisé au maximum.
J'ai vu cette série la première fois quand j'étais enfant, durant la deuxième moitié des années 1970, et j'en avais le souvenir de quelque chose à la fois coquin et rythmé.
"The Persuaders" est en fait un feuilleton plutôt chaste, pour l'histoire de deux playboys, et assez inoffensive pour ce qui est de la violence, il n'en reste un attrait presque addictif (comme une autre mythique série Britannique) pour ne serait-ce des fans d'humour Anglais et d'artistes comme Peter Sellers, les Pythons (en moins irrévérencieux), ou le "Not The Nine O'Clock News".





















vendredi 22 octobre 2021

STAVISKY DE ALAIN RESNAIS 1974

 






Synopsis :

Les dernières années d'Alexandre Stavisky, sorte de Bernard Tapie des années 1930, qui cachait ses origines juives et qui dépensait plus d'argent qu'il n'en produisait, d'autant plus que la plupart de son oseille n'était que du vent…










Cette biographie nous est présentée par une égérie de la Nouvelle Vague, Alain Resnais, dans un style recherché et inspiré.
Le montage est parfois étonnant, notamment au début, mais le rythme ainsi que l'interprétation de la distribution de qualité (dont les amis de Bébel) font de cette œuvre un spectacle appréciable.






 












samedi 16 octobre 2021

LE MARI DE LA COIFFEUSE DE PATRICE LECONTE 1990

 






Synopsis :

Depuis qu'il est enfant, Antoine est fasciné par les coiffeuses.
Devenu adolescent, il devient fou d'une coiffeuse aux formes généreuses qui sent l'amour comme personne et se jure d'épouser une d'entre elles.
Des années après, il rencontre Mathilde, la perfection faite coiffeuse et ne consacre plus que sa vie à aimer cette femme…




 





Leconte nous livre une œuvre sensuelle, religieuse et bouleversante dans cette comédie douce-amère qui fait partie de ses meilleures réalisations.
Une histoire simple, celle d'un amour fou, pur, jusqu'au sacrifice ultime qui est comme un feu d'artifice.
Rochefort est admirable et Madame Galiena est l'érotisme même.
Une merveille de film.




















jeudi 14 octobre 2021

KAMIKAZE DE DIDIER GROUSSET 1986

 





Synopsis :

Un ingénieur et génie de l'informatique se fait licencier après 30 ans de boîte.
Désabusé, le quinquagénaire misanthrope qui habite chez sa nièce plonge lentement vers la folie et la haine, passant ses journées et ses nuits devant la télévision.
Il invente un système diabolique lui permettant de tuer en direct et de chez lui des speakerines…










En voila une belle curiosité que ce film produit par Besson et qui peut se résumer en un mélange de film policier, fantastique, critique sociale et politique.
Michel Galabru nous montre une facette de son talent trop rarement exploité, Richard Bohringer trouve là un rôle de flic bien écrit.
Le film est bien ancré dans son époque (trop diront certains), dû en partie à la musique d'Eric Serra et la fin est assez originale.
"Kamikaze" a tout du film culte, en tout cas il est hautement recommandable pour ceux qui apprécient les films de Léos Carax, de "Subway" ou Jean-Jacques Beineix.





















dimanche 10 octobre 2021

LES AILES DU DESIR DE WIM WENDERS 1987

 






Synopsis :

Deux anges, parmi d'autres, errent dans le Berlin de 1986, ville alors partagée.
Les anges ne peuvent être vu mais sont capables entre autre d'entendre les pensées des gens ainsi que leurs monologues intérieur.
Là un vieux poète, là un accidenté mourant où alors une trapéziste Française désespérée dont un des anges va tomber amoureux…




 





Après "Paris, Texas" couronné de succès, Wenders s'attaque à ce qui sera son "Huit Et Demi", un projet hors-norme et un poème introspectif sur le Berlin mutilé d'alors.
Les interprétations d'une telle œuvre sont infinies comme la profondeur du désespoir des vivants ou de la bonté des anges qui eux-mêmes vont remettre en cause leur états divins et désincarnés.
Le mur, reconstruit pour le film par manque d'autorisation du côté de la RDA (pour les scènes se déroulant justement de ce côté) joue un rôle essentiel dans l'histoire ainsi que le passé récent du pays.
"Les Anges Du Désir" est un des plus grands films Européen des années 1980, une œuvre d'Art à l'état pur et qui donne en fin de compte une justification à l'invention du cinéma.








 












samedi 9 octobre 2021

PARIS, TEXAS DE WIM WENDERS 1984

 






Synopsis :

Un homme erre dans le désert du Texas, l'air complètement hagard et grandement déshydraté. Il finit par s'évanouir. 
Il est recueilli par un docteur Allemand plutôt curieux qui téléphone à son frère, qui habite Los Angeles et qui avait perdu sa trace depuis quatre ans.
Le frangin le récupère, non sans mal car l'homme qui s'appelle Travis, ne parle pas et ne cherche qu'à s'enfuir pour on ne sait où.
Au bout d'un long processus, Travis accepte de parler et de rentrer à Los Angeles où l'attendent sa belle-sœur et le petit Hunter qui n'est d'autre que le fils de Travis.
Notre héros va devoir apprendre à connaître son fils qui a été élevé par son frère et sa belle-sœur, se rappeler son passé récent et finalement réapprendre à aimer la vie…










Wenders adapte un recueil de nouvelles de Sam Shepard, "Motel Chronicles" avec l'aide de celui-ci pour le scénario.
Un film qui rappelle les classiques du Nouvel Hollywood tel "Les Moissons Du Ciel" (dans lequel jouait Sam Shepard) de Terrence Malick ou "La Dernière Séance" de Bogdanovich, le tout mélangé à un style Européen surtout dans sa dernière partie.
Harry Dean Stanton trouve ici le rôle de sa vie et porte en grande partie ce film bouleversant et inoubliable qui décrochera la Palme d'Or.