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dimanche 12 août 2018

NICK DRAKE

Nick Drake est l'exemple type de l'artiste maudit, inadapté, autodestructeur.
Mort à 26 ans chez ses parents, il fait depuis l'objet d'un culte chez les musiciens tel Woody Guthrie.
Guitariste hors pair, original, utilisant bien souvent des accordages différents selon les chansons, détestant se produire sur scène, ce qu'il abandonnera assez vite.
Seulement trois albums, le premier "Five Leaves Left" sorti en 1969, constitué principalement de guitare acoustique, violoncelle, piano et quelques percussions présente les désormais classiques "River Man", "Day Is Done", "Cello Song" et "Three Hours".
Le second "Bryter Layter" en 1970, avec plus d'arrangements dans le but de plaire d'avantage contient l'excellent "At The Chime Of A City Clock", "Bryter Layter" et "Northern Sky".
Ce disque échouant à trouver son public, Nick Drake tombera dans une dépression dont il ne se relèvera jamais, se coupant progressivement du monde, allant même jusqu'à ne plus se laver vers la fin de sa vie.
Tentant une dernière fois de remonter la pente il enregistre  en quatre heures "Pink Moon"(1972), dépouillé à l'extrême, d'une désolation totale, du dépressif "Things Behind The Sun" à "Pink Moon" ou "Parasite" la noirceur atteint dès lors des sommets.
Il mourra  en 1974 d'une overdose d’antidépresseurs. 
Sa musique est plutôt austère au premier abord (surtout le dernier disque), mais arrive à séduire si l'on persévère.
C'est pour moi un de mes artistes folk préférés.














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